Circulation routière | Ile-de-France | 25/01
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Circulation dans le Grand-Paris : moins de voitures et d’utilitaires mais encore 41% de diesel

Circulation dans le Grand-Paris : moins de voitures et d’utilitaires mais encore 41% de diesel

Accélération de la diminution du parc automobile dans certains lieux, première baisse des véhicules utilitaires, croissance forte des voitures électriques qui restent néanmoins très minoritaires, encore 41% de diesel… Le point sur la mutation progressive de la circulation dans la métropole du Grand Paris (MGP), par l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur).



Près de 31 000 unités de moins en 2023 qu’en 2022, quand la diminution moyenne annuelle n’était que de 7 000 entre 2018 et 2022 : le stock de véhicules particuliers “accentue sa baisse” dans la première agglomération de France (7,2 millions d’habitants), résume l’Apur dans une note publiée mardi.

Sur un total de près de 2,5 millions de voitures, qui représentent 85% du parc total de véhicules dans la zone, cela représente une baisse de 1,23%.

Cette diminution n’est “pas homogène sur le territoire” métropolitain, selon l’Apur qui souligne la “corrélation forte entre le maillage d’alternatives à la voiture (en transports en commun ou infrastructures cyclables)” et leur délaissement.

Augmentation au nord-est de la Seine-Saint-Denis, moins bien desservie par les transports en commun

Ainsi, si Paris et la plupart des communes limitrophes voient le recours à la voiture diminuer, à l’opposé, les communes du nord-est de la Seine-Saint-Denis, à l’accès aux transports en commun “en deçà de la moyenne métropolitaine“, voient leur parc “augmenter progressivement depuis cinq ans”.

Première baisse des utilitaires

Les véhicules utilitaires légers (13% du parc), eux, sont en baisse pour la première fois (-1,7%) avec 6 000 unités de moins, tandis que les poids lourds et transports en commun restent “relativement stables”.

Les véhicules à énergie renouvelable représentent 5,5% du parc

En revanche, le nombre de voitures fonctionnant grâce aux énergies alternatives (électricité, hydrogène, gaz, hybride rechargeable) “a plus que doublé tous les ans depuis 2018″, soit un bond de 325% sur la demi-décennie, souligne l’Apur.

Encore 41% de diesel

Malgré cette progression spectaculaire, “ils ne représentent à ce jour que 5,5% du parc” métropolitain, où les voitures thermiques sont en écrasante majorité, qu’elles roulent à l’essence (près de 54%) ou au diesel (près de 41%).

Au cours de son premier mandat, la maire PS de Paris Anne Hidalgo avait promis la fin du diesel en 2024 dans la capitale, et celle des véhicules thermiques en 2030. Mais, en juillet 2023, le Conseil métropolitain a de nouveau reporté à début 2025 la limitation de la circulation pour 380 000 véhicules polluants dans sa zone à faibles émissions (ZFE), ses élus reprochant au gouvernement sa “procrastination” sur le sujet.
Les véhicules les plus polluants – Crit’Air 3,4,5 et non classés -, concernés par cette troisième étape de la ZFE représentent encore un quart des voitures de la métropole, selon l’Apur.

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