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Justice | Ile-de-France | 09/11
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Tabassage d’élu, assassinat : les prévenus d’une ex-loge des Hauts-de-Seine seront bien jugés aux Assises

Tabassage d’élu, assassinat : les prévenus d’une ex-loge des Hauts-de-Seine seront bien jugés aux Assises © Canva Pro

La cour d’appel de Paris a confirmé jeudi le renvoi de 22 personnes devant les assises de la capitale, soupçonnées d’avoir participé à des degrés divers à différents projets criminels, parmi lesquels un meurtre, attribués à une officine liée à une loge franc-maçonne des Hauts-de-Seine nommée Athanor, a appris vendredi l’AFP de sources proches du dossier.

Selon ces sources, la chambre de l’instruction a très largement confirmé l’ordonnance de mise en accusation datée du 12 juillet, réduisant seulement le périmètre des infractions visées pour un accusé secondaire.

Pour le volet Val-de-Marne de cette histoire qui dépasse l’imagination, lire notre article récapitulatif :
Tabassage d’élu, contrat pour tuer une coach : hallucinantes malveillances de Saint-Maur à Créteil

Un pilote de rallye tué, des projets d’assassinat d’une coach ou d’un syndicaliste : après quatre ans d’investigations, 22 personnes, 19 hommes et trois femmes nés entre 1952 et 1996 comparaîtront donc pour ces projets criminels allégués, dans un procès qui pourraient durer de nombreuses semaines.

L’enquête avait démarré fin juillet 2020 après l’arrestation de deux hommes, militaires de la DGSE, suspectés d’être sur le point d’assassiner une figure du milieu du coaching en entreprise.

Fortuites, ces interpellations ont permis de démanteler une officine criminelle présumée dont le noyau dur se serait noué dans le secret entre différents frères d’une loge maçonnique nommée “Athanor”, basée dans les Hauts-de-Seine et liée à la Grande loge alliance maçonnique française (GLAMF).

Sur près de quatre ans, l’enquête aura mis au jour plusieurs projets plus ou moins violents attribués à la cellule, avec différents commanditaires aux mobiles variables, alternant entre différends financiers, vengeances privées, rivalités professionnelles ou encore politiques.

Au cours de l’enquête, commanditaires et exécutants présumés se sont fréquemment renvoyé la responsabilité des actes, les premiers évoquant souvent des demandes de pressions simples sur les victimes sur fond de “neutralisation”, tandis que les seconds ont assuré qu’ils n’avaient fait qu’obéir à des ordres demandant des agressions voire des meurtres.

Certains membres du bas de l’organisation ont assuré que les commanditaires invoquaient des opérations secrètes pour défendre des intérêts étatiques.

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