Environnement | Val-de-Marne | 23/04
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Transitions urbaines en Val-de-Marne #28 : baignade/passerelle marne et bois/bus en galère

Transitions urbaines en Val-de-Marne #28 : baignade/passerelle marne et bois/bus en galère © FB

Au sommaire de notre verticale Transitions urbaines cette semaine : l’inauguration de la station de dépollution des eaux pluviales à Champigny, les bateaux qui passent à l’électrique, un nouveau programme immobilier à Alfortville, le coup de gueule des usagers des bus, un point un an après une fuite d’ammoniac, une idée originale de citoyen pour relier la Marne et le Bois… Et aussi, c’est le moment de donner son avis sur la vitesse sur l’autoroute A4 aux abords de Paris

Baignade eaux propres

La station de dépollution des eaux pluviales de Champigny inaugurée

Depuis plusieurs semaines, la qualité des eaux de la Seine lors des Jeux olympiques alimente le débat. Parmi le faisceau de mesures mises en œuvre pour dépolluer le fleuve et son affluent, la Marne, aux abords de Paris, la station de dépollution des eaux pluviales de Champigny-sur-Marne fait partie des pièces maitresses. Ce chantier colossal à 42 millions d’euros, mené au pas de course en faisant travailler plusieurs micro-tunneliers en parallèle, permet de stocker et de traiter de gros volumes, jusqu’à 8 000 m3 d’eau, avant de la rejeter dans la Marne.

La station, cofinancée par le département, l’État et le Siaap (syndicat interco d’assainissement), a été inaugurée ce mardi 24 avril en présence des ministres de l’Ecologie et du Sport, Christophe Béchu et Amélie Oudéa-Castera (voir photo de une)

Lire aussi : Une station de dépollution des eaux pluviales pour plonger dans la Marne avant les JO

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Les bateaux parisiens passent à l’électrique

Toujours dans le cadre de la dépollution du fleuve avant les JO, l’heure est aussi au passage à l’électrique d’un maximum de bateaux, indiquent Haropa Port, la Communauté portuaire de Paris (CPP) et Voies navigables de France (VNF) dans un communiqué commun. Sur les 150 bateaux commerciaux qui naviguent sur la Seine à Paris, 20 font l’objet de remotorisation électrique (rétrofit). “Les bateaux promenade représentent 40% des projets de remotorisation, (dont 60% en électrique et 40% en hybride), les petits bateaux de moins de 12 passagers 25% et les bateaux privatifs et les bateaux de travail 15%”, détaille le communiqué.

Par ailleurs, 11 bateaux verts neufs sont en cours de construction. “Les petits bateaux représentent un peu plus de 82 % des projets contre 18% pour les bateaux privatifs (prestation de services, évènementiel, traiteur…). L’essentiel de cette nouvelle flotte est réalisé en électrique 63%, contre 27% en hybride et 9% en utilisant l’hydrogène.”

Ces projets “représentent un investissement total de plus de 38 M€, avec une moyenne de 1,2 M€ par bateau, soit 120% de leur valeur”, détaillent les opérateurs, qui tablent sur une électrification de “la majorité des bateaux du bief parisien”, à “l’horizon 2027”.

En parallèle, les bornes électriques de recharge doivent aussi se développer. Plusieurs escales sont déjà équipées dans Paris, et sur l’ensemble de l’axe Seine, “44 bornes électriques sont déjà installées sur les quais gérés par Haropa Port et par VNF, permettent d’éviter 4 300 tonnes d’émissions de CO₂ par an”, avance le communiqué. À l’horizon 2026, ‘l’objectif est d’atteindre 132 bornes à quai sur le bassin de la Seine, pour répondre aux besoins des usagers”, soit un “investissement global de 9,2 millions d’euros, soutenu par l’Europe et la Région Ile-de-France.”

