L’interdiction de faire de circuler à moto sur le parking des Marmousets a mis vent debout les gérants de moto école, en manque de pistes pour apprendre la conduite. Ces derniers sont venus exprimer leur colère à l’occasion du conseil départemental de ce lundi 14 octobre.
Alors que le parc des Marmousets, à La Queue-en-Brie, figure parmi les espaces naturels sensibles du Val-de-Marne, le conseil départemental a pris un arrêté, en juin dernier, pour y interdire les parcours en moto sur le parking, dans le cadre d’un règlement sur les parcs et espaces verts départementaux.
Un “arrêt de mort”, estiment les moto-écoles qui viennent s’y entraîner avec leurs élèves. Ce lundi 14 octobre, peu avant le début de la séance plénière du conseil départemental, une douzaine de gérants de moto-école ont débarqué à l’hôtel du département pour provoquer une rencontre entre deux portes avec le président du Val-de-Marne, Olivier Capitanio.
“C’est le seul espace où nous pouvons nous rendre. Nous sommes très attentifs à ne pas dégrader l’espace et sommes en bons termes avec les riverains”, a plaidé Hervé Parenti, porte-parole du collectif Marmousets et gérant d’une moto et autoécole à Chennevières-sur-Marne.
Le président du département, lui, a expliqué avoir eu des retours d’usagers faisant état de nuisances avec les motos. “Il y a des rodéos le dimanche, mais ce n’est pas nous”, confie un autre gérant d’auto-moto école.
“Le problème est que nous n’avons aucune piste pour entraîner nos élèves. Sans cet espace, nous devrons arrêter notre activité”, reprend Hervé Parenti.
“Le parc des Marmousets est un espace naturel sensible”, rappelle pour sa part Patrick Farcy, conseiller départemental délégué aux espaces forestiers.
“Le département n’a pas la compétence économique”, a par ailleurs expliqué Olivier Capitanio, concernant la mise à disposition de pistes pour les moto-écoles. Le président s’est engagé à organiser une réunion très prochainement en mettant les autorités compétentes autour de la table, à savoir des représentants de la préfecture et de l’intercommunalité Grand Paris Sud Est Avenir.
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