Justice | | 15/10
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Meurtre de l’adolescent à Aulnay-sous-Bois : six mineurs présentés à un juge

Meurtre de l’adolescent à Aulnay-sous-Bois : six mineurs présentés à un juge

Six mineurs ont été présentés lundi à un juge d’instruction dans le cadre de l’enquête sur la mort par arme blanche d’un adolescent vendredi soir à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), a appris l’AFP lundi du parquet de Bobigny.

“Des réquisitions de mandat de dépôt sont prises pour cinq d’entre eux”, a ajouté le parquet.

Vendredi soir, un adolescent de 16 ans a été poignardé à mort à Aulnay-sous-Bois, devant un fast-food et à moins d’un quart d’heure à pied du lycée Jean-Zay où il était scolarisé. Outre la victime, deux autres adolescents de 16 ans ont été blessés lors de l’agression.

D’après une source proche du dossier, les victimes et les mis en cause se connaissent et plusieurs sont scolarisés dans le même établissement. “Six individus mineurs ont été interpellés et placés en garde à vue. Ils doivent être présentés ce jour au juge d’instruction”, a indiqué lundi le parquet.

Une information judiciaire a été ouverte pour meurtre en bande organisée, tentative de meurtre en bande organisée et violences aggravées. “Les blessures ont été commises avec arme blanche par plusieurs individus”, a ajouté le parquet.

Selon la source proche du dossier, l’agression a trouvé sa source dans des motifs futiles : un manque de respect et un “mauvais” échange de regard il y a plusieurs mois.

L’enquête doit s’attacher à déterminer le déroulement de l’agression et les auteurs des coups de couteau.

Lors d’un déplacement au lycée pour l’hommage national aux deux professeurs assassinés ces dernières années par des islamistes radicalisés, le maire LR Bruno Beschizza a demandé aux élèves de “respecter le temps du deuil” et de ne pas céder à la vengeance.

Ces dernières années, plusieurs adolescents ont été poignardés à mort en Seine-Saint-Denis, souvent en lien avec les rivalités de quartier. En janvier, à Saint-Denis, les deux agressions mortelles – non liées, mais survenues le même jour – d’un collégien de 14 ans et d’un lycéen de 18 ans avaient poussé la municipalité à prendre un arrêté interdisant les attroupements pour éviter les “matchs retours”.

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