Président de la Semmaris, la société d’économie mixte qui exploite le Min de Rungis, depuis 2012, Stéphane Layani, 64 ans, vient d’être réélu pour un quatrième mandat.
Détenue à un peu plus de la moitié par l’État, la ville de Paris et le Val-de-Marne, un gros tiers par le Crédit Agricole, ainsi que par la foncière Altarea et d’autres investisseurs, la Semmaris rayonne sur cet immense marché de gros, déplacé des Halles de Paris au sud Val-de-Marne dans les années 1960. S’y affairent plus de 13 000 personnes travaillant pour 1200 entreprises (grossistes, producteurs, transporteurs…). Si le chiffre d’affaires de la Semmaris tourne autour de 140 millions d’euros, les recettes générées par le Min (Marché d’intérêt national) dépassent les 10 milliards d’euros par an pour 3 millions de tonnes de produits commercialisés. Un temple de l’alimentation qui a dû relever de gros défis ces dernières années, dont certains sont toujours en cours, comme la digitalisation du commerce et la transition écologique. Le Min a par ailleurs fortement développé sa marque et su exporter son concept à l’international. La marque Rungis a du reste été déposée par la Semmaris, mandatée pour exploiter le Min jusqu’en 2050.
Parmi les chantiers en cours également : la création d’une réplique au nord de Paris, dans le triangle de Gonesse, dans le cadre du projet Agoralim, une extension du côté de la zone Senia, le développement d’une vraie plateforme de fret ferroviaire…
De quoi occuper pleinement un nouveau mandat pour le haut-fonctionnaire, passé par plusieurs ministères après son diplôme de l’Ena. Le patron du Min, réélu à l’unanimité du Conseil d’administration, présentera sa feuille de route réactualisée lors du CA de septembre, indique l’entreprise.
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