Politique | Ile-de-France | 09/07
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Législatives 2024 : les nouveaux députés d’Ile-de-France

Législatives 2024 : les nouveaux députés d’Ile-de-France © CD

Sur les 97 députés élus ces 30 juin et 7 juillet en Ile-de-France, le grand perdant est la coalition présidentielle qui ne reste majoritaire que dans les Yvelines et les Hauts-de-Seine, Les Républicains récupèrent des sièges en Val-de-Marne et dans les Hauts-de-Seine, le Rassemblement national double son nombre d’élus, passant de 2 à 4, et la gauche rafle la mise, s’offrant la majorité des sièges au niveau régional. Petit bilan de ces législatives 2024 en Ile-de-France, par département.

Nombre de sièges par parti et par département d’Ile-de-France

DépartementsNouveau Front PopulaireCoalition présidentielleLes RépublicainsRassemblement National
Paris (75)126
Hauts-de-Seine (92)373
Seine-Saint-Denis (93)12
Val-de-Marne (94)533
Seine-et-Marne (77)6212
Yvelines (78)39
Essonne (91)721
Val d’Oise (95)811
Ile-de-France563074

Paris : la gauche gagne 3 sièges

À Paris, la gauche a conquis trois sièges sur la coalition présidentielle, par rapport au scrutin de 2022, au contraire de la droite qui échoue à retrouver un strapontin. Les législatives de 2022 avaient accouché d’une capitale coupée en deux, avec neuf circonscriptions macronistes à l’ouest et autant de gauche à l’est. De nouveau unie, la gauche a pris le dessus en arrachant trois sièges aux alliés de la coalition présidentielle, pour porter son total à douze. Soit exactement les mêmes circonscriptions qu’elle avait en 2012, dans la foulée de l’accession à l’Elysée de François Hollande.

Humilié en 2022, avec aucun député, le PS, qui domine à l’Hôtel de Ville, a retrouvé deux sièges. Dès le premier tour, le premier adjoint Emmanuel Grégoire avait assuré un siège en éliminant le député sortant et ex-ministre macroniste Clément Beaune. Au second tour, la jeune socialiste Céline Hervieu a battu une autre députée sortante, Maud Gatel, cadre du MoDem.

Troisième conquête pour la gauche à Paris : l’écologiste Léa Balage El Mariky a pris sa revanche sur le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques Stanislas Guerini, qui l’avait battue de moins de 1 000 voix en 2022 après avoir accusé six points de retard au premier tour.

Danielle Simonnet, députée sortante très bien implantée dans le XXe arrondissement, mais non réinvestie par son parti LFI, y a été réélue triomphalement avec environ 75% des voix. Un désaveu pour le parti, qui avait choisi la militante CGT Céline Verzeletti pour porter ses couleurs.

Neuf élus de gauche avaient été élus dès le premier tour, dont cinq LFI (Aymeric Caron, Danièle Obono, Sarah Legrain, Sophia Chikirou et Rodrigo Arenas) et deux écologistes (Eva Sas et Sandrine Rousseau) réélus.

Dans l’ouest parisien, Renaissance a limité la casse en reconduisant cinq députés parisiens à l’Assemblée : la ministre déléguée Olivia Grégoire, David Amiel, Benjamin Haddad, Astrid Panosyan-Bouvet et Sylvain Maillard. À ces sortants s’ajoute Jean Laussucq, l’adjoint de Rachida Dati à la mairie du VIIe arrondissement qui a obtenu l’investiture de Renaissance au détriment du député sortant Gilles Le Gendre, pourtant un “marcheur” historique. Arrivé troisième au premier tour, ce dernier s’est désisté, annoncé qu’il voterait pour la candidate PS et fustigé les “ralliés de circonstance”. Malgré ces divisions dans le camp présidentiel, Jean Laussucq s’est imposé avec 56,5% des voix.

