Près de 600 personnes ont assisté ce jeudi soir au meeting de Jean-Luc Mélenchon, accueilli par la députée Clémence Guetté à la faculté de droit de l’Université Paris Est Créteil (Upec). Un amphi plein investi quelques minutes par l’UEJF (union des étudiants juifs de France), venue rappeler son désaccord avec les positions de la France Insoumise. Ambiance.
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Oui la face du monde peut etre changée si les français pousse le gouvernement à allerplus loin que les mots et agisse pour que les guerres s’arrêtent partout dans le monde. C’est comme l’amour : le dire c’est bien mais il faut des preuves. Distribuer des tracts , coller des affiches et répandre les idées de paix me semble plus utile que de rester dans son canapé devant les télés tenues par les amis des marchands d’armes.
Ah mais que c’est beau! Réclamer la paix, mais quelle magnifique idée que personne n’avait eu avant les génies de LFI. Heureusement que vous êtes là !!! Non mais vraiment. Vous pensez être les seuls à vouloir la paix? C’est bien beau de réclamer la paix, tout le monde la veut la paix, aucune personne sensée n’aime la guerre. Vous êtes tellement intelligents et clairvoyants à LFI que vous détenez LA solution pour apaiser cette partie du monde. Tout le monde cherche des solutions depuis des décennies mais monsieur Melanchon, qui n’a pas su se faire élire ni se faire nommer 1er ministre (merci mon dieu!), ferait mieux que tous avec sa baguette magique. Il suffit que M Mélanchon réclame la paix pour que tout s’arrange. Bande de bisounours! Vous êtes encore plus graves que ce que je croyais. Le monde est binaire pour vous. Il y a les méchants (les riches, les patrons, les israéliens, etc.) et les gentils (les pauvres, les salariés, les palestiniens, etc ) et entre les deux, l’arbitre Melanchon qui règle le monde. Ce serait comique si la situation n’étais pas aussi grave. Vous êtes endoctrinés. Et la Guetté qui ouvre la séance avec Trotski et Robespierre, des personnages très pacifiques ces deux là ! Des monstres sanguinaires pris comme exemples et guides, bravo pour les champions de la paix !
Notre paix, c’est leur conquête, car en 1917, à l’appel de Lénine et Trotsky, dans la neige et les tempêtes, ils sauvèrent les Soviets. (Chant des Partisans).
Cette paix, c’était la fin d’une guerre qui avait commencé en 1914, laminé toute la sève d’un pays, poussé son peuple à la révolution, provoqué l’invasion de celui-ci par l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, les USA,la Tchécoslovaquie (dont la légion avait pillé l’or de la Banque de Russie), la Pologne. Alors, oui, il ne fait aucun doute qu’en luttant contre tous ces vampires, Trotsky fut un monstre sanguinaire. En plus, comme aimait à le rappeler Churchill, il était juif…
Quant à Robespierre, la terreur, lisez ses discours, il y était hostile. Elle fut appliquée par des gens, qui devinrent plus tard des héros napoléoniens (Fouché, Talleyrand, etc.). Ce n’est pas pour rien qu’ils furent les premiers à réclamer sa tête. Lui, Saint Just, Couton et toute la bande, avaient voté contre les déclarations d’une guerre, réclamée par les Girondins, qu’ils avaient dû assumer par la suite et sauver notre beau pays. Quant aux colonnes infernales en Vendée qu’on leur attribue, c’est après leur mort qu’elles opérèrent. Ah ! les sanguinaires ! Et pervers là-dessus, ils meurent et après ils massacrent. Walking Deads, je vous dis, Walking Deads.
Non, le monde n’est pas binaire, mais la lutte des classes, née de l’exploitation de ceux qui fabriquent les richesses, et l’oppression nationale, le racisme, le sexisme, l’homophobie, etc., etc. s’en chargent.
Quant à Mélenchon, il a l’air de vous obséder tellement qu’on croirait un amour mal fini. Allons, allons, rassurez-vous, comme dit l’autre, “on oublie rien, de rien ; on s’habitue, c’est tout.”
Trosky était juif et révolutionnaire. Du coup, il était chez les méchants ou chez les gentils ? 😀
Oui beaucoup de juifs ont été et sont encore à l’avant garde des idées révolutionnaires. Alors que les médias les mettent tous dans le camp de l’extrême droite et des fous de guerre, quelle ignominie ! Voici un mouvement progressiste de haute qualité qui n’a jamais la parole. Pourquoi?
je voulais parler de ljfp : https://ujfp.org/qui-sommes-nous-le-clip/
Monsieur ‘Capri’ semble être un des ces sionistes qui se gardent bien d’aller s’installer dans ce beau pays …
une petite chanson d’avant le 7 octobre : https://www.youtube.com/watch?v=wvTUV9K-XzM
N’employez pas des mots dont vous ne connaissez visiblement pas le sens.
Et faites le petit test, plus bas, cela vous détendra.
donc on continue à massacrer alors que ,contrairement à ce que vous dites, des otages ont été relâchés quand il y a eu le cessez le feu…..Ne répéter pas ce que disent les médias anti gauche …On ne gagne pas une guerre avec une guerre mais en faisant la paix.
C’est le Hamas qui refuse le cessez-le-feu. Renseignez-vous.
Quant à “la paix” avec une organisation terroriste qui proclame qu’elle lutte pour détruire son voisin et ses habitants, c’est accepter des guerres futures sans fin.
Le Hamas doit être détruit, ses dirigeants expulsés définitivement de Gaza et les Gazaouis délivrés de ceux qui ont fait leur malheur.
Entièrement d’accord avec vous On ne négocie pas avec une organisation terroriste, qui ne se sentira de toute façon aucunement liée par l’accord mis en place et recommencera ses attaques dès que possible. C’est le Hamas qui a déclenché la guerre en commettant des atrocités envers des civils. Il faut combattre cette organisation, tout comme nous avons combattu Daesh. Avec la différence que les combattants de Daesh ne se cachaient pas dans des infrastructures civiles contrairement au Hamas. Les courageux grands chefs de ce mouvement sont tranquillement installés au Qatar pendant que le peuple qui les a élus se fait massacrer.