Transports

Ile-de-France : les tickets de banlieue accéderont au numérique en 2025

Alors que les tickets de métro parisien T+ et forfaits Navigo peuvent désormais être stockés sur téléphone, et, depuis quelques jours, sur certaines montres connectées, les autres tickets, reliant Paris à la banlieue notamment, accéderont à la dématérialisation en 2025.
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Ile-de-France : 4 milliards d’euros pour que le RER C arrive à l’heure

Ile-de-France Mobilités a voté mercredi un investissement de près de 4 milliards d’euros pour améliorer le service du RER C, bien mal en point.
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En ville

Villejuif : le quartier Lebon-Lamartine en plein renouvellement urbain

Le “grignotage” a commencé ce 8 avril pour la barre d’HLM du 13-15 rue Lamartine à Villejuif. Ici, pas de dynamitage spectaculaire provoquant un nuage de poussière, mais une démolition progressive à la pelleteuse. En parallèle, le relogement s’organise, dans le cadre du programme de renouvellement urbain. Point d’étape.
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Eiffage et Seqens signent pour 41 logements à Alfortville

Eiffage Immobilier a signé avec Seqens l’acquisition en VEFA de 41 logements locatifs intermédiaires (LLI), allée du 8 mai 1945, au sein de la ZAC Grand Ensemble à Alfortville. Le projet s’inscrit dans le cadre du renouvellement urbain de la ville. L’ensemble immobilier Alfortville ZAC Grand Ensemble, d’une surface de plancher de 10 000 m2 répartis sur trois bâtiments, comprendra au total 144 logements dont 43 en accession libre, 41 en LLI et 60 en investissement institutionnel.

Conçus par le cabinet Pietri Architecte, les trois bâtiments seront traversés par deux venelles plantées, d’Est en Ouest, et complétés par une végétalisation en cœur d’îlot et en toiture. Ils bénéficieront du chauffage urbain et d’une conception bioclimatique. La livraison est prévue pour le 4ème trimestre 2025.

Un an après la fuite d’ammoniac chez Biospringer à Maisons-Alfort, où en est-on ?

Jeudi 6 avril 2023, pompiers et policiers débarquaient chez Biospringer à Maisons-Alfort pour des écoulements d’ammoniac. Des soudeurs procédaient alors à une opération de maintenance sur une cuve quand deux fuites ont été signalées. Deux employés avaient été blessés, un périmètre de sécurité avait été établi autour de l’usine et les établissements scolaires voisins étaient restés fermés au lendemain de l’accident. Dès le vendredi 7 avril, la préfecture du Val-de-Marne se montrait rassurante, expliquant que les cuves avaient été vidées par précaution et que la qualité de l’air relevée autour du site étaient inférieurs aux seuils de toxicité.

Interrogé à l’occasion de l’anniversaire du sinistre par 94 citoyens, l’industriel indique que tout est rentré dans l’ordre. “Grâce à un travail mené conjointement avec les autorités locales, le retour à la normale de l’activité s’est fait rapidement dans le mois qui a suivi cet incident. La cuve endommagée a été évacuée pour éliminer tout risque subséquent“. Et de préciser que les autorités ont cessé de suivre les plans d’action de Biospringer courant novembre 2023. “Nos équipes ont travaillé pour mettre en œuvre des actions complémentaires (visant à améliorer encore plus la sécurité de nos installations) sous la supervision de nos autorités de tutelle (Préfecture) et d’organismes certificateurs (APAVE….)“, assure l’industriel.

Coup de gueule

Quel bilan, 5 ans après le Grand Paris des bus ?

La Fnaut (Fédération nationale des usagers des transports) a publié un communiqué pour marquer l’anniversaire des cinq ans du Grand Paris des bus, “la plus vaste réorganisation du réseau depuis plus de sept décennies”, “aboutissement d’une grande concertation entre les parties prenantes : ville de Paris, mairies d’arrondissement, préfecture de Police, Ile de France Mobilités, RATP, villes limitrophes de la première couronne, et citoyens, usagers ou non du bus.”