La droite n’a, en revanche, obtenu aucun candidat en ballotage favorable au premier tour, alors qu’elle espérait faire son retour à l’Assemblée avec un voire deux députés. Dans la 14e circonscription, Patrick Dray, conseiller du président du Sénat Gérard Larcher, a même jeté l’éponge dans l’entre-deux-tours après avoir récolté 17% des voix dans un fief de droite. Il a ainsi laissé le sortant Benjamin Haddad seul face au candidat de “l’union des droites” (LR-RN) présent au deuxième tour à Paris, Louis Piquet, qui a obtenu 27,56% des voix. Le dernier espoir des LR “canal historique” reposait sur Geoffroy Boulard, le maire LR du XVIIe arrondissement qui partait avec treize points de retard sur Astrid Panosyan-Bouvet. Il a finalement échoué à 48%.

Les 18 députés élus à Paris
Coalition présidentielle (6 élus) : Sylvain Maillard (Re), Jean Laussucq (DVD), Astrid Panosyan-Bouvet (Re), Olivia Grégoire (Re), David Amiel (Re), Benjamin Haddad (Re),
Nouveau Front populaire (12 élus) : Sophia Chikirou (LFI), Rodrigo Arenas (LFI), Danielle Simonnet (LFI dissidente), Sarah Legrain (LFI), Danièle Obono (LFI), Aymeric Caron (LFI), Léa Balage El Mariky (Ecol), Pouria Amirshahi (Ecol), Eva Sas (Ecol), Sandrine Rousseau (Ecol), Emmanuel Grégoire (PS), Céline Hervieu (PS).

La Seine-Saint-Denis maintient son grand chelem à gauche

Le Nouveau Front populaire confirme le grand chelem réalisé en 2022 par la Nupes, avec 12 circonscriptions sur 12 remportées par la gauche. La moitié des députés du département avaient été réélus dès le premier tour : Clémentine Autain (LFI), Eric Coquerel (LFI), Aurélie Trouvé (LFI), Bastien Lachaud (LFI), Nadège Abomangoli (LFI), Stéphane Peu (PCF).

Lire aussi : Analyses et résultats du 1er tour des élections législatives 2024 en Seine-Saint-Denis

Affrontant une candidate investie par son propre parti contre lui, le député sortant LFI Alexis Corbière a été largement réélu avec 57% des voix dans la 7e circonscription (Montreuil, Bagnolet).

Tous les députés sortants du département ont été réélus, à l’exception de Raquel Garrido dans la 5e circonscription (Bobigny, Drancy). Arrivée troisième dans une triangulaire avec l’UDI Aude Lagarde et le candidat insoumis officiellement investi contre elle, Aly Diouara, Raquel Garrido s’était désistée entre les deux tours. Au second tour, Aly Diouara a été largement élu avec 60,55% des voix.

Lire aussi : Législatives 2024 : les 12 députés élus en Seine-Saint-Denis

Les 12 députés élus en Seine-Saint-Denis
Nouveau Front Populaire : Clémentine Autain (LFI), Eric Coquerel (LFI), Aurélie Trouvé (LFI), Bastien Lachaud (LFI), Nadège Abomangoli (LFI), Thomas Portes (LFI), Aly Diouara (LFI), Stéphane Peu (PCF), Soumya Bourouaha (PCF), Fatiha Keloua Hachi (PS), Jérôme Legavre (POI).

Hauts-de-Seine : la droite gagne deux sièges

Dans les Hauts-de-Seine, département historiquement ancré à droite, passé sous pavillon macroniste dès 2017, de nombreux ministres ont conservé, ou gagné, un poste de député. À commencer par le Premier ministre, Gabriel Attal. Élu municipal d’opposition à Vanves depuis 2014, entré pour la première fois à l’Assemblée nationale en juin 2017, le chef du gouvernement sortant a été réélu dans la 10e circo (Vanves, Issy, Boulogne). Le ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné , qui était précédemment au Parlement européen et y présidait le groupe Renew, est pour sa part élu à Boulogne-Billancourt (9e circo) pour la première fois. La porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, élue pour la première fois en 2022, est réélue dans la 8e (Chaville, Meudon, Sèvres). Dans la coalition présidentielle, sont également réélues Céline Calvez (Re), Constance Le Grip (Re), Pierre Cazeneuve (Re) et Maud Bregeon.

