Le campus de l’Efrei, école d’ingénieurs du numérique désormais associée à l’université Paris Panthéon-Assas, affirme son implantation à Villejuif. Après avoir inauguré un troisième bâtiment en janvier, elle vient de poser la première pierre d’un quatrième qui permettra d’accueillir un millier d’étudiants supplémentaires. Un ancrage foncier qui accompagne la stratégie 2024-2029 de l’établissement.
Le numérique dans toutes ses dimensions, informatique, télécoms, intelligence artificielle, cybersécurité, data, communication, UX design, et aussi management, telle est la vocation de l’école d’ingénieurs, à travers des formations allant du BTS au Master 2. Créée en 1936 à Paris, l’école a ouvert son premier site à Villejuif en 1987, et s’est depuis largement développée dans cette ville de la banlieue sud, en parallèle de l’ouverture d’un campus à Bordeaux.
Un futur campus de 4 bâtiments à portée de métro
Aujourd’hui, l’école compte ainsi trois bâtiments à Villejuif. Son site historique, La Maison (30 avenue de la République), dédié aux cours et à l’administration, à proximité du métro Aragon. Un peu plus loin, au 136 bis bd Gorki, L’Aquarium est dédié aux langues et à la communication. Depuis début 2024, un troisième site, La Factory a ouvert en face, au 143, dédié aux travaux collectifs, avec des espaces de coworking.
À proximité du site historique, le quatrième bâtiment, dont la première pierre a été symboliquement posée ce 5 septembre, viendra compléter le campus avec une trentaine de salles de cours, des espaces de travail, de réunion, une cafétéria, une salle de sport et une terrasse. De quoi permettre à l’école d’ingénieurs, qui accueille déjà près de 5 000 étudiants à Villejuif, d’en accueillir un millier de plus si nécessaire. Développé sur 4 700 m2 et six niveaux, il donnera aussi de l’oxygène à l’administration en lui consacrant le dernier étage. Au total, le campus Efrei s’exprimera sur 21 500 m2.
Un projet développé par Icade
Dessiné par l’agence A5A Architectes, le bâtiment est développé par la foncière Icade dans le cadre de son programme ReShapE “pour bâtir la ville de 2050, plus durable et plus mixte”. Il est construit sur une ancienne station service, dépolluée avant son acquisition par la foncière. Sur le plan écologique, le nouveau campus, qui vise le label E3C1 HQE 9 étoiles, disposera de panneaux solaires sur le toit et en ombrières, qui devraient réduire la consommation annuelle d’électricité de 22%. Il sera accompagné de 600 m2 d’espaces végétalisés, en pleine terre et en terrasse.
“Avec ce bâtiment, qui sera délivré fin 2025, l’Efrei complète son campus de ville à Villlejuif, qui
comprendra quatre sites modernes dans un rayon de cinq minutes à pied”, indique Frédéric Meunier, directeur général de l’Efrei dans une note sur le projet stratégique de l’école, projetant d’accueillir 5 500 étudiants en 2025.
Plan stratégique 2024-2029
Pour le directeur de l’école, cette stratégie immobilière vient, en effet, appuyer un nouveau plan stratégique 2025-2029. L’établissement, désormais associé à l’université Paris Panthéon Assas, se projette sur 6 objectifs.
- Développement de la recherche, via notamment le recrutement d’enseignants-chercheurs. L’école compte aujourd’hui 40 enseignants chercheurs et 40 doctorants répartis entre Villejuif et Bordeaux
- Développement de l’apprentissage, qui concerne aujourd’hui 1900 étudiants sur 5 200. Et aussi, dans ce contexte, développement de l’enseignement à distance avec des programmes d’un an 100% en distanciel
- Amélioration de la réussite des étudiants avec de l’accompagnement pédagogique, du développement personnel et encore des plateformes d’entraide
- Développement des partenariats avec les entreprises
- Affirmation de la responsabilité sociétale via la démarche Efrei for good qui s’inscrit dans les 17 objectifs de développement durable de l’ONU.
- Contribution au rayonnement de Paris Panthéon Assas avec qui l’Efrei va s’intégrer dans le cadre d’un l’EPEx (Établissement public expérimental) qui compte aussi les écoles de journalisme CFJ et W, l’institut de recherche du ministère des Armées (Irsem) et l’institut spécialiste de l’interculturel Isit (basé à Arcueil). Concrètement, cette contribution passera, par exemple, par de la recherche interdisciplinaire et de l’intercommunion des connaissances.
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