Le Conseil d’Etat a donné son feu vert mercredi à l’expérimentation de taxis volants électriques pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris (26 juillet – 8 septembre), autorisée par le gouvernement mais critiquée par la mairie, à l’origine du recours en justice.
La décision de la plus haute juridiction administrative est une mesure d’urgence, donc provisoire, en attendant une audience au fond qui devrait intervenir à l’automne. Le ministère des Transports avait autorisé début juillet la création d’une “hélistation” ou plateforme permettant le décollage et l’atterrissage de ces taxis volants située sur la Seine au niveau d’Austerlitz, dans l’est de la capitale, et son “ouverture à la circulation aérienne publique”.
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”Circulation aérienne publique” qui s’annonce bien privée. C’est combien ?
Le “Paris-Roissy Express” sans arrêt intermédiaire, et au détriment du RER B,
puis les couloirs de bus interdits aux bus (et aux vélos),
et les barrières partout pour barrer les piétons, voici une nouvelle démo de la considération qu’ont les puissants parvenus pour le bas peuple.
On la sent bien, là. “C’est la fête !” Et le crash-test, c’est pour quand ?
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