Les outrages ou violences sur les policiers et gendarmes autour des sites olympiques en Île-de-France ont bondi de 20% entre le 15 et le 21 juillet par rapport à la semaine précédente, selon les chiffres du service statistiques du ministère de l’Intérieur (SSMSI) publiés jeudi.
Dans le contexte des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris, le SSMSI publie exceptionnellement entre le 25 juillet et le 19 septembre un suivi hebdomadaire d’indicateurs relatifs aux crimes et délits enregistrés par les services de police et de gendarmerie nationales.
Les violences ou outrages à personne dépositaire de l’autorité publique s’accroissent ainsi plus fortement en zone JOP Île-de-France, +20% contre -6% en moyenne sur le territoire national.
Quelque 35.000 policiers et gendarmes – jusqu’à 45 000 pour la cérémonie d’ouverture – et 18.000 militaires seront mobilisés en moyenne chaque jour pour sécuriser les Jeux.
Les vols violents progressent de 12% en zone olympique en Île-de-France contre 5% en France, tout comme les coups et blessures volontaires sur personne de 15 ou plus hors cadre familial (+16% contre -1% dans tout le pays).
Les vols sans violence dans les transports en commun ont diminué pour la deuxième semaine consécutive en zone olympique francilienne, en baisse de 3% après un recul de 9% la semaine précédente.
Les destructions et dégradations volontaires reculent significativement (-15%) par rapport à la semaine précédente en zone olympique en Île-de-France, en baisse de 4% sur le territoire national.
Les mis en cause pour usage de stupéfiants sont stables du 15 au 21 juillet par rapport à la semaine de référence (du 1er au 7 juillet) en France et diminuent en zone JOP Île-de-France (-5%), alors que leur nombre progresse en zone JOP en province (+16%).
Les indicateurs proposés étant issus de l’exploitation de données hebdomadaires, ils sont plus fragiles que ceux traditionnellement diffusés sur ces mêmes thématiques, notamment du fait que les dépôts de plainte ne se font pas toujours immédiatement après la commission des faits. Ils sont ainsi susceptibles d’être révisés ultérieurement, précise le SSMSI.
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