Prévention

5 conseils pour se protéger du soleil cet été

1. Rechercher l’ombre
2. Éviter prioritairement le soleil entre 12h et 16h et limiter le temps d’exposition
3. Porter des chapeaux à large bord pour protéger non seulement la tête mais aussi la nuque et les épaules.
4. Mettre des lunettes de soleil avec filtre anti-UV
5. Mettre de la crème de protection a minima d’indice 30, idéalement d’indice 50 ou 50+, impérativement la plus forte protection pour les enfants et les peaux claires. Renouveler l’application régulièrement.

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Tendances

Forte augmentation des hospitalisations liées à des tentatives de suicide chez les jeunes ados

Le taux d’hospitalisation chez les jeunes filles de 10-14 ans en Ile-de-France a été multiplié par trois entre 2020 et 2023, passant de 78 pour 100 000 à 234 pour 100 000. C’est ce qui ressort d’une publication de la Drees (direction statistiques du ministère de la Santé) parue en mai 2024 et reprise par l’Observatoire régional de la santé (ORS IDF) dans une note de synthèse. Chez les garçons, le taux est plus faible mais a tout de même doublé entre 2020 et 2023, passant de 15 pour 100 000 à 30 pour 100 000. Chez les 15-19 ans, l’augmentation a été forte de 2020 à 2022, avant de légèrement diminuer. C’est l’âge où le taux est le plus fort, chez les filles, monté jusqu’à 386 pour 100 000 en 2022, contre 74 pour 100 000 chez les garçons.

“Si les taux franciliens sont toujours inférieurs aux taux nationaux, quels que soient la classe d’âge et le sexe, l’augmentation est considérable chez les filles de 10-19 ans entre 2020 et 2023. Elle est également très marquée chez les jeunes femmes de 20-24 ans et les garçons de 15-19 ans”, pointe l’ORS.

Voir la note de synthèse

Art et hôpital

L’artiste Yan Pei-Ming offre un portrait géant du professeur Roussy pour fêter les 90 ans du centre anticancer

Pour fêter les 90 ans du centre anticancer Gustave Roussy de Villejuif, l’artiste franco-chinois Yan Pei-Ming a offert un portrait en 2,80 mètres par 2,40 mètres de son fondateur, le professeur Gustave Roussy (Voir image de une). L’œuvre a été accrochée le 26 juin dans le hall de l’Institut. “Le professeur Gustave Roussy a consacré sa vie à la recherche et au traitement du cancer, apportant non seulement des avancées scientifiques, mais aussi un soutien humain et compassionnel à ses patients. (…) Chaque coup de pinceau, chaque nuance de bleu donnée par Yan Pei-Ming raconte une histoire de courage, de lutte et de victoire. Ce tableau est destiné à être plus qu’une œuvre d’art ; il est et sera longtemps un phare d’inspiration pour ceux qui traversent les épreuves de la maladie et pour ceux qui travaillent sans relâche à leur guérison”, a salué le professeur Fabrice Barlesi, directeur général de l’établissement.

Né en 1874 en Suisse et mort en 1948 à Paris, le docteur Gustave Roussy, anatomopathologiste de formation, a réalisé la première consultation de cancérologie ouverte au public en France en 1921, avant de créer en 1925 le « Centre régional de lutte contre le cancer de la banlieue parisienne » qui deviendra en 1934 l’Institut du cancer. “Dès cette époque, il veut associer soins aux malades, recherche et enseignement”, rappelle l’hôpital. Le centre s’installe d’abord à côté de l’hôpital Paul-Brousse et y restera jusqu’en 1980. Ce centre régional sera reconnu d’utilité publique en 1927 et évoluera en Institut Gustave-Roussy après le décès de son fondateur en 1950.

Aujourd’hui, l’institut est devenu le point d’ancrage d’un immense campus autour de la recherche contre le cancer, au pied d’une future station de métro où s’interconnecteront lignes 14 sud et 15 du Grand Paris Express. Le centre abrite notamment le projet de Paris-Saclay Cancer Cluster.

Lire : Le super pôle de compétitivité autour du cancer prend ses premiers quartiers à Villejuif

Innovation

Lutte contre la perte d’autonomie : l’hôpital Charles Foix d’Ivry-sur-Seine primé pour son centre Autonomia

Développé par l’hôpital Charles Foix (AP-HP) et Sorbonne Université, Autonomia est un centre de recherche dédié aux personnes en perte d’autonomie. Son objectif est de favoriser les travaux de recherche et de développement en mettant à disposition des espaces, des équipements de haute technologie et des services d’accompagnement pour accélérer la mise à disposition des futures solutions.

Ce printemps, le centre a été lauréat de l’appel à projets SESAME Filières – France 2030, porté par la BPI, l’État et le Conseil régional, et s’est vu attribuer un financement de 2 millions d’euros dans ce cadre.

