Police | Paris | 08/02
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Police municipale lors des JO : Paris réduit les objectifs faute de candidats

Police municipale lors des JO : Paris réduit les objectifs faute de candidats © CD

Confrontée à une pénurie de candidats, la mairie de Paris mise désormais sur un effectif de 2 000 agents de la direction de la police municipale au lieu des 5 000 annoncés en 2020, pendant les JO. Les Jeux olympiques de Paris 2024 se déroulent du 26 juillet au 11 août, en pleine période estivale.

Deux ans et demi après l’instauration d’une police municipale dans la capitale, en juin 2021, “nous avons actuellement 1.300 policiers municipaux”, a indiqué mardi en Conseil de Paris l’adjoint (PS) à la sécurité Nicolas Nordman. Et avec “encore deux grosses promos” en cours de formation d’ici l’été, la municipalité aura “2 000 agents, dont une grande majorité de policiers municipaux, mobilisés pour les Jeux”, a-t-il précisé mercredi à l’AFP.

En campagne pour sa réélection début 2020, la maire PS Anne Hidalgo s’était engagée à créer une police municipale qui “comptera 5 000 agents d’ici 2024”.

Mais, pour Nicolas Nordman, “l’échéance a toujours été, pour 2026” et la fin du mandat, “d’avoir 5 000 agents dans la direction de la police municipale”, tous métiers confondus, “dont 3 400 policiers”, a-t-il redit à l’AFP.

Même sur cet objectif, “on n’y sera pas parce que c’est compliqué de recruter, comme partout en France. Nous serons sans doute autour de 3 500”, a reconnu Anne Hidalgo dans un entretien à Ouest-France paru lundi.

“La première police municipale de France

Si la mairie “fait tout” pour arriver à remplir ses objectifs initiaux, “aujourd’hui on n’arrive pas à recruter des policiers municipaux”, a reconnu M. Nordman, évoquant le “problème d’attractivité de ces métiers” et le “manque de candidats”. Malgré cela, la mairie de Paris a mis en place “la première police municipale de France en l’espace de deux ans”, estime-t-il.

Des centaines de policiers municipaux ont manifesté samedi partout en France, pour réclamer une meilleure reconnaissance et ne plus être considérés comme “une sous-police”. Cette mobilisation est la dernière étape d’un mouvement entamé le 31 octobre, avec une grève des procès verbaux qui s’était poursuivie lors des réveillons de Noël et de la Saint-Sylvestre ainsi que le 1er janvier.

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