Le jazz et ses hybridations, du folk au rap en passant par l’électro, telle est la ligne du festival Sons d’hiver dont l’édition 2025 se tiendra du 24 janvier au 15 février dans une quinzaine de salles du Val-de-Marne, avec une incursion à Paris.
Au programme : 30 concerts dont une douzaine de créations ou concerts inédits en France, près de 140 artistes venus de 14 pays, des master class et plein de bonus en ligne pour bien comprendre les courants qui animent chaque création. Fil rouge cette année : “la Great Black Music dans toute sa diversité”, annonce le directeur du festival, Fabien Simon.
La soirée d’ouverture rendra hommage à Don Cherry avec la participation d’Irreversible Entanglements, mené par la poétesse et activiste Moor Mother. Autre poétesse et chanteuse, Aja Monet se produira pour la première fois en France tandis qu’Ambrose Akinmusire, en résidence, revisitera la musique du film Ascenseur pour l’Échafaud de Louis Malle, à l’époque composée par Miles Davis. Au programme également : Isaiah Collier, qui “soufflera le vent du free et du spiritual jazz”, avec son duo “I AM”, le groupe Staples Jr. Singers lors d’une soirée blues et gospel à Villejuif. Le projet Blacktronika du DJ King Britt, combinant jazz, soul, hip-hop alternatif et afro-futurisme ambiancera le weekend de clôture.
Comme chaque année, l’ouverture aux cultures du monde demeure, avec des artistes comme Christine Salem et Ann O’aro, dans des formations fusionnant jazz, pop expérimentale et maloya, ou encore Niño de Elche et Jorge Pardo pour une soirée flamenco contemporain à la Maison des Arts de Créteil. À Maisons-Alfort, c’est une rencontre entre jazz et culture mandingue qui se prépare avec le projet African Jazz Roots de Simon Goubert, et Ablaye Cissoko. À écouter encore : le pianiste afro-cubain Gonzalo Rubalcaba en duo avec le saxophoniste français Pierrick Pédron, et de la chanteuse colombienne Alejandra Charry en duo avec le contrebassiste Thibault Cellier.
Le clarinettiste Louis Sclavis, fidèle de Sons d’hiver, fêtera cette année sa 25e participation au festival avec une création “ouverte au mélange des générations et des pratiques“, rejoint par le trompettiste américain Dave Douglas et deux musiciennes new-yorkaises, la batteuse Kate Gentile et la guitariste Camila Meza.
Côté “nouvelle vague française”, le trompettiste Aymeric Avice inaugurera un nouveau trio franco-américain avec le contrebassiste Luke Stewart et le batteur Chad Taylor à l’auditorium de Vincennes.
La carte blanche, cette année, est donnée à Julien Desprez, artiste sonore, compositeur, improvisateur, performeur et guitariste, dans le cadre de deux soirées à Alfortville lors desquelles, il tisera ” des fils entre la noise, le jazz d’avant-garde et les musiques improvisées d’origines (non contrôlées) européennes ou brésiliennes.”
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