Val-de-Marne : la cause animale progresse dans les villes

Créé en 2020 par la région Ile-de-France, le label Ville amie des animaux vise à encourager les communes à valoriser le rôle des animaux de compagnie, organiser leur présence en ville et les protéger. Ce label dispose de trois niveaux : 1, 2 ou 3 pattes. En Val-de-Marne, trois communes ont déjà obtenu les 3 pattes : Chennevières-sur-Marne, Rungis et Saint-Mandé.

Les initiatives sont variées. Rungis a, par exemple, lancé une “carte urgence animal” qui permet de savoir immédiatement qu’il y a un animal à ne pas négliger si son propriétaire a un accident. Les maitres indiquent les personnes à prévenir pour s’occuper de leur animal. La commune a aussi publié un guide du bien-être animal et dispose d’un portail internet dédié qui recense toutes les initiatives pratiques.

À Chennevières, la municipalité a installé une quarantaine de canisettes équipées de sacs, pour encourager à la propreté. Pour les récalcitrants, l’amende est de 68 euros. Entre autres actions, la commune organise aussi des actions de sensibilisation contre la maltraitance animale et l’abandon.

Alfortville, qui vient d’obtenir 2 pattes, s’apprête à voter une charte d’engagement lors du conseil municipal du 26 septembre. La commune, qui propose déjà des aides financières aux foyers les plus modestes pour emmener leurs animaux de compagnie chez le vétérinaire, a mis en place un plan d’action global. Au programme : ouverture d’une quinzaine de parcs et jardins aux chiens tenus en laisse, soutien aux associations de protection animale, mise en place d’un dispositif d’accueil des animaux de compagnie au travail pour les agents communaux, soutien aux campagnes contre l’abandon des animaux.

À Boissy-Saint-Léger, qui a obtenu 2 pattes dès cette première participation en 2024, les agents municipaux ont pu venir travailler avec leur animal durant la semaine Qualité de vie au travail. (Voir photo de une).

Villeneuve-le-Roi, qui a obtenu 2 pattes depuis déjà 2020, a pour sa part procédé à la stérilisation des chats errants, soit 28 chats stérilisés, pucés et remis en liberté en un an, indique la ville, représentant un budget de 1500 euros.

Parmi les différentes initiatives en faveur des bêtes, Fresnes a pour sa part affiché la Déclaration universelle des droits de l’animal en mairie, à côté de celle des Droits de l’Homme et du Citoyen. La commune aussi banni l’utilisation de produits testés sur les animaux pour l’entretien de ses locaux, évite certains plats dans sa restauration comme le foie gras, les œufs de poissons, les cuisses de grenouilles ou la viande chevaline, prépare un parc canin en ville… Voir article détaillé.

Le détail des villes du Val-de-Marne labellisées amies des animaux