Le groupe ADP a présenté ce mercredi 21 février son projet pour l’aéroport d’Orly à l’horizon 2035. L’ambition ? Décarboner l’activité – au sol. Le groupe table aussi sur une croissance de 16% des passagers. Des annonces qui arrivent en plein bras de fer entre les professionnels de l’aérien et les territoires locaux à propos du nombre quotidien de décollages-atterrissages et des horaires de couvre-feu pour réduire le nombre de décibels la nuit.
À l’heure de l’indispensable transition énergétique, le secteur de l’aérien doit se repenser à grande vitesse pour se verdir tout en maintenant son modèle économique. Pour sa part, le groupe Aéroports de Paris, détenu essentiellement par l’État, a sa feuille de route : “2025 Pionneers”. Celle-ci prévoit notamment une diminution moyenne de 10% des émissions de CO2 lors du roulage des avions (à Orly et Roissy), le développement des transports en commun et des modes doux pour accéder aux aéroports et encore des constructions aéroportuaires bas-carbone.
Dans ce contexte, ADP a dévoilé ce mercredi les grandes lignes de sa stratégie pour l’aéroport d’Orly, dont la particularité est d’être situé à proximité immédiate du tissu urbain, à seulement 15 km du centre de Paris.
“Futur durable”, “décarbonation”, réduction des impacts”, “transition environnementale”, “sobriété”... le vocabulaire est clair : il s’agit de verdir.
Zéro émission nette de gaz à effets de serre – au sol –
Concrètement, l’objectif à Orly est d’atteindre le zéro émission nette – au sol – dès 2030. À défaut de maîtriser les émissions de ses clients dans le ciel, l’opérateur entend donc faire le maximum à terre, en partenariat avec les entreprises qui travaillent à l’aéroport. Une “alliance environnementale” qui regroupe 40 partenaires agit donc en ce sens, avec 5 objectifs chiffrés. Voir ci-dessous.
5 engagements pour réduire l’empreinte environnementale au sol
- 0 émission de CO2 nette au sol à l’horizon 2030
- 30% de surfaces dédiées à la biodiversité
- -6 décibels en bords de nuit (22h – 23h30)
- -40% sur les consommations d’électricité, de chaud et de froid en 2030 dans les aérogares
- 80% de déchets non dangereux valorisés en 2030.
Pour réduire la voiture : le métro et des navettes
“Une première révolution aura lieu dès le mois de juin avec l’arrivée de la ligne 14 du métro au cœur de l’aéroport, préfigurant la transformation totale des accès”, anticipe Augustin de Romanet, président du groupe, dans un communiqué. Actuellement, en effet, “près de 70% des passagers et 90% des salariés viennent en véhicule individuel faute de transports collectifs alternatifs”, chiffre ADP, précisant que “plus de 40% des émissions au sol de CO2 de l’aéroport sont aujourd’hui liées aux accès routiers.”
La ligne 14 du métro, dont la gare aéroportuaire devrait accueillir 95 000 voyageurs chaque jour, L’aéroport sera ensuite desservi par la ligne 18 (boucle vers Massy TGV en 2027 puis Saclay et Versailles en 2030). Le tramway T7, qui dessert déjà Orly depuis Villejuif, se prolongera par ailleurs jusqu’à Juvisy en 2029. “Nous projetons de doubler la part de passagers accédant à l’aéroport par les transports collectifs et de quadrupler celle des salariés”, indique ADP.
Au-delà de ces transports collectifs, ADP compte développer son propre système de navettes “pour desservir les terminaux et faciliter l’accès aux différentes zones d’activité.” En parallèle, seront créés quatre parkings à 1 km de l’aéroport, reliés par navette. Les déposes-minutes s’effectueront alors depuis ces parkings distants. L’accès direct en voiture au terminal sera en revanche réservé aux publics prioritaires (personnes handicapées, stationnement de longue durée) et conditionné au “critère de verdissement du véhicule”. Concernant l’accès au dernier mètre des taxis et VTC, “des travaux vont s’ouvrir avec les représentants des professions pour définir les règles de circulation”, indique ADP.
