Dans la foulée de l’inscription de l’IVG (Interruption volontaire de grossesse) dans la Constitution française, la cheffe des députés LFI Mathilde Panot , élue dans le Val-de-Marne, a annoncé lundi le dépôt d’un texte pour enjoindre au gouvernement de faire inscrire ce droit dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.
“Nous allons fêter une victoire historique et dès demain nous allons repartir au combat”, a lancé la députée devant les journalistes, visiblement émue après le vote de 780 des parlementaires réunis à Versailles pour l’inscription dans la Constitution de la “liberté garantie” de recourir à une IVG. Mathilde Panot avait déjà porté à l’Assemblée un premier texte de constitutionnalisation de l’IVG, adopté par les députés.
Sa proposition de résolution, qui n’aurait pas de valeur contraignante en cas d’adoption, appelle le gouvernement à “se mobiliser diplomatiquement auprès des États membres de l’Union et de la Commission européenne afin que la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne garantisse le droit à l’avortement”.
Inscription dans la Charte des droits fondamentaux
La sénatrice écologiste Mélanie Vogel, très engagée pour la constitutionnalisation de l’IVG, a aussi plaidé après le vote au Congrès pour porter ce droit au niveau européen, et l’inscrire dans la Charte des droits fondamentaux. Une proposition également soutenue par les sénateurs socialistes.
Bientôt les élections européennes (9 juin)
Pour la protection de la diversité linguistique en Europe, que prévoit Mathilde Panot ?
Question sans piège : sachant que si l’anglais domine, plusieurs pays sont multilingues, tandis que la députée macroniste Aurore Bergé a pour objectif, dans la vie, d’éradiquer les langues régionales de l’enseignement.
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