Le maire de Sevran, Stéphane Blanchet, et le président du département de Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel ont écrit à Léon Marchand pour que la piscine héritée des JO implantée à Sevran puisse porter son nom, selon un courrier dont l’AFP a eu copie.
Le bassin de 50 mètres où le nageur français a remporté cinq médailles dont quatre en or doit en effet être accueilli à Sevran. Un bassin de 25 mètres est aussi légué par le comité d’organisation des JO à la ville de Bagnolet dans ce département défavorisé et en manque d’infrastructures.
Un troisième projet de legs n’a jamais pu voir le jour.
“Le bassin temporaire installé à La Défense Arena où vous avez ébloui le monde entier, sera réimplanté à Sevran pour moderniser et agrandir une piscine municipale qui n’a pas été rénovée depuis les années 70”, écrivent les deux élus dans ce courrier saluant “la performance” du nageur “qui a fait vibrer tout le pays”
“Sous réserve de votre accord, nous souhaiterions donner votre nom à ce nouvel équipement aquatique, qui deviendra ainsi une piscine olympique, en hommage à votre performance historique”, ajoutent-ils, une démarche visant à “inspirer les jeunes qui y apprendront à nager”.
Au nom de l’héritage des JO, une poignée de nouvelles piscines ont été construites et des bassins rénovés dans ce territoire qui compte actuellement 60 m2 de bassin pour 10 000 habitants contre 260 m2 au niveau national.
Les deux élus invite également le nageur “pendant et après les Jeux, pour célébrer ensemble ses exploits qui nous remplissent de fierté”.
La ville de Toulouse, où a été formé le nageur, a récemment écrit à Macron, à Amélie Oudéa-Castéra ainsi qu’au patron du Cojo Tony Estanguet pour récupérer aussi un des trois bassins olympiques. Interrogé récemment sur le sujet, le Cojo a expliqué que le processus, entamé en 2021, était clos.
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