Environnement | Val-de-Marne | 28/05
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Transitions urbaines en Val-de-Marne #31 : report du projet de centrale hydroélectrique à Alfortville/Pollutions croisées air et bruit

Transitions urbaines en Val-de-Marne #31 : report du projet de centrale hydroélectrique à Alfortville/Pollutions croisées air et bruit

Au sommaire de notre verticale Transitions urbaines cette semaine : une carte inédite des coexpositions air et bruit en Île-de-France, le report du chantier de centrale hydroélectrique au port à l’Anglais, le renouvellement du partenariat entre le Val-de-Marne et la ferme florale urbaine, des chantiers cyclables, des nouvelles pistes cyclables, un appel à recycler ses vieux téléphones… C’est aussi le moment de faire entendre votre voix dans les transports à travers le programme “Témoins de lignes” et de participer à l’enquête publique sur le Périmètre de protection des espaces agricoles et naturels en Val-de-Marne (PPAEN).

Environnement

Île-de-France : une carte inédite sur la pollution de l’air et la pollution sonore

Bruitparif et Airparif ont réuni leurs forces pour proposer la première cartographie francilienne sur la double exposition à la pollution de l’air et à la pollution sonore. “Ces cartographies, mises à disposition des collectivités et des citoyens, identifient les zones préservées de ces pollutions et qu’il convient de protéger, et celles fortement exposées où des mesures d’atténuation seraient les plus efficaces“.

Ces deux acteurs considèrent que la coexposition air-bruit est un cocktail délétère pour la santé et la qualité de vie des franciliens.

Ces cartographies inédites montrent que 487 communes (38 % des communes d’Île-de-France) ont sur leur territoire plus de la moitié de leur population exposée simultanément à une qualité de l’air dégradée et à des niveaux importants de bruit. Une grande partie de ces collectivités sont situées dans le cœur dense de l’agglomération parisienne – notamment Paris, les collectivités de petite couronne et particulièrement celles situées à proximité des aéroports. La coexposition air-bruit y est particulièrement forte à proximité (100 à 200 mètres) des grands axes routiers. Globalement, 9,7 millions de Franciliens (soit 80 % de la population d’Île-de-France) seraient concernés par une exposition simultanée aux pollutions sonores et atmosphériques à des niveaux qui excèdent fortement les recommandations de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé).

La carte air-bruit distingue les zones principalement concernées par les problèmes de qualité de l’air (en bleu moyen et bleu foncé), les zones principalement concernées par le bruit (en gris moyen et gris foncé), les zones où un type de nuisance l’emporte sur l’autre (en brun pour le bruit et en violet pour l’air) et, enfin, les zones de coexposition marquée aux deux pollutions (situation altérée en jaune et très dégradée en rouge). Les zones préservées des deux pollutions sont quant à elles représentées en bleu clair.

Consulter la carte en détail directement sur la visionneuse

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Les Halles de Nogent se réinventent !
Suivez l’évolution de ce lieu emblématique pendant les travaux

À compter du 31 mai et ce jusque début juillet 2024, le marché se relocalise temporairement en raison des travaux en cours. Durant cette période de transition, vos commerçants habituels ont été déplacés vers de nouveaux emplacements, soigneusement sélectionnés pour assurer la continuité de vos achats quotidiens. Vous pourrez ainsi les retrouver répartis le long du Boulevard Galliéni, s’étendant du gymnase jusqu’au McDo, ainsi que dans les rues Ohresser, des Héros Nogentais, et la Halle couverte qui accueillera également une partie des stands. Nous vous remercions pour votre soutien pendant cette période de transition, et nous vous assurons que nous mettons tout en œuvre pour maintenir la qualité et la diversité de votre expérience au marché de Nogent-sur-Marne.
Plus d’informations

Nature en ville

Coup de pouce pour la ferme florale du parc départemental des Lilas

Depuis son lancement courant mai 2021, la ferme florale urbaine du parc départemental des Lilas, à Vitry-sur-Seine a joué de malchance. En 2023, un diagnostic des sols réalisés par le conseil départemental dans ces 34 ha d’espace naturel a identifié des sources concentrées de pollution dans sa partie nord. Les horticulteurs ont été contraints de se redéployer sur une autre parcelle dans le sud du parc et de revoir leur objectif de production à la baisse.