Changement de couleur politique dans la 12e circo (Châtillon, Clamart, Le Plessis-Robinson) en revanche, où le député Modem et ex-président de la Commission des affaires étrangères, Jean-Louis Bourlanges, qui va sur ses 78 ans, ne se représentait pas. Dans cette circonscription, la coalition présidentielle n’avait présenté aucun candidat et c’est Jean-Didier Berger, maire LR de Clamart, qui a été élu contre le candidat socialiste Lounes Adjroud.

Les Républicains ont aussi remporté un second siège supplémentaire dans la 2e circo (Colombes Sud et Asnières), en la personne de Thomas Lam. Adjoint au maire d’Asnières-sur-Seine depuis 2014 et conseiller départemental délégué à la sécurité depuis 2021, le chef d’entreprise de 42 ans était soutenu par la coalition présidentielle. Il ravit ainsi le siège à la députée sortante Francesca Pasquini (Ecol). De quoi fournir 3 sièges à LR, en comptant celui du député sortant Philippe Juvin (3e circo : Bois Colombes, Courbevoie, La Garenne), réélu dès le premier tour.

À gauche, le Nouveau front populaire perd le siège de Francesca Pasquini mais conserve ses trois autres députés sortants : Elsa Faucillon (PCF), Sabrina Sebaihi (Ecol) et Aurélien Saintoul (LFI).

Les 13 députés des Hauts-de-Seine
Les Républicains (3 élus) : Jean-Didier Berger et Thomas Lam
Le Nouveau Front Populaire (3 élus) : Elsa Faucillon (PCF), Sabrina Sebaihi (Ecol) et Aurélien Saintoul (LFI
Coalition présidentielle (7 élus) : Céline Calvez (Re), Constance Le Grip (Re), Pierre Cazeneuve (Re), Maud Brégeon, Gabriel Attal (Re), Prisca Thevenot (Re) et Stéphane Séjourné (Re).

Val-de-Marne : la droite gagne deux sièges

En Val-de-Marne, ce sont aussi Les Républicains qui tirent leur épingle du jeu en reprenant deux sièges. Dans la 1ère circo (Saint-Maur, Créteil, Bonneuil), le maire de Saint-Maur, Sylvain Berrios, a devancé le député sortant Renaissance Frédéric Descrozaille au premier tour et battu le candidat LFI Ilyes Louffok au second, reprenant ainsi un siège historiquement tenu par la droite. Dans la 7e circo, que se disputent âprement droite et gauche à chaque scrutin, et qui passe d’une rive à l’autre régulièrement, Vincent Jeanbrun a battu la députée LFI sortante Rachel Keke sur le fil du rasoir. Le maire de L’Haÿ-les-Roses a notamment fait campagne en rappelant les émeutes de l’été 2023, lors desquelles son domicile avait été attaqué à la voiture bélier.

Lire aussi : Législatives 2024 : La droite sort renforcée en Val-de-Marne

En dehors de ces deux changements, les autres visages sont restés les mêmes.

Lire aussi : Résultats du second tour des législatives en Val-de-Marne, par ville et par circonscription

Les 11 députés du Val-de-Marne
Les Républicains (3 élus) : Sylvain Berrios, Vincent Jeanbrun et Michel Herbillon
Le Nouveau Front Populaire (5 élus) : Clémence Guetté (LFI), Louis Boyard (LFI), Mathilde Panot (LFI), Isabelle Santiago (PS) et Sophie Taille-Polian (Gen)
Coalition présidentielle (3 élus) : Maud Petit (Modem), Mathieu Lefèvre (Re) et Guillaume Gouffier-Cha (Re)

Yvelines : la gauche gagne 1 siège

Dans les Yvelines, qui comptaient dix sièges sur douze dans giron de la coalition présidentielle, le rapport de force reste très favorable au mouvement macroniste.

