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Le Perreux-sur-Marne : ils plaquent tout pour faire le tour du monde avec leur bébé

Le Perreux-sur-Marne : ils plaquent tout pour faire le tour du monde avec leur bébé

Le 1er juin 2024, Amélie, Dylan, et leur bébé d’un an, sont partis faire le tour du monde le sac au dos, après avoir rendu leur appartement du Perreux-sur-Marne. Un pari fou ? Non, des expériences humaines inoubliables, confient-ils depuis un café de Mexico.

Lorsque Amélie, aujourd’hui âgée de 35 ans, et Dylan, 26 ans, se sont rencontrés en 2021, la première avait déjà baroudé pas mal, partie à 23 ans “sur un coup de tête” en Thaïlande, Australie et Cambodge, où elle est restée travaillée deux ans et demi. Elle a vite converti son compagnon à sa passion du voyage, à l’occasion d’un plan sac à dos de trois semaines au Mexique. C’est là que Dylan a demandé à Amélie ce qu’elle ferait si elle gagnait au loto. La réponse a fusé : “Le tour du monde !” Ainsi a germé l’idée. “On a commencé à se renseigner. Il y a plein de sites utiles avec des conseils et des retours d’expérience”, raconte Amélie. L’addition est rapidement évaluée. “Il faut compter environ 25 000 euros par an et par personne”, résume Dylan.

Deux ans d’économies

Avec leurs économies existantes, et deux ans à mettre de côté en faisant des heures sup et en renonçant aux vacances comme aux restos, ils réuniront près de 80 000 euros. Amélie est opticienne, Dylan est à son compte, en miroiterie-vitrerie. Seul imprévu : Amélie réalise qu’elle est enceinte au moment où elle décide justement de reprendre une contraception pour voyager. “Nos proches nous ont dit – vous n’allez pas partir“, se souvient Amélie. “Nous, on s’est dit, avec un enfant, c’est possible. On avait vu plein de comptes Insta de famille, parfois sur un bateau avec trois enfants. Alors, un seul…”, enchaîne Dylan. “Et puis, les médecins nous ont dit : foncez !” reprend Amélie. Et tant qu’à voyager avec un bébé, autant le faire avant deux ans, c’est nettement plus économique. Pour prendre date, ils réservent les billets d’avion pour le 1ᵉʳ juin 2024. Cela laisse le temps d’effectuer tous les vaccins. Quatre mois avant de partir, ils rendent leur appartement pour accélérer les économies, allant dormir dans la famille, et vendent leurs meubles et leur automobile. “On n’a plus que quelques vêtements dans des cartons.”

Première étape : l’Islande. “Je n’ai jamais eu aussi froid de ma vie, mais c’était magnifique !”, confie Amélie. “Il y a eu un déluge de pluie, et on ne s’attendait pas à ce que la température descende autant la nuit.” Sous la tente, ça caille avec une seule couette. “On a fini par dormir dans la voiture. On s’inquiétait pour le bébé, mais lui vivait sa meilleure vie !” Suivent le Canada, les États-Unis, la Polynésie française… “On a fait les pays les plus chers en premier.” Pour se déplacer, la petite famille prend l’avion, en achetant à chaque fois les billets au dernier moment, “c’est plus souple qu’un billet tour du monde”, et le bus, dès que c’est possible, plus économique et moins polluant.

Fête des morts au Mexique, Carnaval de Rio

Dans leur périple, qui laisse la place à l’improvisation, quelques points de repères ont été prévus à date fixe, comme la Fête des morts à Oaxaca au Mexique, le Carnaval de Rio au Brésil… “On ne peut pas aller partout, on a dû faire des choix, mais nous avions, chacun, des pays non négociables”, résume Amélie. Pour Dylan, par exemple, c’est le Japon. L’Asie suivra l’Amérique latine, où les amoureux prévoient encore de s’arrêter au Guatemala, en Colombie, en Équateur, au Brésil, en Argentine, au Chili, au Pérou, en Bolivie…

“Les seuls moments où j’ai pleuré, c’est quand j’ai dit au revoir à des locaux”

Leurs meilleurs souvenirs jusqu’à présent ? “Les rencontres avec les gens. Les seuls moments où j’ai pleuré, c’est quand j’ai dit au revoir à des locaux. On essaie au maximum de dormir chez l’habitant, pour être en immersion”, témoigne Amélie. “Au Québec, on est tombé sur des gens qui nous ont invités un weekend à la campagne. On avait initialement programmé des musées, mais on a dit oui, et on s’est retrouvés au milieu d’une immense ferme de vaches laitières, à assister à la naissance d’un veau ! On a super sympathisé et on est revenus voir nos hôtes à la fin de notre tour.” Le petit garçon dans le sac-à-dos bébé n’entrave pas cette immersion, bien au contraire. “C’est incroyable ce que cela suscite comme empathie.”

Très fragile des oreilles de naissance, et fréquemment sujet aux otites, le petit Aaron a toutefois dû consulter sur place. “Il n’y a quasiment pas de Français dans la partie du Mexique où nous sommes, mais nous en avons rencontré un qui nous a recommandé un médecin.” Le temps de soigner le petit, après avoir même envisagé une opération sur place, la famille s’est posée quelques semaines à Mexico. “On y a trouvé une crèche ponctuelle. Il est super content de voir d’autres enfants.”

Ce sont aussi les habitants rencontrés sur place qui conseillent – ou pas, les destinations suivantes. “On voulait aller au Chiapas, mais on nous l’a déconseillé car il y a des violences entre gangs rivaux en ce moment”, explique Dylan.

Et après l’Asie, case retour ? “On a choisi d’aller en Asie à la fin, car on aimerait bien essayer d’y habiter quelques années”, répond Amélie qui a déjà vécu deux ans et demi au Cambodge où elle avait travaillé comme opticienne. Les pays envisagés pour faire plus que planter sa tente : le Vietnam, la Malaisie, l’Indonésie… Cela dépendra, tout est ouvert. “On n’est pas contre rentrer en France non plus”.

Des raisons de partir à l’aventure ? Rencontrer des gens, s’ouvrir l’esprit, sortir de sa zone de confort, ne pas avoir de regret, le faire pendant qu’on le peut… Le conseil ? “Prendre une assurance voyage”.

Pour suivre les aventures de Dylan, Amélie et Aaron, rendez-vous sur leur Instagram Trio vers le monde.

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