Biodiversité
Concernant la biodiversité, elle est encouragée depuis déjà plusieurs années sur les terrains qui entourent les pistes. Sur le sujet, ADP annonce la plantation de 900 arbres supplémentaires et de 17 000 m2 de haie champêtre.
Lire : Comment l’aéroport d’Orly évite les collisions d’avions avec les oiseaux
Et : De la biodiversité des friches qui longent les pistes d’aéroport : l’exemple d’Orly
Développement du réseau de chaleur
D’ores et déjà, l’aéroport s’appuie sur un réseau de chaleur alimenté par un puits de géothermie (30% de la chaleur de l’aéroport) ou encore récupération de la chaleur issue de l’incinérateur de déchets Rungis (35% de la chaleur de l’aéroport). En complément de ces installations, ADP prévoit demettre en service un second puits de géothermie et de construire une usine de méthanisation à partir des biodéchets de l’aéroport, du marché de Rungis, et de 10 communes riveraines pour alimenter un réseau de chaleur partagé avec ces dernières.
Cap sur l’hydrogène
En termes d’énergie, l’enjeu majeur, car il ne concerne cette pas que le sol, mais bien la pollution aérienne des avions, qui reste très majoritaire, concerne le virage vers l’hydrogène, qui devrait faire partie du mix énergétique futur pour décarboner l’aviation. Ce qui implique d’en organiser la logistique. Dans ce contexte, ADP prévoit de réserver 20 hectares pour “le déploiement de l’hydrogène”.
+16% de passagers en 2035, par rapport à 2023
Si le groupe indique en préambule que son projet Paris-Orly 2035 “n’est pas un projet de développement conçu pour accueillir davantage de trafic”, il table néanmoins sur “une augmentation modérée du nombre de passagers accueillis, de l’ordre de +16% en 2035 par rapport à 2023.” Ceci “sans mouvements supplémentaires” (atterrissages et décollages), par rapport à 2018, date à laquelle ce nombre s’établissait à 229 000. Ceci grâce à des avions plus grands mais aussi mieux remplis, indique l’aéroport. “Le nombre moyen de passagers par aéronef a déjà beaucoup progressé ces dernières années, il était de 158 en 2023, contre 116 en 2020”, compare ADP.
Mouvements et créneaux : une interprétation différente de l’arrêté officiel
Concernant le nombre de mouvements (atterrissages ou décollages), le sujet fait débat depuis des années entre les élus de villes riveraines et l’aéroport, chacun interprétant à sa façon l’arrêté de 1994 destiné à réglementer le volume d’activité. L’article 1 de cet arrêté fixe, en effet, à 250 000 le nombre maximum de créneaux horaires par an, tout en indiquant dans ces considérants “qu’il convient, pour protéger les riverains contre les nuisances sonores, de fixer le trafic de l’aéroport d’Orly à environ 200 000 mouvements par an.” Voir l’arrêté de 1994
“À l’époque, pour limiter le trafic d’Orly à 200 000 mouvements, il fallait prévoir 250 000 créneaux, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Actuellement, Heathrow arrive, par exemple, à quasiment autant de mouvements que de créneaux”, défend Didier Gonzales, maire LR de Villeneuve-le-Roi et fervent défenseur d’une limitation du trafic aéroportuaire au côté des associations de riverains.
ADP, de son côté, s’appuie sur l’article 1 du règlement et non ses considérants.
Le nombre de 250 000 créneaux a depuis été gravé dans le marbre de la loi, en 2019.
Lire : Une loi pour limiter le trafic à l’aéroport d’Orly
Concernant l’amélioration du service aux passagers, ADP se fixe comme priorité d’assurer un taux d’avions au contact (accessible par passerelle et non par navette) de 90% pour tous les types de vol. Ce taux, de 88% au global, est actuellement de 56% pour les vols internationaux. Cela passera notamment par la création d’une nouvelle salle d’embarquement connectée à Orly 2, “permettant de transformer 6 postes avions à embarquement par bus en 6 postes avions à embarquement par passerelle au contact.”
Enjeu foncier
Alors que l’aéroport dispose de 80 hectares de réserves foncières (auxquelles s’ajoutent quelques bâtiments à convertir) désormais desservies par le métro, le gros enjeu d’ADP à Orly est aussi de valoriser cette surface. Une opportunité d’aménagement qui sera réfléchie avec les territoires voisins, pour développer l’emploi et le “dynamisme économique”, promet ADP.
