Environnement | | 16/02
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Champigny-sur-Marne : enchaînés aux arbres pour stopper la tronçonneuse

Champigny-sur-Marne : enchaînés aux arbres pour stopper la tronçonneuse © Dejaenat

Les riverains de la rue Infroit qui s’opposent à l’abattage sanitaire de leurs platanes, commencé en début de semaine, se sont enchaînés à ces derniers ce mercredi 15 février, pour arrêter l’opération. En parallèle, un recours d’urgence a été déposé au Tribunal de Melun, examiné ce même mercredi après-midi.

Ce mercredi 15 février était une journée dense pour les riverains de la rue Infroit de Champigny-sur-Marne, opposés à l’abattage d’une centaine de platanes.

Pour rappel, ces arbres doivent être abattus par la ville suite à un diagnostic phytosanitaire de l’Office national des forêts, qui a révélé la présence de champignons, pour certains à un stade avancé. Ils doivent être remplacés par de nouvelles essences, plus variées, pour éviter qu’une même maladie frappe tous les arbres de la rue.

Lire : Champigny-sur-Marne : l’abattage d’une centaine de platanes fait débat

Une partie des riverains contestent cet abattage, faisant valoir que seulement une partie des arbres est très atteinte, et estime le rapport est erroné. “Le rapport phytosanitaire comporte des erreurs, plaide Philippe Vergez, de l’association Dejaenat. Il y a des rues qui n’existent pas à Champigny mais à Saint-Maur !” Une pétition a été lancée sur Change.org en août 2023, qui a récolté près de 40 000 signatures.

Alors qu’une quarantaine d’arbres ont déjà été coupés, le collectif d’habitants a déposé un référé (procédure d’urgence) auprès du Tribunal administratif de Melun, pour contester l’autorisation préfectorale d’abattage des arbres sur la base de ce rapport. L’audience se tenait ce mercredi à 15 heures et le verdict devrait intervenir cette fin de semaine.

Enchaînés aux machines, puis aux arbres

© Dejaenat

Avant de se rendre à Melun, les habitants n’en sont pas restés là et se sont enchaînés à des machines (photo ci-dessus) dès 8 heures du matin à Champigny, pour stopper l’abattage. “Ils ont continué, alors on s’est attachés aux arbres et ils ont suspendu l’opération”, rapporte Philippe Vergez.

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