Jeux Olympiques | | 25/07
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Le Min de Rungis a fêté le passage de la flamme avec le plus grand brunch du monde

Le Min de Rungis a fêté le passage de la flamme avec le plus grand brunch du monde © Emmanuelle Milon

Dimanche 21 juillet, la flamme olympique a sillonné tout le Val-de-Marne, où des animations et des villages olympiques avaient été dressés, faisant de cette journée festive le temps fort des JO dans le département. Ambiance au Min de Rungis, où était organisé un brunch géant.

Deux tables de 300 mètres de long, entourées de ballots de paille en guise de siège… De quoi donner la mesure de ce méga petit dej. Dès 8h30, ce dimanche 21 juillet, l’avenue de Normandie, à l’intérieur du Marché de Gros d’ordinaire réservé aux professionnels, a vu les habitants affluer. Près de 1 900 personnes étaient attendues pour assister au passage de la flamme olympique.

Le Min de Rungis s’est fixé un objectif : réaliser le plus grand brunch du monde. Victor Fenes, officier du Livre Guinness des Records est présent pour attester l’exploit, qui s’intègrera dans la catégorie Plus grand nombre de participants. “Différents critères permettent de certifier le record : il faut mille personnes minimum, trois différents types de nourriture : légumes, viandes, desserts, et que les gens soient assis autour de la table durant une heure entière” précise-t-il.

© Emmanuelle Milon
Victor Fenes est présent pour attester le record du plus grand brunch au monde

C’est la deuxième fois que le marché de Rungis tente de battre un record. Il y a 5 ans, à l’occasion des 50 ans du marché, le record du plus grand nombre de personnes réunies autour d’une table à manger avait été battu. “Cette année, nous voulions profiter du passage de la flamme, un événement exceptionnel, pour réunir 1 500 personnes autour du plus grand brunch au monde” indique un membre de la Semmaris, l’exploitant du marché de Rungis.

L’organisation de ce brunch géant a nécessité un an de préparation. L’objectif est de faire participer les habitants du Val-de-Marne à la ferveur des Jeux olympiques, dans ce lieu emblématique qu’est le Marché de Rungis, le grenier de la France, qui génère des dizaines de milliers d’emplois” explique Olivier Capitanio, président du Val-de-Marne.

“Mettre en avant le plus beau garde-manger du monde”

Derrière les tables, plusieurs stands de nourriture : poissonnerie, fromagers, tripiers, cafés, terrains de pétanque et autres stands sportifs permettant de gagner des places pour les JO. “Nous avons tout installé hier dans la journée. On a fait appel à quelques prestataires et des fédérations sportives pour organiser les activités, pour le reste ce sont les commerçants du marché qui ont prévu les produits.” précise un alternant de la Semmaris.

L’enjeu de cet événement est de mettre en avant notre département et notre territoire, comme le plus beau garde-manger du monde, grâce aux artisans de la gastronomie que le monde entier nous envie” souligne le député Vincent Jeanbrun. Dans son tablier rouge, Stéphane Dayt, fromager depuis 16 ans sur le marché approuve. Pour lui, cette journée n’est pas seulement “un temps festif, mais l’occasion de présenter les produits du marché“.

Fazila est venue d’Orly pour assister à ce Brungis. “Les produits sont frais, l’évènement est grandiose. Il faut être fier ! Cela fait 100 ans que l’on n’a pas eu les Jeux olympiques en France !” s’exclame-t-elle, avant de se diriger vers un stand de fléchettes, “on aimerait bien gagner des places.

Flambeau à la main, le président du MIN harangue le public.

Quand Paris reçoit le monde, c’est Rungis qui régale

Sur la petite scène installée entre les tables, le président de la Semmaris, Stéphane Layani, rend hommage à tous les travailleurs du marché, des grossistes aux acheteurs. “Ce sont eux qui remplissent vos assiettes !” clame -t-il avant d’ajouter : “quand Paris reçoit le monde, c’est Rungis qui régale“.

10h30 passée. La flamme entame son parcours. Les applaudissements redoublent. Un passage jugé “succinct et peu protocolaire“, estime Jean-Jacques Arnoult, artisan tripier au marché de Rungis depuis 1976, qui ne cache pas “sa fierté” d’être intégré aux Jeux olympiques. “Mes grand-parents ont connu les JO de 1924, je connaîtrai ceux de 2024. C’est dans la continuité !

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