Beaucoup de réflexions sur le sport et les femmes cette année olympique, des séances de pratique aux conférences. De nombreux événements participatifs aussi, comme des ciné-débats, concours d’écriture, théâtre forum, ateliers. Plusieurs villes annoncent par ailleurs la féminisation de nouvelles rues. Aperçu des initiatives autour du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, en Val-de-Marne, ville par ville.
Alfortville : ticket de piscine à moitié prix pour les nageuses
Pour ce 8 mars, le centre aquatique d’Alfortville propose une promo spéciale avec une réduction de 50 % sur le billet d’entrée pour les femmes. Des conférences et expositions sont également programmées en ville.
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Arcueil : égalité des genres dans le sport
Cette année, à l’approche des Jeux Olympiques, Arcueil consacre son mois de l’égalité au thème du sport. Elle propose des animations, rencontres, conférences, spectacles et consacre une exposition et un dossier dans l’ANC (342 – Mars 2024) à six ambassadrices arcueillaises du sport.
Un mois consacré aux droits des femmes à Boissy-Saint-Léger
La ville propose des événements culturels tout au long du mois de mars avec des séances de cinéma, du spectacle vivant, une conférence, un café-débat ou un atelier de confection de protections intimes.
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Les rendez-vous de Bonneuil-sur-Marne pour la condition féminine
Exposition, projection de film, ateliers et débat sont au programme. Dans le cadre de la féminisation des espaces publics, la ville inaugure samedi matin la salle familiale fraîchement rénovée dans la ZAC des Petits-Carreaux ( 3 avenue des Roses) en la baptisant « Barbara » en mémoire de l’autrice, compositrice et interprète.
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Lire aussi : Bonneuil-sur-Marne va féminiser 80 rues et équipements
Cachan honore 8 femmes en nommant des espaces publics
Cachan organise un mois complet d’événements. Plus d’information
La ville annonce la féminisation prochaine de huit lieux emblématiques de la ville.
- Le jardin de la Coulée verte sera renommé Jardin Belle du Berry (1966-2020), en hommage à la célèbre chanteuse et compositrice française qui vécut à Cachan.
- La promenade du Loing et du Lunain deviendra promenade Esther Tyselman (1925-1942), en souvenir de cette jeune Cachanaise, victime de la Shoah.
- L’esplanade située devant le monument du Vel’ d’Hiv sera renommée esplanade Emma et Gaston Bourdon (1917-1999 et 1914-1974), reconnus Justes parmi les Nations pour l’aide apportée à la famille Klapisch en juillet 1942.
- À l’hôtel de ville, la grande salle des commissions prendra le nom de salle Andrée Messié (1890-1970), en hommage à la première femme maire-adjointe de Cachan, et la salle du patio sera rebaptisée salle Cécile Hertz-Eyrolles (1875-1974), artiste-peintre et figure associative locale, déportée après avoir refusé de porter l’étoile jaune.
- Dans les structures municipales, la grange Gallieni sera nommée grange Joséphine Loupy (1878-1973), en hommage cette Cachanaise d’adoption, autodidacte, devenue patronne de blanchisserie ; la salle du Marché deviendra la salle Geneviève Clément (1924-1988), citoyenne engagée et première assistante sociale de Cachan.
- Enfin, la bibliothèque centrale deviendra la médiathèque Toni Morrison (1931-2019), en hommage à l’écrivaine lauréate du Prix Nobel de littérature, pour célébrer sa contribution exceptionnelle à la littérature et sa lutte pour les droits civiques.
Sport, santé, emploi… à Champigny-sur-Marne
Rencontre sur l’accès à l’emploi ce vendredi après-midi au Potentiel Incubateur, rencontre sur la santé des femmes et l’activité physique au stade Jean Morlet. Soirée animée par une session Open Mic 100 % féminin à la Maison pour tous Josephine Baker et encore spectacle La Femme de Barbe Bleue de la compagnie 13/31 Lisa Guez au centre culturel Jean Vilar, voilà le programme à Champigny.
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Chennevières-sur-Marne : théâtre forum et ateliers variés
À Chennevières-sur-Marne, le 8 mars a commencé samedi 2 mars avec une journée complète de mobilisation nourrie par le Centre municipal La Colline et des associations comme le CIDFF (Centre d’information sur les droits des femmes), Femmes relais ou encore Femmes de Loi, Femmes d’Exception. (photo de une) Au programme : des ateliers sur l’égalité, la charge mentale, la liberté et le partage des tâches, et du théâtre forum, spectacle interactif pour mettre en situation. “Voir les autres parler de sujets que l’on évoque peu, aide énormément à s’exprimer“, témoigne Léa, 25 ans, venue participer à une séance de théâre Forum sur le partage des tâches.
