Alors que le passage de la flamme olympique en Val-de-Marne s’affine, le maire de Gentilly réclame de modifier le parcours dans sa ville. Pour l’heure, il est seulement prévu que la flamme s’arrête au siège de Sanofi, s’agace l’élu.
En principe, la flamme olympique ne devait même pas passer dans le Val-de-Marne, qui n’accueille pas d’épreuve olympique. Comme les autres départements qui n’accueillent pas de compétitions, le Val-de-Marne a déboursé 180 000 euros pour que le flamme le traverse, afin de ne pas bouder la fête.
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Alors que le parcours de la flamme se précise, au sein des villes, le maire de Gentilly déplore que le passage de la flamme dans sa commune ne s’arrête qu’au siège de Sanofi, et interpelle le président du Comité des Jeux, Tony Estanguet, et la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, pour changer le parcours gentilléen.
“La ville de Gentilly regrette qu’à l’occasion du passage de la flamme olympique sur son territoire le 21 juillet prochain, la population de notre petite ville populaire soit tenue à l’écart de cet événement. En effet, seule une poignée de personnes admises au siège gentilléen du groupe Sanofi, sponsor «premium» des Jeux Olympiques et Paralympiques, pourront profiter du passage de la flamme olympique. La ville de Gentilly porte pourtant une proposition alternative qui permettrait aux enfants et aux familles de notre ville de partager ce moment d’exception, en accueillant la flamme sur le stade Maurice-Baquet, après son passage au siège attenant de la société multinationale”, interpelle Fatah Aggoune, maire DVG de Gentilly.
“Alors que le Ministère et le COJO multiplient les déclarations pour évoquer des Jeux populaires et
inclusifs, capables de fédérer largement, c’est le signal inverse qui est adressé au pays et aux quartiers populaires”, estime l’élu.
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