Les friches recensées en Ile-de-France représentent environ 3 500 hectares, soit près de la moitié de la surface de Paris, révèle jeudi l’Institut Paris Région (IPR) dans son dernier Observatoire des friches franciliennes.
Espaces “abandonnés, désuets et qui ont perdu leur usage ou leur fonction, qui ne sont plus entretenus, qui semblent dégradés”, les friches concentrent l’attention des acteurs de l’aménagement à mesure que le foncier disponible se raréfie, constate l’IPR, qui a lancé son propre observatoire en 2021.
Plus de 800 friches à Paris et en petite couronne
Fin 2023, quelque 2 703 friches de plus de 100 m2 ont été recensées en Ile-de-France, dont plus de 800 à Paris et en petite couronne, selon l’Institut, qui s’appuie notamment sur les dépôts de permis de construire, les retours des collectivités pilotes et les partenaires du plan friches de la Région. La surface moyenne atteint 1,3 hectare et la surface maximale dépasse les 100 hectares.
Les chiffres globaux sont “stables” avec toutefois un renouvellement “d’environ 10% par an” au cours des trois dernières années. “Au total, près de 600 nouvelles friches sont apparues et autant ont disparu”, souligne l’IPR, tandis que près de 800 hectares de friches ont été ou sont en cours de requalification.
Au cours de la dernière année, les chercheurs ont observé “une requalification des friches logistiques et l’apparition de nouvelles friches industrielles”. Par secteur, les friches sont d’abord liées à l’habitat et à l’industrie. Elles sont davantage présentes en Seine-et-Marne, dans les Yvelines, ainsi que dans le Val-d’Oise, la Seine-Saint-Denis et l’Essonne. “Au regard de leurs caractéristiques (…) il peut aussi bien être préférable de privilégier des opérations de renouvellement urbain ou au contraire de les désimperméabiliser et de les renaturer afin de répondre à des enjeux environnementaux (…) de préserver celles qui se sont réensauvagées ou encore de les remettre en état des espaces agricoles”, souligne l’étude.
On pourrait aussi aménager des espaces verts, qui manquent si cruellement dans de nombreuses banlieues et à Paris … Pardonnez moi : je déconne !
Combien de “friches” sont de vieux immeubles de bureaux délaissés, alors que de multiples bureaux neufs se construisent ailleurs, un peu partout, mais surtout près des gares ? Pour en voir, il (me) suffit de traverser la rue…
Car beaucoup de maires aiment les immeubles de bureaux, ça rapporte des sous bien plus que les logements, et ça ne demande pas des places en crèche, en école, etc.
Certains versent juste une petite larme pour les mal-logés.
On pourrait commencer par construire les bureaux neufs à la place des vieux.
Autre souci, la pollution durable : friche d’entreprise qui a disparu, mais laissé un sol pollué sur plusieurs mètres. Qui doit payer ? Pour l’usage, les critères “immeubles de bureau” me semblent moins strict que les critères “logement” sur ce point.
Au lieu de concentrer de nouveaux immeubles dans des centres déjà asphyxiés par une population très dense, voilà des endroits où l’on pourrait construire et permettre à des populations de devenir propriétaires avec des budgets raisonnables.
Et je suis sûr que l’on pourrait trouver des terrains propices à la construction de prisons puisque la région parisienne regorgent de délinquants en tout genre. Et vous savez que TOUT LE MONDE veut PLUS de prisons, mais pas à côté de chez lui !
Alors messieurs les politiques, un petit effort …
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