Le groupe pharmaceutique Sanofi prévoit de supprimer 1200 postes de recherche et développement dans le monde, pour réajuster sa stratégie de recherche en cancérologie. En France, 331 postes sont concernés, essentiellement en Val-de-Marne.
En Val-de-Marne, le groupe compte un gros site historique à Vitry-sur-Seine, où travaillent 2 000 personnes dont 1 300 dans la recherche et le développement, notamment en oncologie. Mais, le groupe a connu ses dernières années plusieurs échecs dans le domaine de la cancérologie et a décidé de mettre fin à plusieurs programmes pour se recentrer sur l’immunologie et l’immuno-oncologie. C’est dans ce contexte que 288 postes devraient être supprimés à Vitry-sur-Seine, dans le cadre des Orientations stratégiques du groupe sur 2024-2026.
Le nouveau campus Sanofi de Gentilly, qui accueille quelque 3 000 salariés depuis 2015, est également concerné, à hauteur de 18 postes.
“Comment le groupe Sanofi peut-il prétendre « créer un environnement de travail où les gens peuvent présenter la meilleure et la plus authentique version d’eux-mêmes » avec de telles mesures ?”, réagit la CFDT. “À cela vont s’ajouter environ 210 postes supplémentaires supprimés par le biais de la GEPP (Gestion des emplois et des parcours professionnels), dans la même fonction R&D, d’ici la fin de l’année 2026”, ajoute la CGT Sanofi dans un communiqué.
Ce vendredi 19 avril, un premier rassemblement était organisé devant le site de Vitry-sur-Seine, pour protester contre ces orientations.
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