La maire de Los Angeles, où se tiendront les Jeux olympiques d’été 2028, veut s’inspirer du village des athlètes des JO-2024, qu’elle a visité samedi, pour accroitre la mixité sociale dans sa ville, minée par une profonde crise du logement.
“Il y aura ici des logements au prix du marché ainsi que des logements abordables : c’est un excellent exemple”, a déclaré la maire Karen Bass, au cœur du quartier sorti de terre à l’occasion de la grand-messe sportive prévue du 26 juillet au 11 août.
Construit en sept ans, le village regroupe 82 bâtiments sur un site qui s’étend sur 52 hectares entre les villes de Saint-Denis, L’Île-Saint-Denis et Saint-Ouen, au nord de Paris.
Sur les 2.800 appartements prévus pour accueillir les plus de 14.000 athlètes, près d’un tiers – soit un peu moins de 700 – seront disponibles à la vente. Le reste sera réparti entre logements sociaux, locations et bureaux.
À l’inverse de Paris, Los Angeles ne construit pas un village des athlètes ex nihilo, car, à l’été 2028, la crème du monde sportif sera hébergée sur le campus de la prestigieuse université UCLA.
Mathieu Hanotin, maire de Saint-Denis, a accompagné Karen Bass lors de sa visite du village olympique samedi. L’édile a indiqué à l’AFP que les élus de Los Angeles voulaient “profiter des Jeux olympiques pour réaliser un de leurs défis, qui est d’augmenter leur offre en transports en commun (…), avec aussi un grand défi qui est la question du logement pour lutter contre le phénomène du sans-abrisme”. Dans la mégalopole californienne, quelque 75 000 personnes sont sans abri dans la ville et sa banlieue, selon un recensement effectué en janvier 2023.
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