Cher Monsieur Dragon,
Je me permet de vous faire remarquer quelques petites erreurs dans vos propos.
La guerre a commencé en 1948 et n’a jamais cessé depuis.
D’autre part, les dirigeants de Daesh tenaient des villes et y sont morts.
Quand on ne réinvente pas l’histoire, on se donne la possibilité de la comprendre et de sortir des impasses, comme celle provoquée par le sionisme.
Au-delà des arguments de bas étage que vous avancez (auxquels on pourrait faire remarquer que Netanyahou est bien planqué à Jérusalem), je me permet de vous faire remarquer une petite contradiction.
Il a été avancé par nombre de dirigeants israéliens que la guerre n’était pas contre les Gazaouis, mais contre le Hamas et qu’elle visait à éliminer ses dirigeants. D’après vos propos (que j’espère bien informés), les dirigeants du Hamas seraient au Qatar. Alors, pourquoi continuer à s’en prendre à Gaza ? Ne croyez-vous pas, de votre point de vue, qu’il serait temps que Tsahal envahisse le Qatar ?
En l’attente d’une prompte réponse de votre part, recevez, etc., etc.
la colonisation a commencé bien avant le 7 octobre….Combien de morts depuis? Pourquoi netanyahou ne negocierait il pas avec ceux qu’il a aider a prendre le pouvoir à Gaza? Entre extremistes ils ne peuvent que s’entendre…..
C’est la libération des otages qui entrainera le cessez-le feu. Pas le contraire.
Et vous êtes en contradiction avec la plupart de vos leaders comme Thomas Portes ou Aymeric Caron qui parlent du Hamas comme d’un “mouvement de résistance”.
Pareil pour votre candidate aux élections européennes Rima Hassan à fond pour le Hamas et qui en s’en cache pas.
Le Hamas est un courant parmi d’autres de la résistance palestinienne. C’est peut-être à déplorer, mais c’est une réalité. Le Hamas est donc un mouvement de résistance.
Pendant la guerre, en France, les activistes du BCRA gaulliste étaient, en grande partie d’anciens membres de l’Action Française antisémite et, un temps, sympathisante du fascisme. Cela n’en faisait pas des résistants, peut-être, des “terroristes” comme disaient les Allemands ?
Seuls ceux qui défendent l’oppression engendrant une résistance exigent des mouvements de résistance qu’ils soient parfaits, gentils, non-violents, voire un peu masochistes.
Quant à la libération des otages, qu’attend Israël pour libérer les siens, les 15.000 environ que son armée détient en prison sans procès ? C’est d’ailleurs, ce me semble, une des raisons pour lesquelles le Hamas refuse de libérer les siens.
Ce narratif est complêtement tordu.
Comme je vous l’ai déjà dit, je renonce à vous répondre point par point non par manque d’argument mais parce que vous vous êtes enfoncé à un point tel dans le mensonge et les fantasmes que toute discussion devient impossible.
Tant pis et adieu.
Mais vous ne répondez jamais à rien. Vous ne faites que défendre aveuglément sans jamais essayer de comprendre et de débattre. C’est bien là le drame de toutes les sectes.
100 000 tracts distribués par la france insoumise dans le 94 pour le cessez le feu et la libération des otages, qui dit mieux ?
C’est du gaspillage ! Les habitants du 94 n’ont aucun moyen d’action pour imposer un cessez-le-feu et la libération d’otages à un pays étranger.
Parce que se taire devant le crime, c’est mieux que gaspiller. C’est plus économique ? C’est ce que vous voulez dire ? “Silence, on tue” vaut mieux que dépenses de papier, d’encre et d’énergie ?
Ce serait nier le rôle du citoyen dans la république. Quand les gens s’organise par millions le gouvernement écoute ou s’en va…..Parler de paix n’est jamais un gaspillage face aux médias qui chantent la guerre 24h sur 24
paix partout dans le monde !
Facile de réclamer la paix, ce slogan est idiot ! La paix, la plupart des gens la souhaite mais sous quelles conditions sera-t-elle établie, c’est là que réside le problème et les divergences d’avis.
Je suis bien d’accord avec vous. Qu’aurait voulu dire la paix à tout prix en 1942 quand toute l’Europe était sous la botte nazie ? Que veut dire la paix en Ukraine aujourd’hui quand un cinquième du territoire ukrainien est occupé par la Russie. Que veut dire la paix en Palestine quand le territoire de celle-ci est l’objet d’une colonisation effrénée et, en cas de résistance, d’une répression démentielle ?
La paix, oui, mais dans le respect des droits, des libertés et de la justice sociale.
Personnellement, je n’ai jamais vu de manifestation en faveur du Congo, ni en faveur de l’Ukraine, ni du Yemen organisée par qui que ce soit de LFI.
Ni un tweet, alors que sur Gaza, ça pleut tout les jours.
Par aileurs, réclamer la paix n’a aucun sens. Tout le monde aime la paix. La paix en Ukraine, c’est quoi ? Que l’Ukraine dépose les armes ou que la Russie cesse son agression ?
A Gaza , il suffirait que le Hamas libère les otages et se rende et la paix serait immédiate.
Difficile de faire plus faux-cul.
Ah ! les otages ! Que c’est pratique. Et que c’est hypocrite.
Ces faux prétextes pour une action réelle, on les retrouve tout au long de l’histoire. Même parfois, on les invente : cf. les USA dans le Golfe du Tonkin en 1964, par exemple, ou Israël en 1967 prétextant l’arrivée de troupes égyptiennes près de sa frontière pour lancer la guerre des 6 jours.