Lire aussi : A Ivry-sur-Seine, les startups de la Silver économie testent leurs inventions auprès des seniors

Cette verticale santé est publiée un jeudi sur deux, hors vacances scolaires et jours fériés. Si vous souhaitez partager une information ou une initiative concernant la santé en Val-de-Marne, n’hésitez par à nous contacter à redaction@citoyens.com.
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Gustave Roussy traite ses premiers patients par radiothérapie de contact

La radiothérapie de contact (ou contactothérapie) est un type de radiothérapie qui utilise des rayons au contact direct de la zone à traiter. Elle est aujourd’hui principalement utilisée pour certains cancers de la peau et du rectum, comme alternative à la chirurgie.

À Villejuif, le centre anticancer de Gustave Roussy a expérimenté cette technique sur quatre premiers patients ce 25 juin, en s’appuyant sur l’appareil Papillon +, développé par la société française Clerad. “Il s’agit d’une machine à très haut débit de doses, qui permet de délivrer 20 grays par minutes (Gy/min), conformément aux recommandations actuelles, limitant le temps de traitement pour les patients”, indique l’hôpital. Son utilisation repose sur trois séances pour les cancers du rectum, et six séances d’une minute chacune pour les cancers de la peau.

“Combinée à une chimioradiothérapie, la radiothérapie de contact dans le cancer du rectum permet d’éviter son ablation dans 97 % des cas si la tumeur est inférieure ou égale à trois centimètres. En comparaison, avec ce même type de tumeurs, la chimioradiothérapie seule permet d’éviter une ablation dans seulement 63 % des cas, explique Jérôme Durand-Labrunie, oncologue radiothérapeute. Concernant les cancers de la peau, notamment situés au niveau du visage, cette technologie évite le recours à une chirurgie mutilante de la lèvre, ou de la paupière.”

Alors que cette technique s’adresse aujourd’hui aux patients atteints d’un cancer du rectum dont la tumeur n’excède pas les 3 cm, l’hôpital pilote un essai clinique randomisé multicentrique. “Intitulé TRESOR, cet essai de phase III évalue l’efficacité de la radiothérapie de contact par rayons X pour la préservation du rectum chez les patients présentant une tumeur au niveau du rectum allant de 3,5 à 6 cm. Il est en cours de recrutement, et doit durer cinq ans et demi”, détaille l’établissement.

Le Centre hospitalier intercommunal de Créteil s’implique dans la prévention de la bronchiolite

Le Centre hospitalier intercommunal de Créteil (Chic) a promu une étude coordonnée par un consortium regroupant des hôpitaux de l’AP-HP, l’Inserm et d’autres CHU (dont celui de Toulouse) pour évaluer en vie réelle l’efficacité du nirsevimab, dans la prévention des bronchiolites à VRS (virus respiratoire syncytial) chez l’enfant de moins de 12 mois. Il s’agit du principal virus responsable de la bronchiolite, une infection des voies respiratoires basses affectant le nourrisson.

“Cette pathologie est de loin la première cause d’hospitalisation chez l’enfant en France, entrainant chaque année de plus de 26 000 hospitalisations en pédiatrie. L’hiver 2022-2023 avait été marqué par une
épidémie de VRS d’une intensité rare, ayant complètement submergé les services hospitaliers et de réanimation pédiatriques”, rappelle le Chic.

Le Nirsevimab, un nouvel anticorps immunisant contre le VRS, a été mis à disposition en 2023, dans ce contexte épidémiologique. L’évaluation a inclus 1035 nourrissons, hospitalisés pour une bronchiolite à
VRS (groupe des cas), ou consultant les mêmes hôpitaux pour une pathologie non liée au VRS (groupe contrôle). Le Nirsevimab avait été administré à 60 des 690 patients du groupe des cas, soit 8,7%. Et à 97 des 345 patients du groupe contrôle, soit 28,1%. L’étude, publiée dans la revue du New England
Journal of Medicine le 10 juillet 2024, a conclu à “l’efficacité majeure” de ce traitement dans “la prévention des formes sévères d’infections à VRS chez le jeune nourrisson.”

Accès aux soins

Un nouveau bâtiment pour les soins de longue durée à l’hôpital Emile Roux de Limeil-Brévannes

L’AP-HP a inauguré début juin un nouveau bâtiment de 240 lits de soins de longue durée à l’hôpital gériatrique Emile-Roux, qui dépend du GHU Henri Mondor. “Les travaux ont permis d’augmenter le nombre de lits en aval des urgences et du territoire (30 lits supplémentaires depuis 2018), de créer une plateforme ambulatoire (disposant de consultations rapides et spécialisées) et une plateforme de télémédecine pour les structures médico-sociales du territoire. Un scanner de dernière génération accessible aux consultants internes a également été implanté”, détaille l’AP-HP.

Le nouveau bâtiment, baptisé Simone de Beauvoir, a ouvert fin avril. Déployé sur 12 260 m², il dispose de 240 lits sur 5 niveaux. Il s’intègre au cœur des bâtiments jumeaux Calmette et Cruveilhier. Ses unités d’hospitalisation s’organisent autour d’un patio central, avec des terrasses à chaque étage. Les chambres sont toutes individuelles et équipées de salles de bain et de lève-patient sur rail. L’investissement s’est élevé à 51 millions d’euros, dont 43,7 millions pour le bâtiment Simone de Beauvoir.