Laurent, sans-abri, est mort dans la rue, au Kremlin-Bicêtre dans la nuit de lundi à mardi. La ville et ses habitants lui rendent hommage.
“C’est avec tristesse qu’un élu de notre ville a dû hier matin dresser le certificat de décès d’une personne sans-abri résidant sur la ville depuis plusieurs années, et bien connue des Kremlinois. La ville tient à adresser ses sincères condoléances à la famille et aux proches“, écrit ce mercredi après-midi la ville du Kremlin-Bicêtre. Laurent T. est décédé ce 16 janvier à l’âge de 63 ans.
Laurent vivait à la rue depuis une douzaine d’années. Il s’était d’abord installé près du magasin Leclerc. “C’était quelqu’un de très discret sur sa vie. C’est difficile d’estimer son âge. Il était très gentil, courtois, bienveillant avec tout le monde“, explique à 94 citoyens, Sandrine, une habitante qui discutait avec lui.
Sur le groupe communautaire Facebook, “Vivre au Kremlin-Bicêtre“, un riverain indique que Laurent s’est retrouvé sans domicile après l’incendie de son studio dans la résidence Paul Lafarge en 2010.
Cet été, l’homme avait été hospitalisé à l’hôpital Bicêtre pour une gangrène. Amputé, il est ensuite retourné vivre dans la rue, à proximité de la pharmacie de l’hôpital.
Plaidoyer contre le sans-abrisme
La ville du Kremlin-Bicêtre signale le déclenchement de maraudes régulières avec le soutien de la police municipale et la mobilisation du service d’action sociale. “Des orientations vers des centres d’hébergement d’urgence sont proposées, mais ce n’est pas toujours simple de le faire accepter“, regrette-t-on au cabinet du maire.
“La ville regrette que la problématique du sans-abrisme soit aujourd’hui sortie des radars de l’État qui n’est pas à la hauteur de cet enjeu et des drames que cela engendre. En 2023, lors de la Nuit de la solidarité à laquelle le Kremlin-Bicêtre avait participé (et participera cette année), 3 000 sans-abris avaient été recensés à Paris et en proche banlieue, soit une augmentation dramatique de 16% sur une année“, chiffre la commune.
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Quelle hypocrisie et quelle lâcheté de la part de la Mairie 12 ans dans la rue et on a p as de solution si c’était un étranger sans papiers au bout de 15 jours on trouve la solution quelle belle France…….
Ce racisme ordinaire décomplexé pour faire porter sur d’autres pauvres personnes la responsabilité qu’on n’assume pas.
Toujours trouver le coupable idéal chez l’autre et jamais balayer devant sa porte.
Comme quoi, … la misère intellectuelle fait bien partie des misères de notre époque.
TOUT A FAIT D’ACCORD AVEC VOUS
C’est le point commun à toutes ces mairies de gauche.
Il n’y en a que pour les étrangers.
Dans une commune que je ne citerai pas, des Français sont inscrits pour avoir un logement social depuis 9 ans. Oui, 9 ans.
Chaque année ils renouvellent leurs demandes, mais c’est toujours un refus.
Et dès qu’un immigré pointe son nez, là, ils en trouvent.
Ces communes sont le désastre de la France
Encore un commentaire triste d’un racisme ordinaire. Comme si les mairies de droite, en supprimant les aides aux associations humanitaires, en fermant les centres d’hébergement d’urgence, faisaient mieux. Comme si un pauvre bougre n’était pas mort dans une cave appartenant à un député de droite. Comme si, la bêtise était mieux partagée que l’empathie et qu’il fallait le démontrer en étalant en public son fiel et sa frustration.
Ces racistes primaires qui ont besoin de trouver dans des personnes dans la mouise, parce qu’étrangères, les responsables des malheurs d’autres personnes dans la mouise.
Ces personnes sont le désastre de la France et d’aucune utilité pour aider les gens dans la rue.
Je ne comprends pas que les différentes strates administratives qui couvrent les villes ne gèrent pas des ‘maraudes’ lors des périodes de grand froid.
La Croix-Rouge ne le fait que le week-end, car peu de bénévoles peuvent se rendre disponibles la nuit en semaine.
Pour notre pays, septième puissance économique du monde, c’est une honte.
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