Dans le cadre des prétextes réels, nous avons aussi la Nuit de Cristal que les nazis déclenchèrent après l’assassinat d’un diplomate allemand à Paris par un réfugié juif.
Les pires horreurs se drapent toujours dans la toge de la civilisation contre la barbarie. C’est ainsi que l’Europe conquit l’Afrique et qu’Israël a le droit de se défendre contre ceux qu’elle opprime.
Comment peut-on en arriver à raconter de telles stupidités et de tels mensonges ?
Et pourquoi ?
C’est un mystère.
Adieu.
Pourquoi des faits historiques, reconnus par les acteurs mêmes de ces tripatouillages de la réalité, deviennent-ils des mensonges sitôt qu’ils vous contredisent ?
Pour la stupidité, oui, cela ne fait aucun doute. À terme, c’est toujours le manipulateur qui se fait prendre à sa manipulation, le prestidigitateur à sa prestidigitation. Mais, il est vrai que certains continuent malgré tout de prendre des vessies pour des lanternes. Et comme disait Pierre Dac, à ce jeu-là, on se brûle.
Je vous propose ce petit test en pièce jointe.
Vous avez oublié :
Souhaitez-vous qu’Israël disparaisse ? réponse : non.
Êtes-vous Juif ? non
Considérez-vous que le pays des Juifs est Israël ? oui.
Alors vous êtes antisémite puisque vous considérez que votre État n’est pas celui des Juifs qui y vivent. Si vous vous dites ami des Juifs, arrêtez.
Que c’est triste de voir un vieux démago qui connait le sens des mots et sait que dans cette guerre il n’y a pas de génocide, entrainer tant de jeunes pleins d’enthousiasme sur une pente aussi perverse.
Ce vieux pervers n’a rien dit sur les 200 000 morts au Soudan, rien dit sur les 350 000 morts au Yémen, les millions de morts (!) depuis 15 ans en République Démocratique du Congo, etc…, et j’en passe des pires, mais il s’acharne sur un seul état au monde auquel la guerre a été imposé.
Le fait que ce soit le seul état majoritairement juif au monde (1 pour mille de la population mondiale !) est, bien entendu, un pur hasard.
Je vous réponds ici car vous avez fait en sorte qu’on ne puisse vous répondre sur votre commentaire concernant mon analyse de fond des rapports entre le sionisme et l’antisémitisme. Cela traduit combien vous êtes soucieux de comprendre et donc d’apporter une pierre à la résolution des problèmes.
Vous parlez de logorrhée dont vous trouvez les origines mystérieuses. Vous avez raison : l’identité des idéologies sioniste et antisémite donne envie de vomir et a un côté des plus mystérieux. Quoique ce mystère n’en est pas tout à fait un quand on regarde l’origine sociale des antisémites et des fondateurs du sionisme. J’avais oublié de préciser d’ailleurs que Herzl était anti-dreyfusard et avait dénoncé les manifestations de soutien à Dreyfus comme contraires aux intérêts du peuple juif. Voilà pour la loghorrée.
Les quelques décennies de travail sur l’histoire en général et de certains points particuliers, entre autres les divers nationalismes à travers le monde, m’ont amené à m’intéresser à la secte sioniste et les misères que cela a produit. Je n’ai donc jamais eu à faire un copier-coller. Ne cherchez donc pas d’autre original que l’histoire elle-même.
Vous faites une erreur quand vous croyez que l’accord Haavara a sauvé une partie de votre famille.
En fait, quand l’accord a eu lieu, le nazisme était en difficulté. Il s’était mis à dos une partie de l’armée en faisant assassiner un certain nombre d’officiers opposés à lui et la justice allemande venait de déclarer innocent de l’incendie du Reichstag le secrétaire général de l’Internationale Communiste Dimitrov, marquant ainsi sa volonté de maintien de son indépendance. Dans ces conditions, la riposte à l’appel au boycott des magasins juifs par les nazis était un véritable test. la proposition de l’organisation d’un boycott des produits allemands avait été lancée par l’organisation des vétérans juifs américains et reprise par la section américaine de l’OSM, dirigée par le rabbin Wise. L’accord Haavara fut donc un véritable coup de poignard dans le dos porté par les sionistes de Palestine à tous les anti-nazis.
Si ce boycott avait réussi, les nazis n’auraient jamais pu garder le pouvoir, encore moins produire les sinistres lois de Nuremberg en 1936.
L’OSM, en soutenant l’accord et en interdisant tout débat à ce sujet, a été la complice stupide du nazisme par inconscience du danger qu’il représentait, inconscience que l’on peut aussi constater pour une autre interdiction : celle de créer une brigade juive pour soutenir la République Espagnole agressée par les fascistes allemands et italiens.
Cette position de soutien fut aussi celle de la section allemande de l’OSM, dont je vous cite rapidement quelques logorrhées tirées de leur journal et citée par l’historienne américaine Lucy Dawidowicz dans son A Holocaust Reader :
“une réponse à la question juive vraiment satisfaisante pour l’État national ne peut être apportée qu’avec la collaboration du mouvement juif qui vise à un renouveau social, culturel et moral de la communauté juive”
“Pour ses buts pratiques, le sionisme souhaite pouvoir gagner la collaboration même d’un gouvernement fondamentalement hostile aux Juifs, parce que, dans le traitement de la question juive, il ne s’agit d’aucune sentimentalité mais d’un réel problème dont la solution intéresse tous les peuples et, dans le moment présent, en particulier le peuple allemand.
“La réalisation du sionisme ne pourrait être mise à mal que par le ressentiment des Juifs de l’étranger contre le développement allemand.
“La propagande de boycott, telle qu’elle est actuellement entreprise contre l’Allemagne de différentes manières, est essentiellement non-sioniste, parce que le sionisme ne veut pas batailler, mais convaincre et construire (…) Nos observations, présentées ici, reposent sur la conviction que, en résolvant le problème juif selon ses propres lumières, le gouvernement allemand aura une pleine compréhension d’une position juive candide et claire qui s’harmonise avec les intérêts de l’État.”
