Tourisme | | 23/07
Réagir Par

Saint-Denis : l’hôtel de la Tour Pleyel ouvre

Saint-Denis : l’hôtel de la Tour Pleyel ouvre © axel-schoenert-architectes

L’hôtel quatre étoiles aménagé au sein de l’emblématique tour Pleyel de Seine-Saint-Denis a annoncé lundi l’ouverture de ses portes, à quatre jours du début des JO de Paris.


Avec sa silhouette massive de 144 mètres de haut, le gratte-ciel oblong, repérable à des kilomètres à la ronde, surplombe la plaine de Saint-Denis et constitue un repère bien connu des habitants du département.
En déréliction depuis plusieurs décennies, accusée d’enlaidir le paysage, l’ancienne tour de bureaux émerge de six années de travaux destinés à la reconvertir en hôtel de luxe.
“Cet ambitieux challenge, qui semblait fou pour beaucoup, ouvre une voie alternative à l’immobilier: la reconversion d’usage et la création de concepts décloisonnés pour offrir un nouvel avenir à des bâtiments emblématiques dans le respect de leur identité”, a déclaré dans un communiqué Boris Litty, directeur général de la Financière des Quatre Rives, pilote du projet.
Opéré par l’exploitant allemand H-Hotel, le H4 Hotel Wyndham propose 697 chambres au pied de la gare de Saint-Denis-Pleyel, futur hub du Grand Paris Express où se rejoindront à horizon 2030 quatre lignes de métro.
Plusieurs fois reportée au cours du printemps, l’ouverture de l’hôtel intervient à quelques jours à peine du début des JO-2024 (26 juillet-11 août). Situé à un jet de pierre du village olympique, l’établissement accueillera notamment pendant les Jeux les athlètes allaitant leurs enfants.
Tirant son nom de la manufacture de pianos Pleyel qui la précédait à cet endroit, la tour construite au début des années 1970, lorsque les tours étaient en vogue, n’était à l’origine que l’édifice ouest d’un ensemble prévu de quatre tours similaires. Un projet stoppé net par le choc pétrolier de 1973.
Pour se refinancer, le promoteur de l’époque a vendu l’édifice à la découpe.
L’acier Corten de sa façade, qui lui conférait sa couleur noire d’origine, a même rouillé avec le temps, lui donnant un aspect décrépit qui a nécessité dans les années 1980 l’installation d’un mur-rideau en guise de cache-misère.
Pour les besoins de la rénovation, la tour a été entièrement vidée et curée avant d’être parée d’une nouvelle façade blanche. Pendant plusieurs mois, son squelette à nu permettait même de voir au travers, un décor post-industriel photogénique qui a fait le bonheur de plusieurs clips de rap.

Abonnez-vous pour pouvoir télécharger l'article au format PDF. Déjà abonné ? Cliquez ici.
Aucun commentaire

    N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.

    Ajouter une photo
    Ajouter une photo

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    Vous chargez l'article suivant