Au sommaire de notre verticale Transitions urbaines cette semaine : le point sur la consultation sur une réduction de la vitesse autorisée sur l’A4 aux abords de Paris, le projet départemental de Périmètre de protection des espaces agricoles et naturels, des nouveaux marchés contractés par l’exploitant du Min de Rungis, pour gérer ses déchets et renouveler son parc de bornes de recharge électrique.
Autoroute
Plébiscite pour une réduction de la vitesse sur l’autoroute A4 à l’approche de Paris
Ce mardi 7 mai est le dernier jour pour contribuer à la consultation sur la réduction de la vitesse à 70km/h sur l’autoroute A4 au niveau de Charenton-le-Pont et Saint-Maurice, juste avant l’entrée dans Paris. Objectif : réduire les nuisances pour les riverains et aligner le rythme des véhicules à celui du périphérique.
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Depuis son lancement le 8 avril, la concertation a fait l’objet de près de 700 contributions (à midi ce 8 mai), très majoritairement favorables à la réduction de vitesse. “Les nuisances sonores importantes provoquées par la grande proximité de l’A4 nuisent à la qualité de vie des riverains”, résume Véronique C. Certains veulent même aller plus loin. “Favorable à une baisse de la vitesse mais ce n’est pas suffisant. Il faut que ce soit une 1ère étape vers la mise en place d’un boulevard urbain afin de nous rendre accès au rives (cf Lyon)”, plaide ainsi Sophie B. “Tout ce qui permet de réduire les nuisances liées à l’autoroute A4, qui traverse les dernières villes avant d’atteindre Paris, est bien sûr très positif. Cependant, ceci me semble terriblement insuffisant au vu des conditions de vie des citoyens habitants en bordure à Charenton-le-Pont, sans murs anti-bruits comme dans les communes voisines”, ajoute Perrine C.
D’autres souhaitent procéder par étape, comme Gérard D. “Pourrait on déjà essayer d’abaisser la limitation de vitesse à 80 km/h au lieu de 90 km/h sur ce tronçon avant de faire des changements radicaux et d’être obligé de revenir en arrière. Il me semble que la vitesse est plus élevée en Paris- Province qu’en Province – Paris. Avez vous déjà fait des études sur le sujet ?” demande-t-il.
Si les opposants à la réduction de vitesse sont très minoritaires, ils sont néanmoins bien présents. “Il y a d’autres méthodes pour réduire le bruit, changement du revêtement de la chaussée et imposer des normes plus contraignantes aux poids lourd (cela favorisera le transport ferroviaire)”, proposer Xavier D. “Encore un moyen d’empoisonner la vie des usagers ! Ce n’est pas tant de perdre un peu de temps que de risquer immanquablement de perdre des points sur son permis, car invariablement il y aura un radar pour flasher tous ceux qui roulent au régulateur !” s’agace un autre.
Si vous souhaitez participer, c’est le moment ou jamais, la concertation s’arrête ce mardi 7 mai.
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Sols
Le Val-de-Marne propose un périmètre de protection des espaces agricoles et naturels
Afin de limiter l’artificialisation des sols, le département du Val-de-Marne propose un Périmètre de protection des espaces agricoles et naturels (PPAEN) à l’échelle de 16 communes*, en lien avec celles-ci.
Parmi les enjeux de ce PPAEN, la préservation des espaces agricoles de Noiseau, où un projet de prison de 800 places fait polémique. La vingtaine d’habitants qui ont jusqu’à présent participé à l’enquête publique ne s’y sont pas trompés, qui sont très majoritairement habitants de Sucy-en-Brie ou de Noiseau.
La Chambre d’agriculture a en revanche rendu un avis défavorable, s’agaçant notamment des “tentatives d’interventionnisme dans les pratiques culturales et dans l’organisation structurelle des exploitations agricoles au sein de certains documents d’urbanisme”. Ce à quoi le département a répondu en rappelant que le périmètre de PPAEN se limite à protéger le classement en zone agricole et en zone naturelle des parcelles dans les plans d’urbanisme intercommunaux (PLUI) “Les contraintes qui peuvent s’imposer sur ces parcelles ne sont pas définies par le PPAEN, mais par le PLUi lui-même”, indique le département.
Voir le dossier d’enquête publique, ouvert aux contributions jusqu’au 31 mai
Ci-dessous le détail des zones naturelles (N) et agricoles (A) proposées.
Transition écologique
La Semmaris confie la valorisation de ses déchets à Suez et ses bornes électriques à Total Energies
La Semmaris, société d’économie mixte exploitant le marché de Rungis, a annoncé mi-mars avoir attribué le marché du tri et de la valorisation de ses déchets alimentaires à Suez. Ce marché de 31 millions d’euros sur 7 ans prévoit la prévention, le tri et la valorisation des déchets, notamment la collecte et le tri de 100 % des biodéchets, obligatoires dans le cadre la loi Agec (Anti-gaspillage pour une économie circulaire). Concrètement, cela passe par le tri à la source, des formations et des ateliers de sensibilisation, la mise en place d’ambassadeurs du tri. Les véhicules de collecte seront électriques.
La Semmaris a par ailleurs conclu avec Total Energies pour installer 300 points de recharge électrique. Ces points de recharge seront répartis dans les différentes zones d’activités des 235 hectares du marché de Rungis. “En plus de la reprise du parc existant (54 points de recharge), TotalEnergies installera 238 points de recharge d’une puissance de 7 à 22 kVA et 10 points de recharge haute puissance de 200 kW. 20 points de recharge seront dédiés à la recharge de poids lourds électriques”, précise l’opérateur.
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Zac des coteaux d’Ormesson
Le dossier relatif à la création de la ZAC des Côteaux d’Ormesson, notamment constitué de l’évaluation environnementale, de l’avis de l’autorité environnementale et du mémoire en réponse à cet avis, sera mis à la disposition du public avant son approbation entre le mardi 16 avril 2024 et le mercredi 15 mai 2024 inclus.
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