(Dernière minute : Michel Barnier a été nommé Premier ministre) Alors que la période estivale s’achève et qu’aucun Premier ministre n’avait encore été nommé, les 15 maires de gauche du Val-de-Marne, unis au sein du Nouveau Front Populaire (NFP) ont écrit ensemble fin août une lettre ouverte aux habitants pour fustiger la situation.
“En convoquant des élections législatives anticipées au lendemain des élections européennes, le Président de la République, Emmanuel Macron, a pris le pari dangereux de précipiter notre nation dans une crise politique sans précédent”, estiment les édiles, tout en se réjouissant que l’extrême droite n’ait pas obtenu de majorité à l’Assemblée nationale.
Les élus estiment que le président aurait dû nommer Lucie Castets Première ministre, puisqu’elle était désignée par le NFP, arrivé en tête à l’Assemblée, même sans majorité, et regrettent l’absence de nomination depuis le 7 juillet. “Le Président n’a pas à être lui-même, l’artisan de la formation d’un gouvernement en décidant de quelles forces politiques seraient autorisées à discuter ou en présageant de la capacité de la force politique arrivée en tête à construire ou non une majorité”, estiment les maires.
Et de considérer “qu’il n’est plus possible que le gouvernement démissionnaire depuis près de deux mois et désormais sans légitimité, persiste à régner sur notre quotidien, à préparer l’avenir budgétaire de notre nation, comme si la volonté populaire n’était qu’un bruit de fond à ignorer.”
“En tant que Maires, nous sommes en première ligne pour protéger nos populations face à la pandémie de Covid-19, la crise du pouvoir d’achat et de l’énergie, face aux émeutes qui ont secoué nos villes… Nous serons encore une fois à vos côtés pour ensemble nous protéger de ce coup d’État rampant”, préviennent les signataires*.
Le NFP est un groupe d’intérêt partisan de très court terme, comme l’a été feu NUPES.
Le vote des français aux dernières législatives est très nettement favorable au centre et à droite, il est donc logique que le premier ministre soit un ministre de droite, n’en déplaise à ces maires du Val-de-Marne, dont certains ont bien du mal à cacher l’appétit carriériste.
Pour le porte-feuille ministériel, ils repasseront, et c’est heureux.
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