Voilà ce que défendaient les sionistes allemands sous le nazisme…
Quant aux buts pratiques, je laisserai David Ben Gourion les exprimer le 7 décembre 1938 au cours d’une réunion des dirigeants travaillistes sionistes :
“Si je savais qu’il serait possible de sauver tous les enfants d’Allemagne en les amenant en Angleterre, et seulement la moitié d’entre eux en les transportant en Eretz Israël, alors j’opterais pour la deuxième alternative. Car nous devons peser non seulement la vie de ces enfants, mais aussi l’histoire du peuple d’Israël.”.
Il y avait environ 500.000 Juifs en Allemagne en 1933. Selon l’historien israélien Yehuda Bauer, 44.537 émigrants légaux sont arrivés d’Allemagne et d’Autriche entre 1933 et 1938. Selon L’Encyclopedia Judaica, ils furent entre 1933 et 1945 55.000. Ce sont donc environ 10 % des Juifs allemands qu’a “sauvé” le Haavara. La même encyclopédie estime que 63.000 émigrants sont allés aux États-Unis, 40.000 au Royaume-Uni, 30.000 en France, 25.000 en Belgique et 25.000 en Argentine, soit un total pour ces seuls pays de 183.000. Et je passe sur d’autres points de chute à travers le monde comme Shanghai (16.000), l’Afrique du Sud (5.000). L’historien américain-allemand Herbert Strauss estime au total à 270.000, le nombre de Juifs ayant fui l’Allemagne. C’est donc seulement 20 % maximum d’entre eux qui sont allés en Palestine. On constate que le sionisme et son Haavara n’ont joué qu’un rôle mineur dans la protection du peuple juif allemand.
Loin de combattre les quotas imposés par les administrations américaines ou britanniques, ou carrément les interdictions d’arrivée comme à Cuba, l’OSM s’est battue becs et ongles pour la seule migration en Palestine. C’est ça l’aveuglement.
Votre famille a eu beaucoup de chance et c’est tant mieux. Sans le Haavara, elle serait probablement toujours chez elle en Allemagne.
“Sans le Haavara, elle (ma famille) serait probablement toujours chez elle en Allemagne.”
Vous vous fichez du monde !
Cessez d’abreuver ce courrier des lecteurs de votre fausse érudition et de vos obsessions monomaniaques.
A bon entendeur, salut !
Quelle était la taille de l’État d’Israël en 1948 ? Quelle est sa taille aujourd’hui ? Sur le territoire contrôlé par lui, quelle proportion y a-t-il de Juifs et de non-Juifs ?
C’est étrange comme la politique des gouvernements israéliens depuis bientôt 7 décennies prend un éclairage aveuglant dès que l’on répond à ces questions.
Il ne sert à rien de traiter d’antisémite ou de démagogue ou de quoi que ce soit d’autre ceux qui s’opposent au projet sioniste du grand Eretz Israel.
Quant à votre remarque sur la perversité qui consisterait selon vous à entraîner les jeunes sur une pente perverse (celle du soutien aux Palestiniens), elle est assez étrange à l’heure où une ville entière est réduite à l’état de cendres par les “jeunes pleins d’enthousiasme” de Tsahal armés dernier cri jusqu’aux dents . Ces jeunes de l’UEJF, qui soutiennent ce massacre en objectant un crime de guerre à ceux qui le dénoncent, ne vous semblent-ils pas eux dévaler à grande allure une pente réellement perverse, elle ?
Pour rappel, la grande majorité des Juifs de par le monde n’est pas israélienne et ne cherche pas à le devenir. Les jeunes de l’UEJF sont eux aussi une minorité parmi les étudiants juifs français. Il en va de même du CRIF pour l’ensemble des Français juifs. Le problème est que, à chaque fois que ces gens-là ouvrent la bouche, c’est pour parler au nom de tous les Juifs. De quel droit ???
Un dernier mot concernant Mélenchon. Vous lui objectez un silence de sa part sur un certain nombre d’horreurs à travers le monde. C’est seulement la preuve que vous ne l’écoutez jamais sur YouTube. Allez sur sa chaîne et vous pourrez corriger votre commentaire.
Je précise que je ne suis pas mélenchoniste du tout et je trouve énervant d’être contraint de dénoncer les calomnies dont il est régulièrement victime. Si vous voulez le critiquer, critiquez-le sur le fond et non sur l’apparence que certains médias mal intentionnés ne cessent de lui inventer.
Narratif vicié jusqu’à l’os.
Desolé, il y a tant de mensonges et d’erreurs, volontaires ou pas, dans ce post que je renonce à tout rectifier.
En réponse à votre dernier commentaire en date du 09 avril 2023 où, avec un courage remarquable,vous interdisez toute réplique, je suis très content de voir que vous êtes d’accord avec moi pour reconnaître que les propos tenus par les sionistes éminents que j’ai cités étaient toutes des contre-vérités.
Pour une fois, vous vous êtes montré apparemment bon entendeur.
Allez, encore un effort, rompez avec le sionisme. Vous avez suivi jusqu’ici le principe édicté par Laing, dans le cadre de l’antipsychiatrie, d’aller jusqu’au bout de ses fantasmes. Maintenant, il est temps d’en sortir.
Après avoir lu l’ensemble des commentaires, je remercie Yves Tripon de vous avoir mis le nez dans les délires de vos élucubrations, pseudos arguments pour tenter de justifier le génocide qui est en cours dans la bande de Gaza. Ces démonstrations argumentées et sourcées sont la meilleure réponse aux obscurantistes de tout bord.
Vous ne rectifiez jamais rien, parce que vous n’avez rien à rectifier.
Je n’essaye pas de rectifier parce que ce flot de contre-verités est si intenses que cela ne servirait à rien.
Et pourtant, je me suis astreint à relever un seul point qui relève de l’Histoire et me touche personnellement, celui des “accords Haavara” de 1934.