Chevilly-Larue : “égalité et respect !”
La ville de Chevilly-Larue propose des ateliers, des stand up, des conférences,…
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Choisy-le-Roi : une quinzaine pour la promotion de l’égalité
Du 7 au 21 mars, la ville organise des rendez-vous et rencontres pour promouvoir l’égalité des droits entre les femmes et les hommes. Un mois construit en partenariat entre les services municipaux, les partenaires spécialisés et les associations locales pour sensibiliser à ces questions.
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Créteil s’interroge sur la place des femmes dans le sport
Le CCAS Prévention santé et handicap organise le 8 mars à 20 heures avec les Cinémas du Palais la projection du documentaire “Toutes musclées“, suivi d’un débat autour de la place des femmes dans le sport et les bienfaits d’une activité physique régulière pour la santé. Il organise le lendemain (samedi après-midi) en partenariat avec l’US Créteil, un événement d’initiation sportive et des ateliers nutrition à la salle Georges Duhamel de 14 h à 18 h.
Festival international des films de femmes
Du 15 au 24 mars à Créteil
À noter aussi, la 46e édition du festival international des films de femmes qui revient à la Maison des arts et de la culture, ainsi qu’aux cinémas La Lucarne et aux cinémas du Palais de Créteil du 15 au 24 mars.
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Destination Chili pour Fontenay-sous-Bois
En 2024, à Fontenay, la Journée Internationale des Droits des femmes prend les couleurs de l’Année du Chili, et met un coup de projecteur sur le Matrimoine chilien et plus largement sur les luttes, individuelles et collectives, des femmes chiliennes.
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Fresnes : ateliers, expo, conférences et concerts
Des ateliers, des expositions, des conférences et des concerts sont au programme. À travers ces activités, la Ville et ses partenaires mettent en lumière leurs actions en faveur des droits des femmes, et saisissent également l’opportunité de sensibiliser le public sur les questions relatives à l’égalité femmes/hommes.
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Gentilly : cinq nouvelles rues féminisées
Exposition, diffusion de film, atelier de sensibilisation, repas partagé… la ville de Gentilly et ses partenaires proposent plusieurs temps fort tout au long du week-end pour promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes.
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Gentilly va aussi rebaptiser ses avenues, pour l’instant numérotées à l’américaine, du quartier Chaperon vert, des noms des artistes engagées Frida Kahlo et Flora tristan, de Mahsa Amini et des anciennes élues gentilléennes Helène Edeline (maire de 1962 à 1977) et Anne-Marie Gilger-Trigon.
Ciné, théâtre, concerts, ateliers, débats à L’Haÿ-les-Roses
Initiation au self défense, ateliers bien-être et confiance en soi, théâtre, spectacles, cinéma, conférences, expositions, débats… L’Haÿ-les-Roses consacre un mois complet aux droits des femmes.
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Ivry-sur-Seine : collecte solidaire et concours d’éloquence.
Du 7 au 29 mars : rencontres, débats, spectacles, concerts, expositions, ateliers… Parmi les ations de ce 8 mars, l’association Femmes solidaires organise une collecte de produits d’hygiène pour lutter contre la précarité menstruelle avec des animations et des temps d’information (17h30-20h devant le magasin Auchan du n°107 de la rue Hoche).
À partir de 18 h à l’Hôtel de Ville, dans la salle du conseil municipal, se déroulera un concours d’éloquence “Ma voix pour l’Egalité” avec des élèves participants au club égalité des collèges Romain Rolland d’Ivry-sur-Seine et Joseph Lakanal de Vitry-sur-Seine
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Exposition, conférence et spectacle à Joinville-le-Pont
Au programme : exposition, séance de sport, projection au Cinéma ou spectacle thématique, avec toujours l’objectif de changer les regards et de sensibiliser sur les inégalités persistantes et les obstacles auxquels les femmes sont confrontées encore aujourd’hui.
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Semaine sportive au Kremlin-Bicêtre
Exposition sur le regard que porte la société sur le sport au féminin, semaine d’ateliers sportifs, ateliers sur l’égalité au quotidien, ciné-débat autour des Suffragettes, théâtre, conférence sur le sport et le genre, lectures, concours de pétanque femmes, rencontre littéraire que la place des femmes scientifiques… Le Kremlin-Bicêtre organise une série d’événements en mars.
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Exposition Étoiles au féminin à Limeil-Brévannes
L’association Matondo présente 4 artistes et invite à découvrir leurs univers : Elvira Bidis, Salomé, Anita et Allegra. Quatre femmes nouvelles sur la scène artistiques, exerçant dans des disciplines différentes : la photographie, la peinture, la poésie et les arts plastiques.
