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Librairie, galerie d’art et maison d’édition, Macha anime la vie culturelle à Saint-Maur-des-Fossés

Librairie, galerie d’art et maison d’édition, Macha anime la vie culturelle à Saint-Maur-des-Fossés

Alors que les Jeux olympiques se rapprochent, la galerie Macha inaugure ce jeudi 14 mars une exposition-vente d’œuvres d’artistes actuels sur cette thématique. Mais, à Saint-Maur-des-Fossés, Macha, c’est bien plus qu’une galerie, c’est aussi une librairie doublée d’une maison d’édition. Rencontre avec Marie Renault, sa conceptrice.

Au centre du quartier de la Varenne Saint-Hilaire, avenue du Bac, la vitrine de Macha ressort avec son enseigne lumineuse rouge. Un lieu culturel qui a pignon sur rue depuis 2022, mais dont l’une des composantes existait bien avant.

Car Macha, c’est avant tout une maison d’édition, Macha Publishing, créée en 2009, et qui publie des romans et de beaux livres illustrés, avec un prisme sur l’Europe de l’Est et la Russie. Née à Moscou et diplômée de philologie russe et française, Maria Renault a fait sa vie en France, étudiant les lettres à la Sorbonne avant de devenir éditrice dans de grands groupes, puis de monter sa propre maison d’édition de livres et aussi d’un magazine, Riding zone, dédié aux sports urbains et à l’outdoor.

En 2022, elle décide d’ouvrir sa propre librairie pour mettre en avant les livres de ses collections, en parallèle de ceux d’autres éditeurs. C’est dans ce contexte qu’elle s’installe à Saint-Maur-des-Fossés. Une ville qui va l’inspirer pour élargir son concept. “Le livre, c’est notre base, mais Saint-Maur est vraiment riche en personnalités curieuses de découvrir d’autres choses. On a donc décidé de créer un endroit culturel“, développe l’éditrice-libraire-galeriste. Comme une évidence, l’idée de créer une galerie d’art, où les artistes actuels viendraient exposer et rencontrer leur public, s’est ainsi imposée.

Pour sélectionner les artistes, l’éditrice garde ses réflexes professionnels. “La création d’un livre implique une sélection artistique que l’on retrouve dans le métier de galerie d’art“, explique Marie Renault, épaulée par Maëlle et Rania pour faire vivre son concept store (photo de une).

“Une sélection éclectique”

Beaux livres, livres de contes, livres de mode ou de photographies, romans et mangas… Macha joue la diversité pour séduire la clientèle de proximité. Une ouverture qui se retrouve aussi dans le choix des œuvres exposées. “On propose une sélection éclectique, qui ne se limite pas à un genre, défend la gérante. Pour moi l’art, c’est l’émotion qui parle avant tout, c’est la beauté, et cela, peu importe à quel courant d’art cela appartient.” Cela n’empêche pas quelques tendances de fond, comme le street-art. Un courant qui séduit du reste les habitués. C’est ce qui constitue la majeure partie de nos ventes“, note Marie Renault,qui s’attelle aussi à valoriser la production ultra-locale. “Si Macha a pu se développer rapidement et multiplier les événements en deux ans, c’est aussi grâce à l’offre artistique présente à Saint-Maur-des-Fossés. Le très demandé street artiste Raf Urban, ou encore le sculpteur Alexandre Mijatovic, dont les conceptions sont en vente à la galerie-librairie, sont tous les deux Saint-Mauriens“, confie-t-elle.

“Il n’y pas qu’à Paris que ça se passe”

“C’est Saint-Maur, mais c’est aussi le 94, avec le musée d’Art contemporain (Mac/Val), à Vitry-sur-Seine, commune qui aussi est la base du street art en Île-de-France. Et puis il y a aussi le Color Festival en cours à Champigny… C’est tout le 94 qui est en pleine effervescence culturelle. L’intérêt, c’est aussi de dire qu’il n’y pas qu’à Paris que ça se passe“, insiste Marie Renault.

Jeux artistiques : quand l’art actuel rencontre les Jeux olympiques

Ce jeudi 14 mars, Macha inaugure sa nouvelle exposition “Jeux Artistiques”. Elle accueille 30 artistes actuels qui ont créé des œuvres spécifiquement pour l’exposition. Au programme notamment, PMH qui a mis en doodle (discipline graphique inspirée de l’art africain et des travaux de l’artiste Keith Haring qui s’appuie sur la répétition d’un ou de plusieurs motifs) la devise des JO : Citius – Altius – Fortius (Plus vite – Plus haut – Plus fort).

Mais aussi Yandy Graffer qui propose un quadriptyque très coloré, Flow Dribbling. Ou encore David Redon, alias Ads Libitum, qui a imaginé un joueur de foot sous un aigle dans un forfait d’estampe japonaise classique.
En savoir plus
Vernissage à partir de 18 heures ce jeudi 14 mars, à la galerie-librairie Macha, au 52 avenue du Bac, Saint-Maur-des-Fossés

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