Jeux Olympiques | Ile-de-France | 09/08
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Île-de-France : hausse des vols et des agressions près des sites olympiques

Île-de-France : hausse des vols et des agressions près des sites olympiques © Gerd Altmann

Les vols, avec ou sans violence, et les coups et blessures volontaires, notamment en dehors de la sphère familiale, sont repartis à la hausse autour des sites olympiques en Île-de-France la semaine dernière, selon les données publiées jeudi par le service de statistiques du ministère de l’Intérieur (SSMSI).


Depuis fin juillet, le SSMSI publie exceptionnellement un suivi hebdomadaire des indicateurs de crimes et délits enregistrés pendant les Jeux olympiques et paralympiques.
Les données publiées ce jeudi concernent la semaine du 29 juillet au 4 août, soit pour la première fois une période “incluant chaque jour des épreuves olympiques”, souligne l’étude.
En Île-de-France, les coups et blessures volontaires augmentent de 10% par rapport à la semaine précédente, et même de 20% quand ils sont commis en dehors de la sphère familiale.
Les vols violents (+17%) et sans violence (+6%), notamment dans les transports en commun (+8%), y enregistrent également des hausses significatives, tout comme les cambriolages (+6%).
En revanche les vols liés aux véhicules (-13%) et les dégradations et destructions volontaires (-5%) poursuivent leur baisse déjà observée depuis mi-juillet.
Après deux semaines de forte hausse, les faits d’outrages et violences envers les personnes dépositaires de l’autorité publique, attribués à la forte présence des forces de l’ordre dans les rues, déclinent (-8%).
Enfin, le nombre de mis en cause pour usage de stupéfiants est en hausse de 7% autour des sites olympiques en Île-de-France par rapport à la semaine dernière, tout en restant inférieur à la première semaine de juillet.
Le SSMSI souligne que le “suivi hebdomadaire ainsi que la déclinaison des statistiques de la délinquance enregistrée par zone géographique peuvent conduire à observer un faible, voire très faible, nombre de crimes et délits, ce qui peut rendre les évolutions hebdomadaires volatiles”.
Il fait valoir que ces données publiées “doivent donc être interprétées avec prudence”.
“De manière générale, toute évolution hebdomadaire inférieure à 10% doit être commentée avec précaution”, explique-t-il. Et d’ajouter qu’il ne “diffuse pas la totalité des indicateurs” qu’il suit habituellement, dans la mesure où certains “présentent des effectifs trop faibles pour une analyse hebdomadaires pertinente (homicides, violences sexuelles, trafic de stupéfiants par exemple)”.

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