Loisirs | Paris | 10/05
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Les trois plages où l’on pourra se baigner dans la Seine à Paris intramuros

Les trois plages où l’on pourra se baigner dans la Seine à Paris intramuros © Apur Luxigon

De Bercy à la Tour Eiffel, Paris précise ses futurs sites de baignade grand public et gratuits. Deux sont situés sur la rive droite et une sur la rive gauche.

Les trois zones de baignade situées à Bercy, sur le bras Marie (entre l’île Saint-Louis et Saint-Paul) et le bras Grenelle (non loin de la tour Eiffel) seront “délimitées, sécurisées, signalées et surveillées”, indique la mairie dans le projet de délibération qui sera mis aux voix lors du Conseil de Paris du 21 au 24 mai.

Voir la délibération

L’Atelier parisien d’urbanisme (Apur) avait identifié cinq sites potentiellement baignables à l’intérieur de la capitale. Voir l’étude détaillée de l’Apur.

Baignade de Bercy, entre le pont de Bercy et le pont de Tolbiac

La baignade Bercy se situera sur la rive droite, dans le 12ème arrondissement, entre le pont de Bercy et le pont de Tolbiac, de part et d’autre de la passerelle Simone de Beauvoir, détaille la délibération. “À cet endroit, il n’existe qu’un seul bras de Seine. Il est prévu une emprise à quai s’étendant sur 110 m de port et une baignade sur le plan d’eau hors chenal de navigation.”

Baignade du Bras Marie, entre le pont de Sully et le pont Marie

La baignade du Bras Marie se situe sur la rive droite, dans l’arrondissement Paris Centre, entre le pont de Sully et le pont Marie, sur le bras secondaire de la Seine. Il est prévu une emprise à quai, en complément de Paris Plages, s’étendant sur 75 mètres de quai piétonnisé, et une surface de baignade qui s’étend sur le chenal de navigation, poursuit la délibération.

Baignade du bras Grenelle

La baignade du Bras Grenelle se situe sur la rive gauche, dans le 15 ème arrondissement, entre le pont Bir-Hakeim et le pont de Rouelle (SNCF), sur le bras secondaire de la Seine. Il est prévu une emprise à quai s’étendant sur 80 ml sur escale Haropa, et une surface de baignade sur le plan d’eau qui s’étend sur le chenal de navigation. La possibilité d’installer une base nautique estivale est étudiée.

© Apur Luxigon

Un investissement de 10 millions d’euros

Des pontons flottants seront installés pour “faciliter la surveillance des nageurs” et “empêcher la baignade hors zone délimitée”, précise la mairie, qui veut des aménagements guidés par les principes de “sobriété et frugalité”.

La baignade Bercy coûtera six millions d’euros, un coût “majoré” en raison “d’ouvrages de sécurisation” pérennes pour pouvoir maintenir la navigation fluviale sur le chenal.

Les sites de Pont-Marie (75 m de long) et Grenelle (80), coûteront deux millions d’euros chacun car, situés sur des bras secondaires de la Seine, ils ne nécessiteront pas ces ouvrages. Leur zone de baignade s’étendra “sur le chenal de navigation”, précise la mairie.

La ville négocie depuis plusieurs mois avec les professionnels usagers du fleuve (fret, bateaux-mouches), inquiets de restrictions de circulation, particulièrement sur le bras Marie.

Premiers plongeons fin juin 2025

Les travaux seront menés au printemps 2025 pour pouvoir “permettre l’ouverture de trois sites de baignade fin juin 2025”, précise la mairie. La baignade “sera limitée à la saison estivale”, elle sera “gratuite et ouverte largement au public”, dit encore la mairie.

Dans le cadre de Paris Plages, la baignade est déjà possible depuis 2017 dans le bassin de La Villette et depuis 2023 dans le canal Saint-Martin.

La reconquête du fleuve pour y permettre la baignade a connu un coup d’accélérateur avec les Jeux olympiques (26 juillet – 11 août), l’Etat et les collectivités investissant 1,4 milliard d’euros pour construire notamment les bassins de rétention des eaux pluviales et usées à Austerlitz et dans le Val-de-Marne.

En attendant l’été 2025, Anne Hidalgo, maire PS de la capitale, a d’ores et déjà annoncé qu’elle se baignerait dans la Seine autour du 23 juin, un mois avant les épreuves de triathlon et de natation marathon. Le suspense demeure néanmoins sur la bonne tenue de ces épreuves, après l’annulation en août 2023 de plusieurs répétitions en raison de seuils de qualité de l’eau dépassés, notamment après de fortes pluies. Mais à l’époque, beaucoup de travaux restaient encore à mener.

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