Le sujet qui fâche : la grosse pollution sonore
Dans ce nouveau chapitre vert qui s’ouvre à l’aéroport d’Orly, reste “le” sujet qui fâche le plus les populations avoisinantes : le bruit des avions qui décollent et atterrissent. Une plaie pour les riverains qui entendent ces vrombissements à quelques minutes d’intervalle de 6h à 23h30 chaque jour. Le maigre couvre-feu, de 23h30 à 6h, n’offre ainsi que 6h30 de répit, au grand dam des habitants qui rêveraient de quelques heures supplémentaires dans le calme.
Alors que les conséquences de la pollution sonore sur la santé publique sont documentées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et que le bruit des avions d’Orly dépasse le seuil recommandé dans le secteur avoisinant, l’État a lancé une Étude d’impact selon l’approche équilibrée (EIAE) pour réduire le bruit de 6 décibels la nuit autour de l’aéroport.
Cette étude, menée par CGX Aero, spécialiste des traitements de données aéronautiques, a abouti à trois scénarios dont deux modifieraient les horaires de couvre-feu.
Encourager financièrement les avions moins bruyants
Le scénario A consisterait essentiellement à encourager les avions les plus silencieux et à interdire les modèles les plus bruyants le soir. “Autant dire de la flûte”, fustige Luc Offenstein, président de l’association OYE 349, ANA et vice-président du Drapo. Une hypothèse qui aurait en revanche la préférence des professionnels de l’aérien. Sur la question du bruit, ADP rapelle du reste ses actions pour encourager les avions moins bruyants, comme l’incitation au renouvellement des flottes “via une modulation des redevances aéroportuaires en fonction des performances acoustiques des avions”. ADP explique aussi avoir lancé un groupe de travail sur les sorties retardées de trains d’atterrissages.
Vers un allongement du couvre-feu
Le scénario B ferait commencer le couvre-feu décollage dès 23 heures, mais sans modifier les atterrissages. Le scénario C irait plus loin en fixant le couvre-feu à 23 heures, pour les atterrissages comme les décollages. Dans cette hypothèse, qui a la faveur des associations de défense des riverains et des élus locaux, 6 600 vols seraient alors décalés en journée. La “moins mauvaise des hypothèses”, pour Didier Gonzales, qui plaide pour ce couvre-feu total à partir de 23 heures tout en réclamant le respect de l’esprit de l’arrêté de 1994, qui tablait sur 200 000 mouvements. L’élu regrette, en effet, que le cabinet CGX ait choisi de partir de l’hypothèse des 230 000 mouvements de 2018 et non de l’objectif de 200 000 mouvements. Un regret partagé par Luc Offenstein, dont les associations réclament de manière constante 1 heure de couvre-feu en plus et le respect des 200 000 mouvements. “Sans compter que des avions sont régulièrement en retard et arrivent hors couvre-feu”, ajoute le président d’OYE 349.
Après plusieurs réunions entre les différentes parties prenantes, la balle est désormais dans le camp de l’État à qui il reviendra de trancher. De leur côté, élus et associations ont cosigné un courrier à la préfète, demandant d’allonger le couvre-feu d’une heure et de respecter les 200 000 mouvements.
Les élus ont aussi prévu d’organiser une votation du 11 au 17 mars, avant la Journée nationale du sommeil (17 mars). “Cela fait 23 ans que l’on nous promet de diminuer le bruit mais il ne fait qu’augmenter, motive Luc Offenstein. Dans mon jardin, à Sucy-en-Brie, ma station de mesure du bruit fait état en moyenne de 75 décibels lorsque les avions passent, et monte jusqu’à 90. Je peux vous dire qu’on ne peut pas s’installer pour déjeuner dehors ! “
Didier Gonzales rappelle de son côté le coût social du bruit. “On oppose toujours l’argument économique pour maintenir le statuquo à l’aéroport d’Orly, sans jamais tenir compte du coût social. Or, sur la base des cartes de Bruitparif, ce coût social est estimé à 1,9 milliard d’euros !”