Depuis, détaillent la fédération des usagers et l’AUT IDF (Association des usagers des transports FNAUT Ile-de-France), des problèmes demeurent, comme la difficulté de recrutement des agents et la baisse de qualité de servie liée aux nombreux travaux de voirie. Résultat : une baisse constante de la vitesse commerciale, “inférieure à 10km/h”, et “la chute de la fréquentation de plus de 20%“, chiffrent les usagers.

Dans ce contexte, les deux associations réclament un bilan chiffré de l’exploitation du réseau et déplorent que “les statistiques de trafic, qui permettraient de rendre le réseau plus efficace, restent des secrets jalousement gardés aussi bien par IDFM que par la RATP, voire par la Ville de Paris.” 

Idées de citoyens

Une passerelle pour relier directement la Marne au bois

Un habitant de Joinville-le-Pont a imaginé une nouvelle passerelle en ossature bois de 3,20 mètres de large, pour les piétons et les vélos, qui s’accrocherait tablier en béton du pont de l’autoroute qui enjambe la Marne au niveau de Joinville. “Elle partira de la rive gauche de la Marne, quai de Polangis, par une montée en pente douce (5%). Elle traversera ensuite la Marne horizontalement pour rejoindre le talus de la rive droite avec une pente encore plus douce (3%). Puis elle longera la bretelle de sortie de l’autoroute en passant sous la ligne du RER A et rejoindra, en serpentant entre les arbres à l’aide d’une pente à 6%, le rond-point marquant l’orée du Bois de Vincennes”, détaille Etienne Bruley, architecte de profession.

La longueur totale du cheminement sera de 610m avec une différence d’altimétrie de 21 mètres.
Cette liaison permettra de connecter les 3 communes : Joinville-le-Pont, Nogent-sur-Marne et Paris.

La passerelle serait accrochée au pont autoroutier

Dans le même esprit, l’architecte a également imaginé deux autres versions, qui ne s’accoleraient pas àun pont existant cette fois, mais seraient créées ex nihilo. L’une partirait du quai de Polangis (voir ci-dessous), l’autre aussi, mais du côté de la guinguette Chez Gégène.

Pour l’heure, l’habitant a présenté son projet à la ville et dans le cadre du concours Faire Paris.

Reste à en chiffre l’investissement… et le financer.

En attendant, une nouvelle passerelle a d’ores et déjà été inaugurée, accrochée au pont de Nogent, qui avait représenté un investissement de 10 millions d’euros HT, essentiellement porté par le département. Cette nouvelle passerelle permet d’accéder directement au parc interdépartemental du Tremblay depuis le port de Nogent.

Lire : En images : la passerelle entre Nogent-sur-Marne et Champigny-sur-Marne a ouvert

📣 Donnez votre avis

Pour ou contre l’abaissement de la vitesse à 70 km/heure sur l’autoroute A4 près de Paris ?

Baisser la vitesse de 90 km/h à 70 km/h sur l’autoroute A4, aux abords de Paris, sur 4 km au niveau des communes de Saint-Maurice et de Charenton-le-Pont, diminuerait les nuisances pour les riverains et alignerait le rythme des véhicules à celui du périphérique. La proposition, poussée par les élus locaux, fait l’objet d’une consultation publique en ligne. C’est le moment de donner son avis.
Lire l’article

Zac des coteaux d’Ormesson

Le dossier relatif à la création de la ZAC des Côteaux d’Ormesson, notamment constitué de l’évaluation environnementale, de l’avis de l’autorité environnementale et du mémoire en réponse à cet avis, sera mis à la disposition du public avant son approbation entre le mardi 16 avril 2024 et le mercredi 15 mai 2024 inclus.

Pensez à 94 Citoyens pour publier vos avis d’enquête et de consultation publique !

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