Ce mardi en Val-de-Marne, l’ambiance n’a pas été moins festive pour le passage de la flamme paralympique, qu’elle ne l’avait été pour le passage de la flamme olympique un mois plus tôt. Ambiance à Valenton.
Après un premier parcours à Sucy-en-Brie, c’est depuis le château de Valenton que la torche a démarré sa course à 14 heures, sous les acclamations d’une foule compacte. Une ferveur palpable tout au long du parcour. “C’est un moment rassembleur, je suis ravi de pouvoir la partager avec mon enfant”, s’enthousiasme un des ex-bénévoles des JO qui a œuvré sur le site de la tour Eiffel, heureux de retrouver la bonne ambiance du mois de juillet. “Valenton, c’est une petite ville, donc on est généralement tous unis, tous soudés sur des événements comme celui-là”, estime une spectatrice.
“Il y avait un monde incroyable”, s’en étonne encore Metin Yavuz, maire DVD de la ville, quelques jours plus tard, confiant avoir pourtant été un peu inquiet qu’il n’y ait personne, le matin même. “Il y a un phénomène un peu magique avec la flamme, une ferveur, un esprit d’union qui se crée autour d’elle“, témoigne encore Olivier Capitanio, président du conseil départemental, à l’initiative du passage de la flamme en Val-de-Marne.
Après 2,7 km à travers la ville, c’est à la plage bleue que la flamme a terminé sa course, vers 14h40, après une halte à l’institut Robert Merle d’Aubigné, centre de rééducation de personnes amputées, à la pointe de l’innovation pour la pratique du handisport.
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Parmi les porteurs de flamme, Riadh Tarsim (photo de une), symbole local du paralympisme. Victime d’un accident de ski il y a une vingtaine d’années, cet entrepreneur valentonnais est revenu médaillé de Tokyo en paracyclisme.
Au parc de la plage bleue, les animations se sont succédé, du tirage au sort pour faire gagner une centaine de places aux Jeux, aux animations sportives et musicales, avec notamment le DJ de l’association Snoko Music, des Battle improvisés… Après avoir interprété la Marseillaise au départ de la flamme, Jacques-Greg Belobo, chanteur classique camerounais, a fait vibrer la foule avec sa version de “Wonderful World » de Louis Armstrong.
À 18h, une foule dense continuait de participer aux animations, profitant des transats au soleil et des stands de restauration. “On s’est bien amusés, confie une mère venue en famille. Maintenant, on attend les Jeux avec impatience!”
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