La réponse fut si lunaire que je suis maintenant persuadé que nous avons affaire à une personne profondément perturbée.
Autant éviter d’alimenter ces fantasmes qui relèvent de la psychiatrie.
Bien sûr, traiter d’antisémites ceux qui critiquent la politique d’Israël, l’occupation et la spoliation de la Palestine, le blocus de Gaza depuis plusieurs années et sa destruction méthodique, est la principale et unique défense de ceux qui soutiennent inconditionnellement la politique de ce pays.
Le fait que ce soit le seul état majoritairement juif au monde (1 pour mille de la population mondiale !) est, bien entendu, un pur hasard.
Mais l’action meurtrière du Hamas ne saurait non plus être défendue ou justifiée. L’une ne justifie pas l’autre. La paix ne peut reposer que sur deux états reconnus, par l’un et par l’autre.
Vous savez pertinement qu’il ne s’agit pas de “critiquer la politique d’Israël”. Les Israéliens le font déjà très bien eux-mêmes.
Le problème, c’est la focalisation inimaginable des haines contre ce pays (0, 1 % de la population mondiale) et le désintérêt pour les plus grands massacres qui se déroulent à travers le monde (déjà plus de 5 millions de victimes en République Démocratique du Congo, 400 000 au Yémen, plus de 200 000 au Soudan, etc…).
Il n’y a pas de hasard en la matière.
Quant à Gaza, vous êtes completement désinformé. Visiblement, vous n’y êtes jamais allé et vous suivez un narratif completement vicié. Personnellemnt, je suis allé pour la première fois à Gaza en … 1969. Et depuis, 3 autres fois.
Si vous le souhaitez, je peux vous racontrerce que j’y ai vu et comment cet endroit a évolué en 50 ans.
Est-il besoin d’aller à Gaza pour voir combien la ville a changé depuis début octobre 2023 ?
Non, “critiquer la politique d’Israël” est très difficile en Israël. Preuve en est la demande d’exclusion de la Knesseth d’un député affilié au Parti Communiste, qui a osé utiliser son mandat pour dénoncer ce que la CPI elle-même dénomme “menace de génocide”.
Quant à prétendre que dénoncer le sionisme serait de l’antisémitisme, c’est la preuve que vous connaissez fort peu l’histoire de ces deux mouvements et de leurs rapports entre eux.
Dès sa création, l’Organisation Mondiale Sioniste a été saluée par des organes comme l’Antisémite d’Alger ou la Libre Parole du sinistre anti-dreyfusard Drumont. Il est vrai que Herzl devait expliquer au ministre de l’Intérieur du Tsar, qui venait de commettre le pogrom de Kychinev, que le régime tsariste avait tout intérêt à soutenir la création d’un foyer national juif en Palestine s’il ne voulait pas que les Juifs russes deviennent des révolutionnaires.
Ce foyer national juif fut reconnu en 1917 par le plus antisémite des ministres anglais, Balfour, qui, quand il était Premier Ministre en 1905, avait défendu et obtenu devant le Parlement que les Juifs russes soient interdits d’immigration en Grande-Bretagne. Cette reconnaissance valut d’ailleurs la démission du seul ministre juif du gouvernement.
En 1919, le pogromiste ukrainien Petlioura, responsable de l’assassinat de milliers de Juifs lors de la guerre civile en cours avant d’être chassé par les ukrainiens rouges, avait un ministre sioniste responsable des affaires juives.
Mais le pire fut l’accord Haavara en 1934, qui s’appliqua jusqu’en 1939.
Cet accord se fit entre la section palestinienne de l’OSM et le gouvernement nazi.
Les nazis craignaient que la campagne de boycott des produits allemands, que s’efforçaient de lancer les organisations antifascistes en particulier aux USA, ne leur aliène le soutien indispensable du patronat allemand. De leur côté, les sionistes de Palestine se retrouvaient dans une situation financière catastrophique et un début de baisse démographique de la population juive de la région. Aussi proposèrent-ils aux nazis de s’occuper de distribuer les produits allemands au Proche-Orient en échange d’une expulsion des Juifs allemands en Palestine.
L’astuce consistait à créer un fonds financier où les Juifs allemands épargnaient de l’argent, fonds servant à acheter des biens allemands, qui étaient livrés en Palestine au nom d’une société locale juive. Arrivé à un certain montant d’épargne, des visas et autorisations de migrer étaient attribués à l’épargnant.
Cet accord rencontra trois problèmes : 1) l’hostilité des antinazis, y compris au sein du mouvement sioniste ; 2) les quotas imposés par les Britanniques, qui jouaient des Juifs contre les Arabes et vice-versa pour maintenir leur contrôle sur cette région proche du Canal de Suez et des champs pétroliers irakiens ; 3) le refus de l’immense majorité des Juifs allemands d’émigrer en Palestine, soit par désir de rester dans leur pays, soit par préférence pour migrer aux Amériques ou en Europe occidentale.
Son application permit néanmoins de briser le mouvement de boycott au sein du mouvement sioniste, d’éloigner tout risque de déstabilisation du régime nazi et de rétablir les finances de la section palestinienne de l’OSM. Elle entraîna par contre l’assassinat de son maître-d’œuvre par deux sionistes du courant révisionniste, qui fut exclu de l’OSM. Elle ne sauva pas les Juifs allemands, car, seuls ceux ayant les moyens de financer leur départ, purent en profiter. D’ailleurs, ceux qui en avaient les moyens, choisirent à plus de 80 %, de migrer ailleurs qu’en Palestine.
Dans le parti nazi, cette politique rencontra un certain soutien au point que les nazis envoyèrent des émissaires en Palestine afin de vérifier la possibilité d’un soutien plus marqué à l’égard de l’émigration en juive en Palestine. C’est ainsi que le futur responsable de la “solution finale”, Eichmann vint en Palestine avant d’en être expulsé par les Britanniques.
