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Élections | Seine-Saint-Denis | 02/07
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Législatives 2024 en Seine-Saint-Denis : Raquel Garrido jette l’éponge et solde ses comptes

Législatives 2024 en Seine-Saint-Denis : Raquel Garrido jette l’éponge et solde ses comptes © CH

Députée sortante (LFI) de la 5ème circonscription (Bobigny, Drancy, Le Bourget), Raquel Garrido a annoncé son désistement. Elle s’était qualifiée dimanche au premier tour dans la seule triangulaire de Seine-Saint-Denis, arrivant en 3ème position derrière Aly Diouara, le candidat investi par LFI dans la 5ème circonscription (33,10%) et Aude Lagarde, la maire (UDI) de Drancy (24,6%) qui a fait campagne sur le “ni extrême gauche ni extrême droite“.

Après avoir laissé entendre toute la journée la possibilité du retrait de sa candidature, Raquel Garrido a fini par confirmer sa décision en direct vers 23h00. “Oui je me désiste. Je le fais unilatéralement, toute seule parce que moi je n’ai pas de principe à géométrie variable. Je voulais qu’on le fasse ensemble. Il me semblait que c’était la bonne chose à faire, la chose éthique à faire (…)“, a-t-elle déclaré sur BFM TV.

“Je souhaite que tout le monde face preuve de la même éthique

Lors d’une conférence de presse organisée plus tôt dans l’après-midi, Raquel Garrido avait fait l’annonce de son son intention de se désister. “Je ne serai plus députée l’année prochaine“, a-t-elle alors indiqué. “Je dis, je tends la main. Faisons ensemble ce geste qui est de nous désister ensemble“, a-t-elle ajouté à l’adresse de Sabrina Ali-Benali et Céline Verzelleti, les deux candidates investies par LFI contre les députés sortants (LFI) Alexis Corbière dans la 7ème circonscription de Seine-Saint-Denis (Bagnolet, Montreuil) et Nathalie Simonnet dans la 15ème circonscription de Paris. “J’ai été jetée en pâture, j’ai été aux lions, j’ai perdu mon siège, j’en accepte pleinement l’augure et bien maintenant je souhaite que tout le monde face preuve de la même éthique“, a-t-elle ajouté.

Règlement de comptes et appel à l’unité

Alexis Corbière et Nathalie Simonnet étaient justement aux côtés de Raquel Garrido lors de cette conférence de presse à laquelle participait également Clémentine Autain, réélue dès le premier tour ce dimanche, mais qui ne faisait pas partie des “purgés“. “Jean-Luc Mélenchon a un droit de veto en interne. Il a la possibilité de prendre un stylo et de rayer des noms. Et ça passe crème“, a accusé Raquel Garrido. “Je suis candidat du Front populaire“, a quant à lui lancé Alexis Corbière qui est en ballotage avec 40,19% des voix au 1er tour. “Nos voix iront dans le bilan global du Front populaire. J’ai eu droit à tous les mensonges, toutes les fake news“, a-t-il lancé, déplorant les attaques durant la campagne “de la part de gens qu’il y a encore quelques semaines étaient des prétendus camarades. Nous avons été couverts d’injures (…)”.

Je lance un appel solennel parce que ça suffit (…). Que toutes les forces militantes aillent aider (…) des députés insoumis à battre l’extrême droite. Si ce n’est pas ce qui a lieu, c’est un déshonneur“, a fait savoir le candidat dissident insoumis. “Nous sommes très attachés au rassemblement (…) L’un des enjeux aujourd’hui est de ne pas rajouter de la haine à la haine. Nous sommes face à l’extrême droite. Nous allons avoir l’obligation de nous entendre. Donc, nous proposons de ne pas rajouter une semaine de campagne inutile où vous allez avoir des militants, des sympathisants qui vont s’entre-déchirer alors que l’enjeu dans une semaine est de savoir si nous basculons dans le pire (…), a souligné, pour sa part, Clémentine Autain.

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