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Un quatuor à cordes “Nina” à Mandres-les-Roses
Le quatuor à cordes “Nina” se produit ce vendredi soir à 20h30 à la ferme de Monsieur pour un concert sur le thème des femmes. Réservation conseillée sur le site de la ville, qui, par ailleurs, met en avant les portraits de dix femmes d’exception sur son site.
Nogent-sur-Marne met une héroïne en avant
Nogent-sur-Marne a chois de mettre en avant un portrait d’une héroïne nogentaise méconnue : Armande Gacon-Dufour (1753 -1835), autrice d’un « Mémoire pour le sexe féminin contre le sexe masculin ».
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À Orly, cap sur le “tissage des liens” entre hommes et femmes
La ville d’Orly propose du 03 au 10 mars 2024 une programmation pour informer et sensibiliser les Orlysiens à la cause des droits des femmes, de l’égalité femmes-hommes. Cette année, le thème retenu est « tissage » pour évoquer l’importance de renouer des liens entre les hommes et les femmes.
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Ateliers de sophrologie et expo à La Queue-en-Brie
Des ateliers de sophrologie se dérouleront à la Maison Pour Tous à 14h, 15h et 16h en petits groupes de 15 personnes maximum (inscription avant le 27 février). Une soirée est également proposée sur le thème de la sophrologie à 18h30. D’autres animations sont prévues, noramment une exposition autour des femmes et des JO
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Prévention du cancer du sein à Rungis
L’association Simon de Cyrène organise un atelier de sensibilisation à l’autopalpation pour prévenir les risques de cancer du sein avec l’intervention d’une infirmière. Cet atelier aura lieu vendredi 8 mars de 14h à 15h30 dans les locaux de Simon de Cyrène (2 place Marcel Thirouin). L’atelier sera suivi d’un débat sur l’égalité hommes-femmes jusqu’à 17h. Inscription obligatoire au 07 57 45 58 31.
Immersion dans le hip-hop féminin à Saint-Mandé
Le Cresco accueille ce week-end le festival Femmes & Arts urbains. Ce festival veut ouvrir la voie à une plus grande représentation des femmes dans la culture Hip-Hop, offrant ainsi de nouveaux modèles aux adolescentes et aux femmes qui cherchent à s’impliquer dans cette culture.
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Saint-Maurice met son matrimoine à l’honneur
À l’occasion de la Journée du Matrimoine, la Ville organise, de 18h30 à 20 heures ce vendredi, une balade projetée de 2 km sur les femmes ayant marqué l’histoire de Saint-Maurice. Inscription par téléphone auprès de Karine Renaudie au 06 12 96 95 38.
Sucy-en-Brie met à l’honneur des femmes de la ville
Ce vendredi 8 mars à 19 heures, l’association locale des regards, crée par Ariane Bourrelier, dévoile son projet Femmes d’ici (expo, film, théâtre) qui part à la rencontre de 12 femmes de différentes générations et de différents quartiers à Sucy.
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Thiais met des personnalités féminines en avant
À partir du 8 mars, la ville de Thiais publie sur ses réseaux sociaux les portraits de 6 habitantes. La série démarre avec Fanny Chasseloup, médecin chercheur lauréate du prix des Jeunes Talents 2023 de la Fondation L’Oréal-UNESCO.
Valenton projette des portraits de sportives
Projection des portraits de femmes du sport à Valenton, réalisée par l’association SDR (Solidarité, Divertissement et Réussite) dès 19 heures ce vendredi à la salle Prinçay.
Le lendemain (samedi 9 mars à 17h30), le CCAS organise une rencontre et débat avec Endofrance, l’association française de lutte contre l’endométriose et Géraldine Escriva-Boulley, scientifique ayant étudié les liens entre sport et endométriose.
Villejuif inaugure le conservatoire de danse Joséphine Baker
Dans le cadre de l’opération Place aux femmes, qui vise à donner des noms de femmes à des lieux et des équipements publics, le Conservatoire de danse a reçu le nom de Joséphine Baker. La cérémonie a eu lieu ce jeudi soir. La ville organise également différents événements tout au long du mois.
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Villeneuve-Saint-Georges : spectacle musical, expos et ateliers
Exposition, concert, discothèque entre femmes, ciné-débats, ateliers bien être… Villeneuve-Saint-Georges organise des animations jusqu’au lundi 11 mars.