L’extermination des Juifs d’Europe, s’il est probable que Hitler y était dès le départ favorable, ne put s’imposer qu’en 1943, quand toute perspective d’expulsion s’avéra impossible.
À ce sujet, il convient de distinguer certaines choses.
D’abord, l’antisémitisme ne doit pas être confondu avec l’antijudaïsme. Le premier est raciste, le deuxième religieux. Un Juif cesse d’être juif dès qu’il se convertit. Par contre, pour l’antisémite, converti ou non, un Juif reste Juif jusqu’à sa mort.
L’antisémitisme est né dans les années 1870 en Allemagne quand la Prusse aristocratique a fondé l’Empire Allemand sur la base nationaliste du Blut und Boden, du sang et du sol, par opposition à la conception universaliste née lors de la Révolution Française et reprise lors du Printemps des Peuples de 1848 du seul droit du sol, indépendamment de tout autre critère. C’est de cette idéologie qu’est née l’idée du “Volk” uni par le sang.
Cette idéologie avait pour les Junkers prussiens l’avantage de justifier toute une hiérarchie partant de l’Empereur jusqu’au citoyen, donner tout pouvoir au Kaiser, d’interdire au Parlement de nommer le gouvernement, de décider qui était du “Volk” et qui ne l’était pas et de créer deux types de citoyen, celui appartenant au “Volk” et celui n’étant que l’hôte du Volk.
C’est cette idéologie qui, poussée à l’extrême, amena à la conception que, qui ne participe pas du “Volk” en est forcément son ennemi. C’est ce raisonnement idéologique qui aboutit à une véritable déclaration de guerre à tous les exclus du “Volk” et aux massacres des tziganes, des Juifs, des opposants politiques et des divers impurs (malades génétiques ou mentaux, par exemple). C’est dans le cadre de cette “guerre idéologique” que s’inscrit la Shoah, l’Holocauste ou tout autre nom désignant le génocide des Juifs d’Europe.
Mais, malheureusement, c’est aussi cette idéologie du Blut und Boden que reprit Herzl.
L’idée selon laquelle un peuple ne peut exister que s’il dispose d’un territoire à lui repose sur cette idéologie. Or, le peuple juif ne répondait pas à cette conception. Il fallait donc lui trouver, pour qu’il continuât d’exister selon Herzl, une terre, un Boden.
Dans un premier temps, Herzl fut en faveur de reprendre l’idée d’antisémites britanniques d’expulsion des Juifs en Ouganda. Mais cette solution apparaissait trop comme la reconnaissance d’une capitulation face à l’antisémitisme. Et la majorité des sionistes s’y opposa farouchement. L’OSM fut sauvée de l’éclatement par la mort de Herzl.
La notion de Blut und Boden, version juive, avait besoin d’un socle idéologique supplémentaire. Ce fut la Bible. Et les sionistes s’emparèrent de l’histoire antique de Palestine, quitte à la déformer considérablement. Ainsi, selon eux, la diaspora aurait commencé avec la destruction par les Romains du second Temple de Jérusalem suite à une révolte au milieu des années 50 de notre ère. Les Romains auraient expulsé les Juifs de Palestine. Le problème, c’est que cela est faux.
D’abord, les Romains, grands massacreurs devant l’histoire, ont seulement mis au pas la région. Ensuite, la diaspora remonte à 700 ou 800 avant notre ère. Elle se fait en parallèle de celle des Phéniciens, mais à la différence de ces derniers et de la diaspora grecque, elle ne s’articule pas autour de la création d’un comptoir devenant cité regroupant diverses communautés, mais dans l’intégration en tant que communauté parmi d’autres dans une cité existante.
Cette diaspora forme donc un réseau de communautés dont les activités s’articulent autour des échanges commerciaux. Ces échanges ont besoin de règles et ces dernières, comme dans toutes les sociétés pré-industrielles, sont fixées par les principes religieux. Comme partout, alors, la religion dicte le droit. Les synagogues jouent donc un rôle central dans ces communautés et quand le royaume de Judée devient le plus puissant de Palestine, sa capitale Jérusalem devient le lieu où, au IIIe siècle avant notre ère, se rédige la Bible, qui pose par écrit ces règles en les articulant autour d’une mythologie unificatrice. Le temple devient donc le centre de l’édiction des règles que les synagogues font respecter et souvent adaptent à la réalité locale.
Avec la destruction du Temple, l’alternative est simple : soit la diaspora s’étiole et le peuple réseau juif disparaît, soit on trouve une solution permettant aux synagogues de maintenir le fil inter-communautaire juif. La première solution débouche sur la fondation des christianismes. La seconde, par la rédaction en araméen, traduite ensuite en hébreu (langue devenue uniquement liturgique, car plus personne ne la parle) de la Bible et de son explication par le Talmud.
C’est ainsi que le peuple réseau juif va se maintenir et même s’étendre jusqu’en Inde, en Afrique et en Chine, et dans quelques cas, amener à la création de royaumes juifs, comme en Arabie et dans le Caucase. Mais ces royaumes participent avant tout de ce peuple réseau.
Cette formation en réseau amène aussi à toutes sortes d’échanges avec les communautés environnantes non-juives. Et c’est ainsi que des langues juives vont apparaître, fruit de ces échanges quotidiens où les Juifs intègrent la langue de leur pays et la mêlent à l’hébreu liturgique, socle linguistique de leur communauté spécifique. C’est ainsi que naît le yiddish, le ladino, etc.
Tant que ces communautés et le réseau sur lequel elles s’appuient apportent des biens permettant aux classes dominantes locales de prospérer, elles sont protégées. Mais, en Europe, avec le développement de la bourgeoisie aux XIe et XIIe siècles, les choses changent.