Ce lundi 27 mai, en commission permanente, le département a até le versement d’une subvention de 58 000 euros pour lui permettre de s’adapter.

Lire aussi : A Vitry-sur-Seine, une ferme florale responsable au parc des Lilas

Vélo

Grand Orly Seine Bièvre lance plusieurs chantiers cyclables

À l’horizon 2027, l’intercommunalité Grand Orly Seine Bièvre (GOSB) espère atteindre les 300 km de pistes cyclables. Le territoire de 24 villes indique compter aujourd’hui 285 km de voies destinées aux vélos.

Des travaux vont d’abord démarrer à Cachan dans le secteur Saint-Jean/Chateaubriand pour casser la vitesse des voitures, réduire les places de stationnement et rendre la voirie plus sûre pour les mobilités douces. Au deuxième semestre, le territoire cofinancera des travaux de pacification de voirie dans le centre-ville de Villejuif et rue Lurçat pour rejoindre le pôle gare Villejuif Louis Aragon. Enfin, au Kremlin-Bicêtre, cet automne, commencera la création d’une piste cyclable bidirectionnelle. Elle s’étendra de la rue du Général Leclerc pour aller de la porte d’Italie à l’avenue Charles Gide et au-delà jusqu’à Arcueil-Morangis. En 2025, l’avenue du Général de Gaulle sera reconfigurée pour accueillir 2 pistes cyclables unidirectionnelles.

Énergie

La centrale hydroélectrique du Port à l’Anglais se fait attendre

Trois ans et demi après l’autorisation de la préfecture du Val-de-Marne, la centrale hydroélectrique du Port à l’Anglais reste à l’état de projet. Les travaux estimés à 8,6 millions d’euros consistaient à curer la Seine jusqu’à 70 mètres en amont du barrage et à installer trois turbines à hélices dans une passe condamnée de la rive droite (côté Alfortville). Initialement, le projet devait être livré fin 2022 et commencer la production d’électricité pour atteindre une puissance de 12,5 MWh (besoins de 10 500 habitants hors chauffage et eau chaude sanitaire).

La hausse du coût des matières premières a remis en cause l’équilibre économique du projet et retardé sa mise en œuvre“, explique aujourd’hui la préfecture qui a prolongé, ce 17 mai 2024, l’autorisation de réaliser le projet jusqu’en 2027.

Recyclage

Paris Est Marne et Bois organise une collecte solidaire de téléphones

Du 1er juin au 15 juillet, l’intercommunalité Paris Est Marne et Bois et Ecosystem (éco-organisme en charge de la collecte et de la seconde vie des appareils électriques) récupèrent les téléphones portables inutilisés. Tous les téléphones sont acceptés, qu’ils soient fonctionnels ou non, tactiles, à clapet, à touches, et ils seront vidés de toutes vos données personnelles.

Les points de collecte où déposer vos téléphones :

  • Déchèterie Fontenay-sous-Bois : 320 avenue Victor Hugo, 94120
  • Déchèterie Champigny-sur-Marne : 84 voie Sonia Delaunay, 94500
  • Déchèterie de Bonneuil-sur-Marne : 59, route de l’île Saint Julien, 94380
  • Mairie Joinville-le-Pont : 23 rue de Paris, 94340 (1er juin en matinée – sur un stand de collecte DEEE)

Vous pouvez aussi les envoyer gratuitement sur www.jedonnemontelephone.fr (service accessible toute l’année) ou par voie postale.

Les téléphones collectés sont reconditionnés par un partenaire de l’Economie Sociale et Solidaire d’Ecosystem. Ceux qui n’auront pas pu être réemployés, seront recyclés. Les dons permettront d’offrir des téléphones reconditionnés à Emmaüs Connect qui les distribuera ensuite.

