Cœurs rouges en vitrine, cupidons, fleurs… On ne badine pas avec l’amour pour la Saint-Valentin. Ambiance dans la rue Robert Giraudineau à Vincennes.
« Je suis né le 14 février et nous attendons notre premier enfant avec ma copine. Ça va rendre ce moment encore plus spécial », s’enthousiasme Gaëtan, la trentaine, pour qui cette Saint-Valentin sera “exceptionnelle”. Les cadeaux restent classiques. Pour le futur papa, ce sera une brassée de roses rouges. « Je voulais lui prendre des fleurs en Lego, mais c’est plus compliqué à construire ! »
« C’est un grand jour dans l’année. Depuis deux, trois jours, on travaille non-stop », confie une fleuriste qui enchaîne les ventes depuis l’ouverture. « C’est la période qui rapporte le plus de chiffre d’affaires avec Noël et Pâques », confirme une vendeuse dans sa chocolaterie. Depuis sa vitrine, les confiseries en forme de cœur et de baisers invitent à la consommation. Et il n’y a pas d’âge pour se faire plaisir. Marie, 77 ans, en couple avec son amoureux depuis douze ans, passe la porte. « Mon compagnon va me faire une surprise, alors je vais lui offrir des chocolats. »
De l’autre côté de la rue, Claude, 66 ans, a craqué pour une fleur en chocolat chez un chef chocolatier réputé. « C’est une tradition, mais c’est surtout l’occasion de se retrouver en tête-à-tête », témoigne le sexagénaire qui prévoit d’emmener sa femme dîner dans un restaurant gastronomique au château de Ferrières, en Seine-et-Marne.
Demande en mariage en chocolat
Le 14 février, tout est permis. « Il y a une année, nous avons préparé, à la demande d’un client, un gros bouquet de fleurs accompagné d’un message de demande en mariage. Le tout en chocolat ! se souvient une vendeuse. Et elle a dit oui ! »
Pour d’autres, la Saint-Valentin ne doit pas se limiter amoureux. « Aux États-Unis, c’est la fête des gens qu’on aime. On peut tout aussi bien offrir un cadeau à sa mère ou à son ami », plaide un retraité, bouquet à la main. « Ce matin, une dame âgée est venue acheter des chocolats pour sa petite-fille », illustre une commerçante. « Un client m’a commandé dix sucettes en forme de cœur pour ses collègues », abonde sa consœur.
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