Les marchés, jusque là monopoles des communautés juives, deviennent concurrencés par des Chrétiens et le développement des échanges internationaux amènent la naissance des foires. Une grande partie des communautés juives se disloquent alors et beaucoup se convertissent pour pouvoir poursuivre leur activité. C’est ce qui se passe entre autres en France où la communauté troyenne par exemple, dont la synagogue est dirigée par un des plus grands penseurs juifs, Rashi, disparaît sans répression en l’espace de deux générations. C’est le cas dans la vallée du Rhin où la majorité des communautés disparaît, à l’exception d’une minorité à l’activité réduite à la marginalité. C’est le cas aussi en Angleterre où, là, la minorité qui résiste est carrément expulsée. Le royaume de France fait aussi de même sous Saint Louis mais, comme en Angleterre, ces expulsions sont des échecs. C’est essentiellement la pression économique qui décide ou non du maintien des communautés juives.
En Allemagne, l’ensemble des communautés se heurte à une bourgeoisie chrétienne des plus dynamiques, dont les cités se regroupent en réseau, comme la Hanse. Les communautés juives ne doivent leur maintien que par le départ en Pologne où la double couronne lituano-polonaise a besoin de collecteurs d’impôts. C’est ainsi que de véritables villages juifs vont être créés dans ce qui sera appelé plus tard le Yiddishland.
Mais leur rôle d’agents fiscaux entraînent aussi la haine des paysans locaux ukrainiens qui finissent par se révolter contre eux et opérer les premiers pogroms. Cette jacquerie ne provoque pas la disparition de la communauté juive, mais sera le socle idéologique d’un nationalisme ukrainien antisémite au XIXe siècle jusque dans les années 1950, date de sa destruction physique par l’armée soviétique.
C’est cette communauté juive qui va développer en Europe toute une culture axée autour de la langue yiddish.
Si elle rêve de l’antique Israël (l’an prochain à Jérusalem), elle conçoit un “retour” à la terre promise , une fois celle-ci rendue aux Juifs par Dieu ayant envoyé son Messie. Pour ce qui concerne la libération concrète, c’est plutôt vers la lutte contre l’antisémitisme et l’organisation des travailleurs juifs au sein du Bund, dont le slogan est “notre terre est sous nos pieds”, qu’elle se tourne. Et quand la révolution d’Octobre donne la complète égalité des droits, c’est vers elle que se tourne la majorité des Juifs d’Europe.
Et les années 1920 et 1930 vont être un âge d’or de la culture yiddish.
C’est en yiddish que la majorité des rescapés du génocide parlait.
Quand ils ont voulu récupérer leurs biens, ceux-ci avaient été soit détruits soit volés. Ils n’avaient plus rien. Leurs villages avaient été souvent rasés, leurs familles massacrées. Quand ils revenaient, ils étaient en butte au rejet, voire aux pogroms, comme ce fut le cas en Pologne. Ils n’aspiraient plus, dans leur immense majorité, qu’à une seule chose : partir.
Mais partir pour où ?
Quand ils se tournaient vers la Grande-Bretagne ou les USA ou l’Amérique latine, ils se heurtaient à des “quotas” édictés par des administrations antisémites, qui, pour certaines, appliquaient ces limitations bien en deçà des textes. Ce fut ainsi que les propositions des sionistes de migration en Palestine commencèrent à apparaître comme une solution.
Cette migration rencontrait l’hostilité de la Grande-Bretagne qui voulait garder son contrôle sur la région, mais avait de plus en plus de mal à financer une occupation face à la résistance arabe et sioniste. Or, la Méditerranée orientale était stratégiquement essentielle au commerce mondial de par la présence du Canal de Suez.
À l’époque, la grande crainte des puissances occidentales était une déstabilisation de la région.
Si la Turquie était stable et si l’Égypte semblait solidement tenue par la dictature sanglante du roi Farouk, il n’en allait pas de même de la Grèce, dont la résistance, majoritairement communiste, s’opposait au rétablissement de la monarchie et n’obéissait pas aux ordres de Staline de capituler face aux armées britanniques et américaines. Dans ces conditions, il était vital que la Palestine se stabilise. Or, les Britanniques n’en avaient plus les moyens.
C’est ainsi que l’idée d’un partage entre arabes et Juifs devint le projet de l’ONU.
Mais un tel partage ne plaisait ni aux sionistes ni aux arabes. Seule la concession d’un État spécifiquement juif permit l’assentiment des premiers, mais ce fut la raison même du refus des seconds.
Si les Arabes, essentiellement jordaniens, reçurent le soutien à peine voilé des Britanniques, les sionistes, eux, reçurent celui des Soviétiques, qui, via les Tchèques, leur livrèrent des armes dernier cri. Staline, qui, au même moment, se lançait dans une campagne antisémite (l’affaire des blouses blanches, par exemple), avait tout intérêt à “régler” la question du retour des Juifs chez eux. Les pogroms avaient été réprimés très violemment par l’armée rouge, mais cette répression ne résolvait rien. Et l’idée d’encourager les Juifs à partir de chez eux, du Yiddishland, apparut aux Soviétiques comme la solution la plus simple. D’où le soutien à l’État sioniste.
La guerre qui s’ensuivit devint d’emblée guerre de conquête, dénommée “d’indépendance” et se traduisant par l’expulsion des Palestiniens de leur terre.
Et c’est ainsi que le sionisme parvint à créer un État, profitant d’une tentative de génocide perpétrée par les nazis, dont il avait été le collaborateur inconscient et insensé, cela du fait de l’adoption d’une idéologie nationaliste élitiste née en Prusse, et par voie de conséquence antisémite.
Cet État prétend être un havre, un abri pour les Juifs face à l’antisémitisme, mais en fait il se nourrit de celui-ci.
Il prétend permettre l’épanouissement plein et entier du peuple juif. Mais quel est l’endroit où les Juifs sont les plus en danger, sinon en Israël même ? Et que veut dire épanouissement quand la langue qui est parlée en Israël est une langue artificiellement construite et dont les seules références sont un livre mythique racontant l’histoire mythique d’un peuple mythique, au détriment de l’histoire réelle du peuple juif porté dans sa langue réelle en 1948, le yiddish.
