Une professeure de sport d’un lycée de Montreuil (Seine-Saint-Denis) a été giflée mardi par une élève pour lui avoir demandé de retirer sa tenue “à connotation religieuse”, a indiqué vendredi le rectorat à l’AFP, confirmant une information de BFMTV.
Lors d’un cours de sport mardi après-midi dans un stade de Montreuil, “une élève a giflé son enseignante qui lui avait signalé que sa tenue était inappropriée”, a déclaré à l’AFP le rectorat de Créteil.
Le tenue de la lycéenne de seconde était “à connotation religieuse” mais n’était pas une abaya, comme écrit par d’autres médias, a précisé le rectorat.
L’enseignante, en arrêt de travail depuis cette altercation, a déposé une plainte au commissariat en compagnie du chef d’établissement. L’élève a été renvoyée chez elle dans l’attente d’un conseil de discipline.
“La rectrice condamne cette agression et réaffirme sa fermeté face à toute violence à l’encontre de nos personnels et toute atteinte portée aux valeurs de la République”, a dit la rectrice Julie Benetti sur X.
Cet incident, qui touche à la question ultrasensible de la laïcité à l’école, a généré immédiatement des réactions politiques.
“Trop c’est trop. Exclusion immédiate et poursuites judiciaires”, a réagi sur X la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse, en appelant à une “tolérance zéro pour tout attaque de professeur”.
“On ne transige pas avec la laïcité et on fait bloc avec nos professeurs”, a déclaré sur ce même réseau social le sénateur PCF des Hauts-de-Seine Pierre Ouzoulias.
Le respect des professeurs va de soi.
Concernant le port de vêtements “à connotation religieuse”, une question simple reste sans réponse publiée dans la presse, depuis 30 ans sauf erreur : comment donc font les autres pays européens, nos voisins, avec qui nous évoluons depuis 2 millénaires ou plus ?
Même si la France est le phare universel de l’humanité, on compare quand ?
Contribution modeste : à Londres, donc en Grande-Bretagne, prendre l’Eurostar suffit à constater que le choix des vêtements y fait partie des libertés individuelles, c’est ostensible et même ostentatoire. De même à la sortie d’un établissement scolaire, toutes religions.
Inversement, les mini-jupes sont apparues sans problème à Londres, tandis que les pionnières se retrouvèrent “au poste” à Paris (dit-on).
Aucune tolérance a avoir. Qu’elle soit jugée comme une adulte. Que ce soit a l’école ou ailleurs et quelque en soit la raison une seule chose prime. Peu importe le motif et le cadre. Le Respect de la personne, qui n’existe plus.
Il faut que les parents assument leurs responsabilités vis a vis de leurs enfants
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