Education | | 05/03
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Reprise des cours au lycée de Cachan après une semaine de droit de retrait

Reprise des cours au lycée de Cachan après une semaine de droit de retrait

Ce lundi, le personnel du lycée polyvalent de Cachan a repris le travail, une semaine après avoir exercé un droit de retrait massif contre la vétusté des locaux.

Les cours ont repris au lycée de Cachan. L’établissement était à l’arrêt depuis le mardi 27 février.

Lire : Droit de retrait massif contre la vétusté du lycée de Cachan

Au terme de cette semaine de mobilisation, le personnel, réuni sous la bannière du collectif Cachan de bataille, constate plusieurs améliorations. “Les lignes téléphoniques fixes, hors service depuis plusieurs mois ont été rétablies le 28 février. Une trentaine de radiateurs, réclamés depuis des mois, ont commencé à être livrés pour les classes les plus froides“, citent-ils dans un communiqué diffusé ce mardi. “Plusieurs salles présentant un fort risque lié à l’amiante ont été condamnées, et la réalisation d’un diagnostic amiante a été ordonnée. Des travaux doivent être effectués sur la plomberie, les plafonds, les huisseries, le matériel informatique. Les dispositifs d’alarme feront l’objet de prochaines vérifications. Une société a été mandatée pour dératiser, avec plus d’efficacité, espérons-le, que cela n’a été fait jusqu’à maintenant. La liste des signaux positifs est longue“. Autre progrès : la commission hygiène et sécurité (CHS) du lycée, qui était insuffisamment réunie à leurs yeux, se tiendra désormais tous les mois.

Ce jeudi, une réunion est par ailleurs programmée avec le vice-président du conseil régional d’Île-de-France en charge des lycées, James Chéron. La Région, qui a déjà opéré plusieurs réfections, a prvéu de consacrer 85 millions d’euros de travaux, à compter de 2026. Un horizon trop tardif pour le collectif.

Une semaine de sacrifice financier ?

Reste désormais à savoir si la semaine de mobilisation sera reconnue comme droit de retrait ou requalifiée en grève, laquelle implique la suspension du salaire. L’instance spécialisée en hygiène et sécurité réunie par le rectorat de Créteil n’est pas parvenue à un consensus. “Les discussions menées ont abouti à un constat de désaccord : selon les interlocuteurs des enseignants, le “danger grave et imminent” n’était pas constitué, sauf dans quelques locaux. Une injonction à reprendre le travail nous a donc été adressée“, explique le collectif.

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