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Exposition | Paris | 02/10
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Céline Laguarde, pionnière de la photographie artistique, redécouverte au musée d’Orsay

Céline Laguarde, pionnière de la photographie artistique, redécouverte au musée d’Orsay © Celine Laguarde

Figure reconnue du premier mouvement esthétique de la photographie, le pictorialisme, Céline Laguarde (1873-1961) est à l’honneur du musée d’Orsay jusqu’au 12 janvier 2025, après des décennies d’oubli. 130 clichés permettent d’appréhender l’artiste dans ses différentes quêtes.

Née à Biarritz en 1873 et décédée à Lausanne en 1961, Céline Laguarde est d’abord une esthète, qui tient salon à AIx-en-Provence, s’intéressant à la littérature, la musique, elle est pianiste, puis la photographie, qu’elle va expérimenter à partir de la fin du 19e siècle. Elle va alors s’inscrire dans le mouvement du Pictorialisme, premier courant artistique de la photographie, qui s’inscrit en opposition à l’usage réaliste de cette technique, revendiquant sa dimension artistique et l’intervention humaine du photographe, aux différentes étapes de la réalisation du cliché. Céline Laguarde, élève de Robert Demachy, devient notamment spécialiste de la gomme bicromatée, un procédé alternatif à l’argentique, avant d’adopter les encres grasses. Le pictorialisme s’exprima principalement jusqu’à la Première guerre mondiale.

Céline Laguarde est aussi l’une des premières femmes photographes reconnues comme telle, publiée à plusieurs reprises dans des revues reconnues, et exposée. Elle a notamment réalisé de nombreux portraits, dont ceux d’artistes célèbres, mais aussi des paysages, puis des microphotographies pour accompagner les travaux de son mari entomologiste. 

Au-delà de la technique photographique, Céline Laguarde devient aussi pionnière du Batik art, procédé de teinture textile, à partir de 1915.

“Portraits, études de figures et paysages permettent de mesurer la réputation de virtuose acquise par la photographe dans le domaine des procédés pigmentaires, encore considérés aujourd’hui parmi les techniques de tirage les plus complexes et sophistiquées”, défend le musée d’Orsay qui offre à l’artiste une première grande rétrospective de son œuvre, sous l’égide de Thomas Galifot, conservateur en chef photographie, commissaire de l’exposition. L’ensemble de son œuvre est actuellement conservé par le musée parisien, et comprend quelque 200 pièces.

À voir jusqu’au 12 janvier 2025
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