Forêt Miyawaki à Rungis : 5 000 arbres plantés sur 2 550 m2

Le principe de ces micro-forêts, prôné par Akira Miyawaki, est de planter un maximum d’espèces différentes, toutes adaptées au climat et au sol local, de manière très dense (plusieurs arbres par m2). L’objectif est que la compétition entre les plants conduise à faire émerger les plus robustes, pour atteindre une maturité de l’ensemble forestier plus rapidement. “Ce type de forêt, autonome dès la deuxième année, permet une régénération rapide des sols et offre un abri pour la biodiversité”, motive la ville.

“C’est notre responsable des espaces verts, Pascal Roughol, qui a eu l’idée”, explique le maire, Bruno Marcillaud. Progressivement, l’idée a fait son chemin jusqu’à sa réalisation à l’entrée de ville, sur une parcelle de 2 550 m2 entre le rond-point de l’Europe et le rond-point Ali Djermouni.

Pas moins de 4 000 arbres* et 1 000 arbustes y ont été plantés, avec les conseils de la société SMDA (Soins modernes des arbres). “Mais seulement 60% ont vocation à perdurer”, indique le maire. Le terrain a été préparé cet été puis planté à partir de la fin novembre. Les derniers arbres ont été mis en terre par les habitants ce samedi 7 décembre, lors d’une plantation citoyenne.

*500 Quercus petraea, 750 Quercus pubescens, 500 Prunus avium, 500 Ulmus laevis, 500 Carpinus betulus, 250 Acer campestre, 250 Sorbus torminalis, 250 Sorbus aucuparia, 250 Tilia cordata, 250 Salix alba, 150 Corylus avellana, 200 Euonymus europaeus , 200 Sambuscus nigra, 250 Ligustrum vulgare, 200 Cornus sanguinea.

Coût de l’opération : 120 000 euros, dont un peu moins d’un quart ont été financés par le conseil départemental dans le cadre de son plan 50 000 arbres.

La nouvelle mini-forêt devrait connaître sa pleine vigueur d’ici quelques années. Elle n’a en revanche pas vocation à constituer un lieu de balade. “L’espace est clôturé, précise le maire. On peut l’observer de l’extérieur. Et il s’agit avant tout d’un poumon vert.”