La Seine-Saint-Denis récupérera une partie des équipements du parc de sports urbain installé place de la Concorde pour accueillir les épreuves notamment de skateboard. Un streetpark de 2 000 mètres carré sera réimplanté au parc départemental des sports de Marville. Un autre module de 500 mètres carré sera repris en gestion par la ville de Noisy-le-Sec.
Le président du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, l’avait laissé entendre il y a quelques semaines. Le département, où l’héritage des jeux olympiques et paralympiques sera le plus palpable, récupérera aussi deux modules du skatepark de La Concorde.
Développement des sports de glisse
La proposition de la collectivité a été validée par la délégation interministérielle aux jeux olympiques et paralympiques (DIJOP) et par le comité d’organisation Paris 2024. “Ce projet s’inscrit dans le cadre de notre politique de développement des sports de glisse en Seine-Saint-Denis, que nous menons avec détermination depuis plusieurs années, avec notamment la construction des équipements au terrain des essences ou au parc de l’Aire des vents“, souligne Stéphane Troussel.
Ces équipements ne seront livrés que fin 2025. Le terrain de warm-up ou d’échauffement pour les épreuves prendra place au bord du canal de l’Ourcq et sera géré par la ville de Noisy-le-Sec. D’une surface de 500 mètres carré, il sera utilisé pour la pratique libre et ouvert au public
Le plus grand, d’environ 2 000 mètres carrés, sera davantage “encadré et inséré dans un complexe sportif“, a précisé le département. Il s’agit du streetpark qui servira de terrain de compétition lors des JOP et qui sera réimplanté au parc départemental des sports de Marville situé à cheval entre les communes de Saint-Denis et de La Courneuve.
Héritage olympique
Concrètement, la collectivité a sollicité “la ligne héritage dans la maquette Solideo [Société de livraison des ouvrages olympiques] sur le réemploi des équipements de sport urbain de la Concorde“, avait expliqué le président du conseil départemental avant que les discussions n’aboutissent. La ligne budgétaire dédiée à leur réinstallation représente un montant de 2 millions d’euros. Au départ, le département s’était positionné sur la base d’un “accord de principe” assez global, notamment parce que “les détails de la dimension et de la forme de ces équipements restent un secret bien gardé. Contrairement à des sports classiques, les équipements ne sont pas connus par les athlètes avant la compétition pour des raisons de confidentialité“, avait également précisé Stéphane Troussel.
Ces deux modules de skatepark s’ajoutent aux autres équipements sportifs dont hériteront les habitants de Seine-Saint-Denis : sept piscines et 11 complexes sportifs construits ou rénovés dans le cadre des Jeux, dont le réemploi de deux bassins olympiques de la Défense Arena qui seront implantés à Sevran et Bagnolet, et la construction du Prisme (Pôle de référence Inclusif Sportif Métropolitain), dédié la pratique du handisport, à Bobigny.
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