📣 Donnez votre avis

Donnez votre avis sur la ponctualité dans les transports en commun

Créé il y a 24 ans, le dispositif « Témoins de Ligne » vise à recruter des usagers volontaires afin de porter une appréciation sur la qualité de service du réseau de transports qu’ils empruntent, au travers de constats précis. Porté par Île-de-France Mobilités et l’Association des usagers des transports (AUT) Île-de-France, le dispositif est renouvelé aujourd’hui pour une durée de trois ans (2024-2027) avec les opérateurs RATP, RATP Cap Île-de-France et Transdev.

Concrètement, le voyageur peut témoigner de son expérience en évaluant les transports à travers six critères fondamentaux :

  • La ponctualité et la régularité des lignes ;
  • L’information communiquée aux voyageurs sur le trafic et l’état des lignes ;
  • L’accueil et l’assistance dans les gares, stations et rames ;
  • La propreté des espaces ;
  • L’accessibilité ;
  • Le confort du voyageur.

Pour devenir témoin de ligne, rendez vous sur le site de l’AUT Île-de-France et déposer son témoignage sur son parcours voyageur et la qualité de son déplacement. L’inscription est gratuite et il est possible de témoigner de manière anonyme.

L’opérateur s’engage à apporter des réponses écrites aux témoignages puis à les transmettre à ses responsables qualité afin qu’ils mettent en œuvre des actions d’améliorations concrètes. Des réunions annuelles sont également organisées pour faire le point sur les témoignages et présenter les actions communes conduites pour améliorer la qualité de service, indique IDFM.

Pensez à 94 Citoyens pour publier vos avis d’enquête et de consultation publique !
Demandez un devis à ajl@citoyens.com

Périmètre de protection des espaces agricoles et naturels en Val-de-Marne (PPAEN) Enquête publique jusqu’au 31 mai

Afin de limiter l’artificialisation des sols, le département du Val-de-Marne propose un Périmètre de protection des espaces agricoles et naturels (PPAEN) à l’échelle de 16 communes*, en lien avec celles-ci.

* Communes concernées : Boissy-Saint-Léger, Bonneuil-sur-Marne, Chennevières-sur-Marne, La Queue-en-Brie, Le Plessis-Trévise, Limeil-Brévannes, Mandres-les-Roses, Marolles-en-Brie, Noiseau, Ormesson-sur-Marne, Périgny-sur-Yerres, Sucy-en-Brie, Santeny et Villecresnes, situées sur le territoire de l’Etablissement Public Territorial Grand Paris Sud Est Avenir (EPT GPSEA) et les Communes de Valenton et de Villeneuve-Saint-Georges situées sur le territoire de l’Etablissement Public Territorial Grand Orly Seine Bièvre (EPT GOSB).

Parmi les enjeux de ce PPAEN, la préservation des espaces agricoles de Noiseau, où un projet de prison de 800 places fait polémique. La vingtaine d’habitants qui ont jusqu’à présent participé à l’enquête publique ne s’y sont pas trompés, qui sont très majoritairement habitants de Sucy-en-Brie ou de Noiseau.

La Chambre d’agriculture a en revanche rendu un avis défavorable, s’agaçant notamment des “tentatives d’interventionnisme dans les pratiques culturales et dans l’organisation structurelle des exploitations agricoles au sein de certains documents d’urbanisme”. Ce à quoi le département a répondu en rappelant que le périmètre de PPAEN se limite à protéger le classement en zone agricole et en zone naturelle des parcelles dans les plans d’urbanisme intercommunaux (PLUI) “Les contraintes qui peuvent s’imposer sur ces parcelles ne sont pas définies par le PPAEN, mais par le PLUi lui-même”, indique le département.

Voir le dossier d’enquête publique, ouvert aux contributions jusqu’au 31 mai

Ci-dessous le détail des zones naturelles (N) et agricoles (A) proposées.

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