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Débat intergénérationnel et soirée musicale à Villiers-sur-Marne
Du 29 février au 8 mars, la ville et ses partenaires organisent des actions pour promouvoir les droits des femmes et l’égalité. Au programme ce vendredi à l’Escale un débat intergénérationnel sur le combat des femmes pour la conquête de nouveaux droits, à l’espace Jean Moulin une soirée musicale consacrée aux œuvres de compositrices et à la salle Brassens le spectacle “Hip-Hop, est-ce bien sérieux ?”.
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Colloque sur l’engagement féminin à Vincennes
La ville accueille jusqu’au 15 mars une exposition sur les pionnières du sport, à l’initiative de l’Insep (Institut national du sport). Un colloque était aussi organisé ce vendredi au château de Vincennes, consacré à L’engagement combattant féminin à l’époque contemporaine. L’occasion pour le Service Historique de la Défense et de la Direction de la Mémoire, de la Culture et des Archives du ministère des Armées de présenter un nouveau recueil de recherche histoire intitulé “Aux combattantes, la France reconnaissante“. La secrétaire d’État aux armées, Patricia Miralles, était présente.
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Concours d’écriture et grand rassemblement à Vitry-sur-Seine
À Vitry-sur-Seine, le 8 mars a commencé par un grand rassemblement à midi, et se poursuit à partir de 18 heures par la révélation des lauréats du concours d’écriture “Tu vois le genre” qui était destiné à explorer les stéréotypes de genre. La ville a fait ses comptes et témoigne des conséquences de ces stéréotypes, avec, par exemple, 39% de filles seulement chez les licenciés sportifs vitriots.
Voir toute la programmation sur le site de la ville
Pardonnez ma question, mais quels sont les droits dont les femmes sont privées en France en 2024 ?
Pour ce qui concerne les salaires, à qualification égale, responsabilité égale et temps de travail égal, les femmes sont payées environ 4% de moins que les hommes : le problème est donc en voie de règlement.
Sauf que, votre affirmation reste fondée sur une égalité préalable dans les fonctions, le temps de travail et la qualification.
Sitôt que l’on regarde la situation concrète, on s’aperçoit que les femmes sont celles, qui, en cas de divorce, se retrouvent avec la charge quotidienne des enfants, ce qui en poussent beaucoup à prendre des temps partiels, ou encore que les absences dues à des congés maternité ou simplement pour enfants malades (généralement pris par les femmes et non les conjoints quand il y en a) ont pour impact une progression de carrière ralentie, voire carrément bloquée. On pourrait en rajouter d’autres, qui sont toutes des situations dues à la réalité de notre société, qui privent les femmes de la réalisation concrète de l’égalité salariale et de carrière réelle.
La France n’est pas le seul pays dans cette situation. Même les pays scandinaves sont touchés par ces problèmes concrets, avec une différence : là-bas, la loi cherche à compenser ces obstacles concrets par des avantages spécifiques. En France, cela reste à faire.
En cloisonnant les statistiques, on s’éloigne du réel. Rester dans l’abstrait ne résout rien.
Ma question portait sur le droit : “quelles sont les droits dont les femmes sont exclues en France en 2024 ? “, votre réponse porte sur les mœurs, et le problème n’est pas aussi binaire que vous le dites.
Si les femmes après un divorce ont généralement la garde des enfants, c’est parce que le plus souvent elles refusent la garde alternée, et faisant ainsi leur famille devient précaire et il y en a qui essaient d’éloigner le père des enfants. Et elles perdent toute liberté individuelle.
Si ce sont les femmes qui le plus souvent s’arrêtent lorsque l’enfant est malade, c’est parce que le plus souvent elles gagnent moins que le mari, et que donc le choix se fait pour des raisons économiques évidentes.
Et si elles gagnent généralement moins que le conjoint, c’est parce que, bien que faisant autant d’études que les hommes, elles s’orientent moins souvent vers les métiers techniques et scientifiques, et donc elles se dirigent vers des métiers qui paient moins : éducation, soin, justice, services sociaux, administration … Pourtant il n’y a aucune loi qui interdit à une femme de devenir ingénieur aéronautique chez Airbus. Elles peuvent le faire : qu’elles le fassent !
Enfin, il y a un tabou absolu en France : la violence féminine, hors “la femmes étant un homme comme les autres” (disaient les féministes des années 70 – 80), elles ne sont pas dépourvues de violence : une cinquantaine d’hommes sont tués par leur compagne chaque année, environ 70 enfants tués par leur mère ou la compagne du père, violence à l’égard des malades et des personnes âgées, désignation d’attouchements pour éloigner le père avant toute enquête, harcèlement qui commence dès le collège, etc …
Bien entendu, toutes les femmes ne sont pas violentes, ce qui est vrai aussi pour les hommes !!!