Concernant le plan Paris Orly 2035, ADP prévoit d’en partager les orientations lors d’ateliers avec la population, de février à mai, avec un site dédié à l’appui. Une première réunion publique se tiendra le lundi 26 février à 19 heures à la mairie d’Orly. “Nous concevons l’avenir à travers une vision territoriale, en nous projetant avec nos partenaires et notre riveraineté”, insiste Justine Coutard, directrice de l’aéroport Paris-Orly.
Maison du Peuple – Bourse du Travail CGT
« L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes »
UNION des syndicats CGT Bassin Villeneuvois
54 av : Président Wilson 94190 Villeneuve saint Georges
01 43 89 04 38 ulscgt@wanadoo.fr
à
Villeneuve saint Georges le 10 Février 2024
M : Patrice VERGRIETE
Ministre délégué aux Transports.
246 boulevard Saint-Germain
75007 Paris
M : le Ministre,
Le 18 Octobre 2023 que la Direction d’AIR France annonce son départ de son site historique (aéroport d’Orly), pour 2026, générant 1000 mutations forcées – dont tous ne retrouveront pas d’emplois sur Roissy – et la suppression d’au moins 150 emplois.
Le bassin Villeneuvois est directement impacté par cette décision en matière d’emplois pour la sous-traitance car un emploi Air France génère 5 emplois avec toutes les conséquences sociales et sociétales induites par cette décision (60% des salariés concernés par ce « départ forcés » habitent dans le sud de l’Essonne).
Sur le court courrier Air France annonce qu’il laisse ce segment d’activité à sa filiale Transavia société low-cost- tout en livrant ses lignes sur les DOM-TOM à la concurrence, ce qui inquiète sur la pérennisation de la Délégation de Service Public (DSP) sur la CORSE !!!
Cette décision inquiète sur le long terme quand au devenir de la Plateforme aéroportuaire d’Orly puisque que seules des sociétés LOW COST y résideront. !!!
Cette réalité entraine un changement profond de l’activité d’Orly avec une prédominance de la PRECARITE sous toutes ses formes.
Comment ne pas faire le lien avec les attaques subies par l’Inspection du Travail TRANSPORT avec le décret du 31 Octobre 2023, la plaçant sous l’autorité de la DGAC (Aviation Civile) – c’est comme si l’on disait que les Inspecteurs du Travail étaient placés sous l’autorité du… MEDEF. Pour l’heure le Ministère du Travail reconnait …. une erreur dans le décret !!!! C’est énorme. Le transport aérien et son personnel doivent bénéficier d’un contrôle du droit du travail – indépendant des directions d’entreprises – c’est le gage d’une meilleure sécurité pour les personnels, pour les passagers et les riverains.
Cette disposition nous inquiète car soit le Ministère du Travail et la DGT ont mesurer ce qu’implique ce décret prenant ainsi une part active dans les entraves aux contrôles de l’activité aérienne ou bien subissent ils les ordres donnés par les compagnies Aériennes et cela inquiète sur l’ampleur du délitement extrême du Ministère du Travail. Dans les 2 cas, c’est très inquiétant.
Enfin, vient l’attaque contre l’encadrement « renforcé » du droit de grève chez les Contrôleurs aériens (Loi du 15-11-2023) alors qu’ils subissent déjà le service minimum.
Ces personnels subissent l’accroissement des charges de travail inhérentes au manque récurent de personnel et malgré les dénégations de la DGAC conduit à une réduction de 20% des vols entre 6h et 7h, (créneaux très fréquentés par les LOW COST).
A partir de 2029 jusqu’à 2035 – 1/3 des contrôleurs aériens va partir en retraite et cette « pénurie » est préjudiciable à la lutte pour un environnement sain car un « BON » contrôle aérien fait diminuer de 10% le problème de la décarbonation.
Comme vous le constaterez M le Ministre la concomitance de ces décisions indique clairement l’existence d’un plan concerté visant à faire de la plateforme d’ORLY une base aérienne du TOUT PRECARITE, exemptée du moindre contrôle. Et tout cela uniquement au profit des actionnaires d’Air France comme de l’ensemble des Majors de l’Aérien qui regarde avec gourmandise cette expérimentation sociale et sociétale de grande ampleur, les promoteurs immobiliers sont aussi de la partie, lorgnant sur la mise en disponibilité » d’un ensemble foncier et immobilier colossal sur Orly.
