Erratum : la dépêche initiale de l’AFP faisait état d’un décès. Une enquête pour non-assistance à personne en danger a été ouverte à Créteil après l’hospitalisation dimanche d’un homme sans abri découvert en hypothermie dans la rue, a indiqué le parquet à l’AFP
.Son décès, initialement confirmé lundi par le parquet de Créteil au Parisien, a été démenti par ce même parquet auprès de l’AFP mardi.
Dans la nuit de samedi à dimanche, alors que la région parisienne était touchée par une vague de froid, un homme sans domicile fixe a été découvert peu avant 04h20 par une patrouille de police en hypothermie sévère, a détaillé une source policière, confirmant une information du Parisien.
Environ 20 minutes auparavant, poursuit cette source, l’homme a tenté d’appeler le Samu pour demander de l’aide, sans que les secours n’envoient de véhicule médical.
Pris en charge par la police, il a été transféré à l’hôpital Henri-Mondor avec pronostic vital engagé quelques heures après.
Mardi matin, l’homme sans abri “était sorti de l’hôpital”, précise le parquet à l’AFP qui ajoute qu'”une solution d’hébergement devait lui être proposée”.
Sa température corporelle, mesurée aux urgences, est descendue jusqu’à 27°C, a précisé la source policière.
Sollicité lundi au sujet de ce décès (démenti depuis), le parquet de Créteil a précisé à l’AFP qu’une enquête pour “non-assistance à personne en danger” était en cours.
Quelques jours auparavant, le 16 janvier, un homme sans abri avait été découvert mort sur la voie publique au Kremlin-Bicêtre.
Lire : Le Kremlin-Bicêtre : Laurent, sans-abri, est mort dans la rue
Le 8 janvier, face aux températures très basses ressenties jusqu’au lendemain, la préfecture du Val-de-Marne avait activé le plan “grand froid”. Dans un communiqué, elle avait rappelé “combien il est important que toute personne en situation de détresse dans l’espace public soit signalée au 115, service d’appel d’urgence gratuit”.
En 2022, au moins 624 personnes sans domicile fixe étaient décédées dont plus d’un tiers d’entre elles lors de l’hiver, décompte le rapport non-exhaustif du collectif “Les morts dans la rue” publié en novembre.
Selon les derniers chiffres de la Fondation Abbé Pierre, 330 000 personnes étant sans abri en France en 2022, une hausse de 30 000 par rapport à 2021 et un nombre multiplié par deux par rapport à 2012.
Le plan ‘Grand froid’ prévoit il des maraudes systématiques et permanentes ?
330 000 ‘sans abris’ en France, une honte.
(Il ne faut pas confondre ‘sans abris’, qui n’a plus rien et est contraint de vivre dans la rue, comme un animal, et ‘SDF’, qui a accès à un domicile provisoire, et qui doit changer sans arrêt de domicile : deux situations dramatiques, mais l’une est le pire du pire).
Entre autres missions la Protection civile organise des maraudes avec des bénévoles, sur Paris et très proche banlieue, véhicule fourni. Bénévole = temps pris le soir, sur leur temps libre. La Croix Rouge aussi doit en faire. Ou d’autres associations ?
Pour le plan ‘Grand Froid’, comme pour les JO 2024, entre autres, plus que prévoir des dizaines de milliers de bénévoles, il s’agit d’avoir des volontaires. Comme un souci d’exemplarité, au sommet d’en haut.
La Croix Rouge organise des maraudes uniquement le week-end, car il est très difficile d’être bénévole la nuit en semaine.
Je pense qu’en période de grand froid et surtout la nuit, les maraudes ne devraient pas relever du bénévolat, mais de corps constitués et professionnels.
Plus de 50 % des retraités français font du bénévolat, dans des activités diverses mais surtout à caractère social ou humanitaire.
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.