Sont ainsi réélus Charles Rodwell (Re), le Secrétaire d’État Jean-Noël Barrot (Modem), Béatrice Piron (Re), la ministre déléguée aux relations avec le Parlement Marie Lebec (Re), la présidente de l’Assemblée nationale sortante Yaël Braun-Pivet (Re), Natalia Pouzyreff (Re), la ministre déléguée à l’égalité Femmes-Hommes Aurore Bergé (Re) et Karl Olive. La coalition perd en revanche son siège dans la 9e circo (Aubergenville, Bonnières, Guervile, Houdan, Les Mureaux). Le député Modem sortant, Bruno Milienne, arrivé 3e au premier tour, s’est désisté en faveur de la candidate d’union de la gauche contre le RN Laurent Morin. C’est ainsi Dieynaba Diop, 49 ans, porte-parole du PS, qui fait son entrée à l’Assemblée. Impliquée en politique en 2008, lorsqu’elle remporte sa première campagne municipale et devient adjointe au maire des Mureaux, cette professeure de lettres, d’histoire et de géographie est engagée de longue date pour les quartiers populaires. Elle perd aussi son siège dans la 9e circo (Conflans Saint-Honorine) où Aurélien Rousseau, ancien ministre de la Santé et ancien directeur de l’Agence régionale de santé IDF, qui se présentait sous l’étiquette de Place Publique, a battu l’ancienne ministre de la Ville Nadia Hai.

Dans la 11e ciro (Saint Cyr l’Ecole, Maurepas, Trappes) en revanche, c’est un UDI, Laurent Mazaury, qui a remporté l’élection au second tour. Le député sortant LFI William Martinet était pourtant arrivé largement en tête au premier tour, avec 43,38% des voix, loin devant le candidat UDI (29,25%) et la candidate RN, Victoria Doucet (21,79%). Mais, la candidate RN, qui pouvait se maintenir, a choisi de se désister pour faire barrage à la gauche. Le candidat UDI a donc battu le député sortant au second tour, dans un duel serré, avec seulement 140 voix d’écart.

Les 12 députés des Yvelines
Coalition présidentielle (9 élus) : Charles Rodwell (Re), Jean-Noël Barrot (Modem), Béatrice Piron (Re), Marie Lebec (Re), Yaël Braun-Pivet (Re), Natalia Pouzyreff (Re), Aurore Bergé (Re), Karl Olive (Re) et Laurent Mazaury (UDI).
Nouveau Front Populaire (3 élus) : Benjamin Lucas (Gen), Dieynaba Diop (PS) et Aurélien Rousseau (PP).

Seine-et-Marne : la gauche gagne 3 sièges, le RN 1 siège

Largement rurale, la Seine-et-Marne était un département-clé en Île-de-France pour le parti d’extrême droite. Le RN espérait y remporter aux législatives une part significative des 11 sièges de députés – un dans la précédente législature – et confirmer sa percée des européennes dans la grande couronne parisienne. Alors que huit triangulaires s’annonçaient à l’issue du premier tour, les retraits tactiques ont limité les victoires du RN. Outre la réélection dans la 6e circonscription de sa seule députée sortante dans le département, le parti de Jordan Bardella ne conquiert que la très rurale 4e circonscription (Provins, Nangis) avec Julien Limongi.

La gauche gagne en revanche 3 sièges dans le département, à la faveur de deux triangulaires dans les 1ère et 8e circo, et dans la 9e (Brie-Comte-Robert, Combs-la-Ville, Pontault-Combault, Tournan), où la députée sortante Michèle Peyron (Re) s’est désistée au second tour, laissant la socialiste Céline Thiébault-Martinez battre le candidat RN Morgann Vanacker. Dans la 1ère circo (Melun Sud, Mée, Perthees et Savigny), le canddiat LFI Arnaud Saint-Martin a battu la députée sortante Modem Aude Luquet, arrivée 3e derrière le candidat RN Théo Michel. Et dans la 8e (Champs, Noisiel, Roissy, Torcy, Thorigny), l’écologiste Arnaud Bonnet a également devancé le député Renaissance sortant Hadrien Ghomi, arrivé deuxième, devant la candidate RN Manon Mourgeres.