Depuis lors, l’État d’Israël est resté ce qu’il était à sa naissance : un pantin au service d’intérêts politiques et économiques du capitalisme occidental. Mais ce pantin est animé par une idéologie civilisationnelle digne du colonialisme du XIXe siècle, doublée d’une conviction d’une divine destinée. Tant que les Juifs d’Israël resteront englués dans cette boue, ils ne connaîtront jamais la paix.
Aujourd’hui, des ultra-sionistes dirigent Israël, tellement ultra que certains en Israël les dénomment “nazis”.
Le martyr des Gazaouis est en train de leur aliéner une très grande partie des Juifs du monde entier qui ne savent plus quoi penser et dont beaucoup se détachent de cet État, qui n’est pas le leur. Déjà, Israël connaît plus de départs que d’arrivées. Et cette question de déficit démographique hante la tête des gouvernants, qui rêvent d’expulser et au besoin génocider tout ce qui n’est pas juif, d’où les nouvelles lois discriminant Juifs et non-Juifs en termes de droit. Mais c’est là une fuite en avant dont la seule issue est la défaite du sionisme d’une manière ou d’une autre.
Cette situation n’est pas sans rappeler celle qu’ont vécu les Sud-Africains.
Les Afrikaners vivaient dans la double conviction de leur supériorité raciale et que tout compromis aboutirait à leur disparition. On sait ce qu’il en est aujourd’hui. Si Israël ne suit pas la même voie et ne reconnaît pas que son territoire est aussi celui de la Palestine, il est à craindre que la guerre que mènent ses dirigeants sionistes contre les Palestiniens s’étendent en une guerre civile au sein même de la communauté juive israélienne.
Il serait peut-être temps pour certains des défenseurs d’Israël d’en prendre conscience.
D’où provient donc ce très long “copier-coller”. Et pourquoi le mettre ici ?
Qu’est-ce qui vous pousse à ce genre d’action ?
Aucun autre sujet n’a jamais déclenché une telle logorrhée.
Tout cela est très mystérieux.
Je ne répondrai pas sur le fond complêtement vicié de ce texte qui, visiblement n’est pas de vous. Ce n’est pas le lieu adéquat et je renonce à redresser tout ce qui y est tordu.
Juste un détail : vous faites grand cas de “l’accord Haavara” dont vous tordez bien entendu le contenu et le sens. Sachez qu’une partie de ma famille a eu la chance d’en profiter et qu’elle lui doit la vie.
Sur ce, à bon entendeur, salut !
A ses brave jeunes qui crois encore au père noël. Mr Mélenchon et un bateleur de foire qui vie à vos dépend (dans la vie il y a ceux qui touche et ceux (les c.. qui paye).
Ah ! ces réalistes qui pensaient en 1788 que le royaume de France était éternel…
Certains veulent toujours plus de morts. La france insoumise demande un cessez le feu total et la libération des otages. Nous sommes d’ailleurs les seuls à le revendiquer sur les murs de nos villes. Contre le souffrance des gens une première solution : la paix !
LFI essaye de sauver la mise au Hamas et “oublie” les 150 otages, dont des Français qu’il sacrifie à sa démagogie.
On à le droit de Rêver la réalité et tout autre quant vous aurez éradiquer les extrémistes de tout bord on en reparlera.
Contrairement à ce qui est écrit sur l’affiche, pas un seul mot n’a été dit sur les otages.
LFI se fait complice du terrorisme islamiste.
Bonsoir,
Et bien Mr “Capri”, au moins ici (en lien ci-dessous) tout comme plus de 69 000 autres personnes, le 5 mars 2024, vous pouvez non seulement le lire mais également l’entendre dire sur la chaine Public Sénat par #MathidePanot députée de la 10e circonscription du Val-de-Marne , présidente du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale.
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Public Sénat
@publicsenat
Gaza : “Nous sommes pour la libération des otages et que l’on arrête ce qui est peut-être le premier génocide du XXIè siècle”, affirme la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale -MathildePanot @publicsenat
8:25 AM · 5 mars 2024 – 69,2 k vues
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Nb: Une simple recherche via un MR m’a permis de trouver ce que vous n’entendez nulle part vraisemblablement.
A votre service.
Bien cordialement.
#OlivierGuillotin
#FresnesInsoumises
Ah ! le terrorisme islamiste. Le mot est lancé. Oui, le croquemitaine peut être dangereux. Nous le savons à Paris. Mais aujourd’hui, sur qui s’abat la terreur ? Qui se fait assassiner par dizaines de milliers ?
Qui est complice du crime ?
Mais, comme d’habitude, il n’y aura pas de réponse de la part de Capri. Le terrorisme est toujours dans un seul sens, pour lui. Que vaut la vie d’un Gazaoui ? Défendre les victimes, quand elles ne sont pas du bon côté, c’est bien connu, c’est de l’antisémitisme.
Et, dans ce cas précis, c’est encore pire : vous êtes pour le terrorisme islamiste. CQFD. Tout est dit.
100 000 tracts distribués dans le 94 pour le cessez le feu et la liberation des otages
Dragon,
comme disait ma grand-mère, ceux qui veulent trouvent des moyens, les autres des excuses. Et puis il y a la grande masse inutile, comme vous, qui sont sur le côté, rageux, qui commentent sans rien faire d’autres que critiquer ceux qui essaient.
Et vous en attendez quoi de vos tracts distribués dans le 94? C’est sûr, ça va changer la face du monde! A part polluer nos trottoirs et abattre des arbres pour faire du papier, je suis désolée de vous dire qu’il n’y aura pas d’autres effets. Vous êtes vraiment des comiques ! Le pire c’est que je suis sûre que vous croyez à l’utilité de vos actions. Et mettez vous un peu à la page, les tracts, c’est complètement dépassé
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