Politique | | 03/09
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Lucie Castets fait sa rentrée politique à La Courneuve

Lucie Castets fait sa rentrée politique à  La Courneuve

Lucie Castets a fait le choix du collège Jean Vilar à La Courneuve pour sa rentrée politique. Un déplacement très médiatique sous le sceau de l’éducation alors que le nom de la candidate du Nouveau front populaire a été écarté par Emmanuel Macron pour Matignon.

On est venu ici pour parler de fond. Le Nouveau front populaire a un programme très riche et très solide sur les sujets éducation. On a travaillé tout l’été pour approfondir ce programme avec tous les partis, les enseignants, les chercheurs, les syndicats. L’éducation, c’est le service public par excellence“, motive la candidate à Matignon.

Gratuité de l’école

En pleine rentrée scolaire, l’ex directrice des finances de Paris a choisi de mettre l’accent sur les difficultés de la Seine-Saint-Denis dans ce domaine. “Le secteur de l’éducation est particulièrement touché par les inégalités” dans le département, a-t-elle insiste, citant Aurélie Trouvé, députée (LFI) de la 9ème circonscription, selon laquelle “1 000 postes, sur les 3 000 n’ont pas été pourvus au concours cette année en Seine-Saint-Denis“. Elle a d’ailleurs rappelé que le programme du NFP propose d’instaurer la gratuité de l’école incluant les transports, les fournitures et la cantine.

“Choc d’égalité”

Aux côtés de Lucie Castets, Stéphane Troussel, le président du conseil départemental et porte-parole du PS, a mis l’accent sur la “nécessité d’un choc d’égalité” pour l’école en Seine-Saint-Denis, évoquant notamment la question du “non remplacement avec des enseignants qui sont trop souvent remplacés par des contractuels” ou “pas assurés“, et celle de la médecine scolaire avec “17 postes seulement sur qui sont pourvus“. “Le soutien de l’État aux collectivités locales est totalement obsolète et inégalitaire“, a-t-il par ailleurs souligné, fustigeant des “règles de financement figées depuis vingt ans“.

Interrogée sur le rejet de sa “candidature” au poste de Premier ministre par le NFP et le nom d’autres candidats potentiels, Lucie Castets botte en touche. “Ce n’est pas une question de personne. Je pense que les Français ont envie que leur vie change“, réagit-elle.

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