Lancé il y a dix ans, le projet Altival de voie réservée aux bus, entre Noisy-le-Grand et Chennevières-sur-Marne, devrait être opérationnel d’ici à un an et demi. Les travaux de voirie ont démarré à Villiers-sur-Marne.
D’ici à la fin de l’année 2025, la nouvelle voie Altival reliera la gare de RER A, à Noisy-le-Grand, au fort de Champigny au niveau de la RD4 à Chennevières-sur-Marne, en passant par la future gare RER E – ligne 15 Sud du Grand Paris Express de Bry-Villiers-Champigny, au niveau des Armoiries. Un parcours de 4,7 km qui empruntera l’ancienne voie de desserte orientale (VDO), une friche réservée à une rocade autoroutière qui n’a jamais vu le jour. Cette voie permettra ainsi de faciliter l’accès de plusieurs quartiers de Champigny (Mordac, Bois l’Abbé) et de Chennevières à la nouvelle gare du Grand Paris. Dans ce contexte, le boulevard Jean-Monnet (RD10) à Champigny-sur-Marne est prolongé au sud entre la rue Bernau et la rue Fourny.
Ce projet départemental, lancé il y a dix ans, puis validé par Île-de-France Mobilités, a obtenu sa déclaration d’utilité publique en mars 2020, avant d’être amendé pour y associer une coulée verte et des pistes cyclables.
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Une seconde phase prévoit un prolongement entre Chennevières-Ormesson-sur-Marne, et le RER A à Sucy-en-Brie – Bonneuil-sur-Marne.
Premiers coups de pioche à Villiers
La concrétisation du projet est entrée dans le dur à Villiers-sur-Marne. Les travaux de dévoiement des réseaux de haute tension ont ainsi commencé en février dernier, boulevard Jacques Chirac (RD10) et rue Georges Van Parys. Les opérations se poursuivent désormais sur un tronçon le long de la RD10 compris entre le carrefour Jean Jaurès et Jean Monnet, face à Ikea, et rue du docteur Pierre Clerc.
Ce lundi 6 mai, le conseil départemental du Val-de-Marne a approuvé en commission permanente une convention de financement pour payer ces premiers coups de pioche, et compléter les acquisitions foncières et reprendre les études pour mailler les dernières tranches situées dans le sud. Le coût prévisionnel de cette phase est évalué à 9,16 millions d’euros (hors taxe) répartis entre l’État (2 millions d’euros), le conseil régional (4,7 millions d’euros) et le conseil départemental (2,8 millions d’euros). Au total, le projet est évalué à 140 millions d’euros.
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