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Culture | Paris | 20/03
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L’Opéra de Paris retrouve l’équilibre financier et dévoile sa saison 2024-2025

L’Opéra de Paris retrouve l’équilibre financier et dévoile sa saison 2024-2025

L’Opéra de Paris est redevenu bénéficiaire en 2023, pour la première fois depuis 2017, notamment grâce “au retour du public dans les salles” et à un record de visites du Palais Garnier, a annoncé l’institution mercredi.

L’an passé, “l’activité de l’Opéra de Paris a connu une dynamique artistique et commerciale très positive permettant de dégager un bénéfice de 2,3 millions d’euros”, a-t-elle indiqué dans son dossier de présentation de la saison 2024-2025.

“Les ressources propres ont progressé de 14 millions d’euros par rapport à 2022, grâce au retour du public dans les salles” (68 millions de recettes de billetterie, jauge physique moyenne de 93%), “au niveau historique des recettes des visites du Palais Garnier” (1,2 million de visiteurs) et “au développement du mécénat” (23,5 millions d’euros de recettes).

Dans le même temps, “les dépenses de production artistique ainsi que les charges de fonctionnement courant ont été contenues (consommation d’énergie par exemple)”, selon l’Opéra. Une hausse de six millions d’euros, entre 2021 et 2023, de la subvention de l’Etat a par ailleurs “permis de compenser en partie les effets de l’inflation sur la période”.

“C’est une nette amélioration de notre situation”, s’est félicité Alexander Neef, directeur général, lors d’une conférence de presse, évoquant aussi “une dynamique encourageante” pour 2024.

L’institution a par ailleurs annoncé sa programmation pour la prochaine saison, avec une grille tarifaire sensiblement identique (de 10 à 220 euros). À titre d’exemple, le prologue de la Tétralogie de Wagner, “L’Or du Rhin”, dans sa version mise en scène par Calixto Bieito, annulé en 2020 en raison de la crise sanitaire, sera enfin donné sur scène. Le chef d’orchestre greco-russe Teodor Currentzis viendra diriger “Castor et Pollux”, de Rameau, avec son complice metteur en scène Peter Sellars.

Alexander Neef, qui vient d’être reconduit par l’Élysée pour un second mandat jusqu’en 2032, a par ailleurs annoncé qu’un “processus” allait être engagé “pour recruter un nouveau directeur musical dans les meilleurs délais”. Le poste est en effet vacant depuis le départ surprise, il y a un an, de Gustavo Dudamel.

Côté danse, parmi les créations, la chorégraphe israélienne Sharon Eyal a décidé d’adapter une de ses pièces avec la technique des pointes, pour les danseurs de la compagnie, ce qui s’inscrit dans le souhait du directeur de la danse José Martinez, arrivé il y a un peu plus d’un an, de faire entrer le chausson de pointe dans les ballets contemporains.

Encore loin de la parité

Pour sa part, le chorégraphe Hofesh Shechter imaginera, pour la première fois, une pièce d’une soirée complète pour une autre compagnie que la sienne. Interrogé sur le fait que seul un ballet, sur 15 programmés, était signé d’une chorégraphe, José Martinez a assuré que le chemin vers la parité “allait s’inscrire dans les saisons à venir”.

Un dialogue est par ailleurs engagé avec les partenaires sociaux pour définir une “nouvelle réorganisation de la journée de travail” du danseur, a rappelé M. Neef, qui entend “résoudre les problèmes en amont” avant de devoir “affronter une grève”.

Voir la programmation 2024-2025

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Cet article est publié dans avec comme tags crise sanitaire, Danse, , inflation, Mécénat, Musique, Opéra,
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