Cette décision provoque aussi un « malaise » de voir que les passagers allant au Maghreb et aux Antilles, bien qu’attachés à Air France et à Orly vont être contraint d’utiliser les sociétés LOW COST certes moins chère mais au prix d’une insécurisation avérée. Tout en supprimant déjà les lignes vers Pointe à Pitre – Fort de France – et Saint Denis de la Réunion.
Cela alors qu’Aéroport d’Orly et les collectivités locales ont beaucoup investies dans la desserte et la sécurisation des riverains, avec d’important travaux de modernisation de l’aéroport lui-même en agrandissant sa capacité d’accueil des passagers ainsi que l’arrivée du METRO (ligne 14) en 2024. Air France et Transavia vont être équipés de 100 nouveaux Airbus A320onéo & A321onéo permettant une réduction de 15 % de la consommation de carburant et des émissions de CO2, ainsi qu’une réduction de 50 % de l’empreinte sonore.
Ces progrès, génèrent une évolution règlementaire local avec -par exemple – le retrait de Villeneuve saint Georges du Plan d’Exposions aux Bruits de la zone aéroportuaire d’Orly permettant de concevoir une dynamisation de la transformation de la ville ne serait-ce que par la possibilité d’opérer des reconstructions de bâtiments locatifs. Nous sommes aussi lucides sur l’appétit des affairistes de l’immobilier et de quelques politiciens qui veulent en profiter pour opérer un « changement de population » reléguant la classe « populaire » plus loin et surtout en dehors de la ville.
La question de la pérennisation de Transavia est posée par la stratégie d’Air France car les segments laissés à sa compagnie LOW COST sont les mêmes que ceux pratiqués par la concurrence dont : Air Caraïbes.
Sur le Bassin Villeneuvois, nous allons subir une guerre commerciale très conséquente où, la variable d’ajustement sera la précarisation à outrance des règles sociales professionnelles et commerciales s’exprimant dans un modèle économique digne de l’ubérisation galopante de la société.
Nous ne nions pas les modifications des besoins de transports privilégiant le train pour des raisons de responsabilité économique et écologique, comme celles liées au télétravail, mais rien ne justifie une telle décision d’Air France car il s’agit de l’intérêt général au service des passagers – des personnels – des populations – de l’environnement.
C’est donc sur ces constats que reposent notre demande auprès d votre autorité, d’agir concrètement dans l’intérêt général et donc – CONTRE l’intérêt privé des actionnaires- pour qu’Air France reste sur Orly.
Dans l’attente de vous lire,
Pour l’Union des syndicats CGT du Bassin Villeneuvois Isabelle RASTEL secrétaire Générale
Pour Le syndicat CGT Territoriaux de Villeneuve saint Georges : FERREIRA-LEITE Isabelle
Pour Le syndicat CGT Territoriaux de Villeneuve Le Roi FOUCAULT Éric
Pour Le syndicat CGT Territoriaux de Villecresnes MOREAU Éric
Pour Le syndicat CGT du CHIV (Centre Hospitalier Intercommunal de VstG) SCHERRER Hélène
Pour Le syndicat CGT Commerce : CANTURK Semra
Pour Le syndicat CGT SANTE Privée : MARTIN Sonia
Pour Le syndicat CGT Transports : MOUSSOUNI Pascal
Pour Le syndicat CGT Construction : RAMOS Eugenio
Pour Le syndicat CGT METALLURGIE : DA COSTA Joaquim
Pour Le syndicat CGT retraités multi professionnel : VINET Eliane
Pour Le syndicat CGT CHEMINOTS -O/E : PEAN Guillaume
Pour Le syndicat CGT CHEMINOTS UFCM : BAUMES CYRIL
La biodiversité sur le site d’un aéroport permettra d’abriter de nombreux oiseaux, en plus des lapins qui ont déjà envahi les espaces libres.C’est une idée géniale et pas du tout démagogique !.
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