La loi donne des droits, mais encore faut il les pratiquer.
Le refus de la garde alternée : Je ne sais pas sur quoi votre affirmation est fondée. La garde alternée est souvent refusée par l’homme qui a une carrière à suivre, lui. Enfin, les juges la refusent souvent parce que les conditions matérielles ne s’y prêtent pas. Enfin, la garde alternée n’est pas toujours réalisable, loin de là. Les déménagements, les mutations, la crise du logement rendent souvent cette solution impraticable.
Quant à l’arrêt plus fréquent des femmes que le conjoint pour des raisons “économiques”, votre réponse est en contradiction avec l’argument que vous souteniez de l’égalité salariale dans votre premier commentaire. Mais surtout, il y a contradiction avec les règles mêmes en matière d’arrêt de travail. Que ce soit l’homme ou la femme qui s’arrête pour soigner l’enfant, la prise en charge sociale est la même. Même s’il y avait égalité réelle des salaires (ce qui n’est pas le cas concrètement), le fait que les femmes s’arrêtent plus souvent ne peut que nuire à leur évolution de carrière (et cela concrètement).
Votre argumentation sur le choix des études me laisse pantois. Ne saviez-vous donc pas que nombre de femmes se dirigent vers des études commerciales et financières et que, une fois au travail, elles gagnent moins que des hommes à diplôme égale, entrés en même temps ou après elles et que leur carrière est des plus limitées ? Regardez les statistiques concernant les conseils d’administration des sociétés financières comparées à l’ensemble du personnel. Quant à l’argumentaire Airbus, allez donc écouter les témoignages d’ingénieures sur leurs rapports avec la gent masculine dans un milieu aux traditions machistes, quoique niées férocement par les hommes ultra-majoritaires à ce niveau. Allez donc voir une usine automobile et regardez qui occupe quels postes et à qui on propose des formations et à qui on ne les propose pas. C’est la réalité concrète. Conduire un robot, c’est bien connu, c’est une affaire d’hommes. Enfiler des câbles électriques, c’est tellement féminin…
Quant à la violence féminine, elle existe, c’est vrai. La violence n’a pas de sexe, mais dans la majeure partie des affaires, elle est masculine. Il suffit de regarder les jugements des tribunaux. Et c’est pas par tabou. Quand un homme se plaint de coups donnés par sa femme, coups parfois très violents, sitôt que l’on pousse l’enquête un peu plus loin, on s’aperçoit que les premières violences ont souvent été celles de l’homme.
Récemment, à Strasbourg un homme, lauréat d’un prix national de poésie, s’est trouvé condamné à la prison ferme pour les coups qu’il avait porté à sa compagne à plusieurs reprises. Lui aussi avait porté plainte suite à celle de son épouse pour violences conjugales. Au cours du procès, il est apparu progressivement que la femme réagissait avec violence, et parfois très, très violemment, voire dangereusement, aux coups de son mari et que, si sa plainte n’avait pas été reçue, elle aurait probablement fini par le tuer. Le tribunal a considéré que l’homme était responsable de la situation, même si la femme était violente. Cette dernière a été jugée non coupable et victime.
Alors méfiez-vous des statistiques sur le nombre d’hommes morts. Certains l’ont été par des femmes réellement violentes et dangereuses, mais beaucoup ont été les premiers à porter les coups. Par contre, les violences faites aux femmes ne se traduisent pas toujours par des morts, même si elles sont nombreuses. Beaucoup prennent la fuite avant l’issue fatale. On les retrouve avec les enfants dans des foyers d’accueil (quand il y en a) ou dans la rue.
Quant à appliquer la loi, encore faut-il qu’on ne soit pas obligé de poireauter pendant deux heures dans l’attente d’être reçu par un officier de police débordé, qui n’a qu’une seule envie c’est de se débarrasser des importuns qui l’empêche de faire son travail de remplissage de dossiers. Je parle en connaissance de cause ayant eu à accompagner une collègue battue par son mari. L’officier a tout fait pour nous convaincre qu’il ne fallait pas porter plainte, alors qu’il refusait de convoquer le mari ne serait-ce que pour entendre sa version. Durant ce temps, la collègue était hébergée avec ses enfants par une autre collègue en dépannage… Il a fallu aller devant le procureur pour obtenir que la plainte soit suivie d’effet.
Comme disait un certain Marx, le plus dur ce n’est pas l’abstrait, mais s’élever de l’abstrait au concret.
Ce mépris des femmes par Raymond94 est scandaleux.
Pauvres femmes, toujours victimes. On se demande pourquoi elles recherchent des hommes pour se lier avec de tels monstres !
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