Le président du PS, Olivier Faure, conserve aussi son siège tout comme le ministre Franck Riester.

Les 11 députés de Seine-et-Marne
Les Républicains (1 élu) : Jean-Louis Thiériot
Nouveau Front Populaire (6 élus) : Arnaud Saint-Martin (LFI), Ersilia Soudais (LFI), Maxime Laisney (LFI), Arnaud Bonnet (Ecol), Céline Thiébault-Martinez (PS) et Olivier Faure (PS).
Coalition présidentielle (2 élus) : Franck Riester (Re), Frédéric Valletoux (Horizons)
Rassemblement national (2 élus) : Julien Limongi, Béatrice Roullaud

Val-d’Oise : Renaissance s’efface

Le Val d’Oise ne voit le RN l’emporter que dans une circo, quand la gauche en gagne trois. Le camp présidentiel enregistre pour sa part un net reflux par rapport aux législatives de 2022, avec une seule circonscription sauvée sur les six qu’il détenait. Les trois députés Renaissance sont balayés.

Dans la 4e circonscription, la candidate Ensemble Naïma Moutchou (Horizons) sauve les meubles avec 55,39% des voix. Dans l’entre-deux-tours, elle a bénéficié du désistement du candidat LR-RN arrivé troisième. Dans le Vexin (1ère circonscription), le maintien de la députée sortante arrivée troisième, la macroniste Emilie Chandler, aboutit en revanche à la victoire sur le fil de la RN Anne Sicard avec seulement 500 voix d’avance sur le candidat NFP. Dans la 2e (Cergy Sud), Guillaume Vuilletet a en revanche tiré sa révérence entre les deux tours, laissant la PS Ayda Hadizadeh battre la candidate RN Nadejda Remy. Idem dans la 3e où Cécile Rilhac s’est effacée, et dans la 7e où Dominique Da Silva s’est retirée.

Les 10 députés du Val d’Oise
Coalition présidentielle (1 élu) : Naïma Moutchou (Horizons)
Nouveau Front Populaire (8 élus) : Ayda Hadizadeh (PS), Emmanuel Maurel (GRS), Paul Vannier (LFI), Gabrielle Cathala (LFI), Romain Eskenasi (PS), Carlos Martens Bilongo (LFI), Arnaud Le Gall (LFI) et Aurélien Taché (LFI).
Rassemblement national (1 élu) : Anne Sicard

L’Essonne rebascule à gauche

Coup de tonnerre dans l’Essonne : après vingt-sept ans à représenter la 8e circonscription, le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) a perdu son siège dans une triangulaire, devancé par le syndicaliste cheminot Bérenger Cernon LFI), mais devant le président DVD du département, François Durovray. La gauche, qui ne comptait que 3 sièges dans la précédente assemblée, repart avec 7. Outre le siège enlevé à l’ancien maire de Yerres, les 3 autres sièges sont pris à des députés sortants Renaissance. Alexis Izard et l’ancienne ministre Marie Guévenoux se sont ainsi effacés entre les deux tours. Robin Reda est pour sa part arrivé derrière Claire Lejeune (LFI) dans une triangulaire avec le RN.

Le RN, qui espérait progresser dans ce département, ne conserve néanmoins que la circonscription qu’il détenait depuis 2022.

Les 10 députés de l’Essonne
Nouveau Front Populaire (7 élus) : Farida Amrani (LFI), Claire Lejeune (LFI), Béranger Cernon (LFI), Antoine Léaumont (LFI), Steevy Gustave (Ecol) et Julie Ozenne (Ecol). Jérôme Guedj (PS) ne se représentait pas sous l’étiquette NFP mais était soutenu par l’union de la gauche.
Coalition présidentielle (2 élus) : Marie-Pierre Rixain (Re), Paul Midy (Re)
Rassemblement national (1 élu) : Nathalie Da Conceicao Carvalho

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