1 animateur pour encadrer 86 enfants durant la pause méridienne : c’est le taux que calcule la FCPE dans certaines écoles de Noisy-le-Grand qui appelle à un rassemblement devant la mairie, ce jeudi, avant le conseil municipal. Faux répond la mairie qui pallie à ses difficultés de recrutement avec ses propres agents et élus.
“Un pique-nique apéro convivial mais déterminé“, c’est en ces termes que la FCPE de Noisy-le-Grand appelle les parents à se mobiliser ce jeudi soir pour “dénoncer le manque criant de personnel lors de la pause méridienne dans nos écoles. Cette situation met en danger la sécurité de nos enfants pendant les repas à la cantine. Dans certaines écoles, nous avons un taux de 1 animateur pour 86 enfants ! C’est inacceptable !“, explique l’association.
La FCPE revendique “des moyens supplémentaires et un renforcement immédiat des effectifs !” Elle prévoit d’ailleurs d’envoyer une délégation de parents pour se faire étendre des élus de la ville qui tiennent leur conseil municipal de rentrée. “L’objectif de la mairie est de tendre vers 1 animateur pour 30 enfants en élémentaire, mais cet objectif, loin d’être atteint, nous semble déjà insuffisant pour garantir un encadrement de qualité. C’est pourquoi nous demandons que le temps de la pause méridienne soit requalifiée en temps d’animation avec un taux d’encadrement légal de 1 animateur pour 18 enfants en élémentaire.”
“65 encadrants supplémentaires sont attendus pour la mi-octobre“
Le problème du manque d’animateurs n’est pas nouveau à Noisy-le-Grand comme ailleurs, répond la mairie. “Nous avons besoin de 429 animateurs. Or, nous en avons aujourd’hui 364. 65 encadrants supplémentaires sont attendus pour la mi-octobre“, explique Sylvie Huret, adjointe à la maire (LR) de Noisy-le-Grand, en charge des politiques éducatives. “Le jour de la rentrée, 22 recrues nouvelles ne se sont pas présentées, ayant probablement trouvé un travail plus stable et mieux rémunéré“, déplore-t-elle. L’élue précise que “au 30 septembre en élémentaire nous avions, sur les cantines : 3 sites avec un taux d’encadrement inférieur à 1 animateur pour 25 enfants ; 10 sites entre 1 à 25 et 1 pour 30 ; 4 sites entre 1 pour 30 et 34 ; et 5 sites supérieur à 1 pour 35. Soit 77% des sites en amélioration par raport à l’an dernier.“
Sylvie Huret reconnaît que 8 sites sur 43 sont en tension et assure que “nous avons redéployé des agents municipaux volontaires et des élus dans les cantines“, y compris elle-même. Selon elle, ces revendications s’inscrivent néanmoins dans “une campagne électorale” que mène la FCPE en vue des élections des représentants des parents d’élèves les 12 et 14 octobre prochains.
La FCPE s’était déjà mobilisée sur le sujet lors de la rentrée scolaire 2023. La ville avait été alors aussi pointé la “pénurie d’animateurs diplômés et à des difficultés de recrutement“.
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