Justice | | 14/10
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Un homme et une mineure écroués pour l’agression d’un surveillant pénitentiaire à Montreuil

Un homme et une mineure écroués pour l’agression d’un surveillant pénitentiaire à Montreuil

Un homme d’une vingtaine d’années et une adolescente de 17 ans ont été écroués dans le cadre d’une enquête pour violence et menaces avec arme contre un surveillant pénitentiaire agressé le 26 septembre à son domicile de Montreuil (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris samedi auprès du parquet de Bobigny.



“Ils ont été déférés à l’issue de leur garde à vue vendredi et présentés à un juge d’instruction qui, conformément aux réquisitions du parquet, les a mis en examen”, a indiqué le procureur de la République, Eric Mathais, dans un communiqué. “La jeune fille a été placée en détention provisoire et l’homme, ayant sollicité un débat différé, a été incarcéré dans l’attente de ce débat”, a-t-il précisé.

L’agent pénitentiaire, né en 1983, qui travaille à la prison de la Santé à Paris, avait été agressé le soir du 26 septembre à son domicile de Montreuil par plusieurs individus armés. Les agresseurs, masqués, avaient une arme de poing en leur possession quand ils étaient entrés. Le surveillant avait été frappé d‘”un coup de crosse à la tête et avait reçu des coups alors qu’il était tombé au sol, sa conjointe avait également reçu des coups alors qu’elle tentait de s’interposer”, a précisé samedi le parquet à l’AFP. Avant de quitter l’appartement, les agresseurs avaient proféré “des menaces en lien avec le travail de l’agent”, selon la même source.

Le parquet n’a pas souhaité communiquer d’informations sur les motifs de l’agression, l’enquête étant en cours au service départemental de police judiciaire de Seine-Saint-Denis.

Le jeune homme a été mis en examen notamment pour violences avec arme ayant entraîné une incapacité de travail n’excédant pas huit jours sur agent de l’administration pénitentiaire, menaces et participation à association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un délit. La mineure est poursuivie notamment pour complicité de violences et conduite sans permis. Un autre homme, également interpellé, a été mis hors de cause, selon la même source.

Des agents pénitentiaires s’étaient montrés touchés par cette agression violente et rare d’un surveillant chez lui. Les accès de la prison de la Santé avaient été en partie bloqués, dès le lendemain des faits, des agents prenant alors leur poste en différé. Cette agression à domicile, “c’est inédit”, avait indiqué Bruno Clément-Petremann, directeur de la prison parisienne.

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