Jeudi 28 mars, Jean-Luc Mélenchon a rempli l’amphi de la fac de droit de l’université de Paris Est-Créteil (Upec), accompagné de la députée Clémence Guetté, à l’invitation d’une association étudiante. À cette occasion, l’Union des étudiants juifs de France (Uejf) a fait entendre son désaccord avec les positions de LFI en déployant une banderole un court instant en haut de l’amphi. En marge de ce happening, un membre de l’Uejf, positionné en bas de l’amphi, à proximité des orateurs, a été, pour sa part, raccompagné de force par les organisateurs de la réunion. La vidéo de cette expulsion, dont le partage a explosé sur les réseaux sociaux, a déclenché la polémique. Explications, détails du contexte et réactions.
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Perso, quand une ou des personnes (il y en a, peu importe lesquelles) que je n’apprécie pas tiennent une réunion, je n’y vais pas et puis c’est tout.
Il est grave que ces gens de l’Uejf, comme d’autres ailleurs, se croient autorisés à penser avoir “le droit” de perturber (voire pire) les réunions de gens auxquels ils sont hostiles. En clair, empêcher la liberté d’expression ! A leur guise !
Quand on fait partie d’une communauté qui n’arrête pas d’exiger le soutien de la loi (dont procès multiples pour antisémitisme) on commence par la respecter soi-même. En clair, c’est à la justice française (saisie dans les règles) d’appliquer la loi, et d’arbitrer les conflits entre particuliers, pas aux particuliers de se faire justice.
Je comprends pas la polémique : en gros des étudiants étaient venus assister à la conférence avec l’objectif de foutre le bordel, et ils se sont fait virer.
Parce qu’une personne est juive, elle a le droit de perturber une conférence en insultant les intervenants des pires horreurs, j’ai bon ?
Si la réponse est “non”, alors il n’y a pas de polémique : le service d’ordre a fait son boulot, tout simplement.
Et pendant ce temps, les futurs cadres de la nation sont prêts pour leurs examens (que nous finançons avec nos impôts) ?
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