Nature

Improbables : le Grand Paris Sud Est avenir se découvre via un guide touristique

Faire vivre l’offre touristique de proximité en mettant en lumière une dizaine de balades insolites et quelques randonnées, tel est l’objectif de l’intercommunalité Grand Paris Sud Est Avenir, qui occupe toute la partie centrale du Val-de-Marne.

Un guide, disponible dès mi-juillet dans les accueils publics de proximité, complété d’un site Internet, met en valeur l’ensemble des « improbables », ces lieux d’intérêts insolites ou surprenants. Figurent ainsi le fort de Sucy, dissimulé en plein milieu de la ville, les immeubles en forme de « chou » à Créteil ou encore la pagode Chinagora, inspiré de la Cité Interdite de Pékin, à Alfortville.

Le guide met l’accent sur la diversité de l’interco qui mêle des zones très urbaines à d’autres beaucoup plus rurales et végétalisées. Objectif : attirer des visiteurs et donner l’envie de découvrir le territoire pour s’en faire l’ambassadeur.

Au-delà des dix activités et balades insolites; nature, architecture ou encore street-art, le guide propose également douze parcours de randonnées adaptés aux débutants et confirmés, dont les distances varient entre 8 et 15 kilomètres.

Paris Est Marne & Bois lance un bateaubus sur la Marne

Il y avait déjà les passeurs de rive, pour traverser la Marne à pied ou en vélo, il y a désormais un bateau-bus, à l’initiative de l’intercommunalité Paris Est Marne & Bois. Inauguré la semaine dernière, il sera en service jusqu’au 30 septembre 2024 : entre Neuilly-Plaisance (RER A) et Bry-sur-Marne tous les jours en semaine, et entre Neuilly-Plaisance (RER A) et le port de Joinville-le-Pont le week-end, avec des arrêts à Joinville, Le Perreux, Champigny, Nogent, Bry, devant les guinguettes, coins pique-nique ou espaces sportifs… Une application mobile permet de savoir en temps réel où le bateau se trouve, et même de réserver sa place, même si c’est gratuit.
Infos pratiques

6 croisières sur la Marne

Ce premier weekend de vacances est aussi l’occasion de profiter de six croisières thématiques sur la Marne.
Ce samedi 6 juillet, au départ de Lagny-sur-Marne, ce sera d’abord une croisière contée, puis une deucièe sur l’histoire de la rivière et de ses berges, et une troisième, gourmande, pour découvrir l’ancienne chocolaterie Menier à Noisiel… en dégustant du chocolat.

Dimanche 7 juillet, au départ de Neuilly-Plaisance, la première croisière proposera un brunch (entrée plat dessert) avec le restaurant Marguerite Charlie. La seconde proposera un focus nature et architecture et le dernière une histoire du vin, avec dégustation.

Voir le programme des croisières

Jardins ouverts

La 8e édition du festival des Jardins ouverts se poursuit ce week-end avec des événements partout en Ile-de-France.
Voir tous les jardins ouverts en Val-de-Marne et en Ile-de-France

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Festivals

La Métropolitaine passe par Gentilly, Nogent, Vitry

Balade sonore, escrime poétique, voyage cinématographique…Jusqu’au 14 juillet, Le Générateur, espace dédié à la création vivante et artistique à Gentilly, propose une série de performances, d’expositions et d’arts visuels dans le cadre de sa programmation Nous courons à toute vitesse. Un fil rouge : le sport. Cette programmation s’intègre dans un rendez-vous plus large, celui de la Métropolitaine, qui réunit jusqu’au 15 septembre, plus de 100 artistes internationaux et 60 temps forts, au sein de 13 lieux d’art de la Métropole du Grand Paris.

Samedi 6 juillet, l’alpinisme est mis en lumière au Générateur avec l’œuvre intitulée L’effort, le monde de Jacques Perconte qui présente un film sans début, ni fin, qui suit l’ascension de plusieurs alpinistes. Dès le lendemain, de 16h à 19h, l’œuvre Antiphona de l’artiste Alexandra Riss, mêle escrime, musique et danse. Nous courons à toute vitesse, se terminera dimanche 14 juillet, avec une performance extravagante du collectif Show your FRASQ, qui repense les modes de dialogue et de jeu avec le sport.

Dans le Val-de-Marne, outre le Générateur, la Métropolitaine se déploie dans 3 autres lieux : le MABA à Nogent-sur-Marne, le MAC VAL (Musée d’art contemporain du Val-de-Marne à Vitry-sur-Seine) et et le Centre d’Art Contemporain d’Ivry-sur-Seine.

À une vingtaine de jours des Jeux de Paris, le week-end s’annonce artistique et sportif avec une exposition de Trophées/Trop faits, au Mac Val, une exposition de sculptures sur le thème du basket  au Centre d’Art contemporain de Vitry-sur-Seine, projection du film Rasta Rockett et parties de King Pong et atelier de graphisme au MABA.

Yardland, un nouveau festival de rap à l’hippodrome de Vincennes

L’Américain Gunna, le Nigérian Rema et la Belge Shay sont les têtes d’affiche de Yardland, nouveau festival dédié au rap et ses courants à l’hippodrome de Paris-Vincennes samedi et dimanche.

La première édition, l’an dernier, avait été annulée en raison des émeutes qui s’étaient multipliées après la mort du jeune Nahel, tué le 27 juin 2023 par un policier. Ce rendez-vous est comme un prolongement des Flammes, cérémonie de récompenses centrée sur le rap et ses courants, qui a tenu cette année sa deuxième édition. “Yardland a la même vocation. Dans le paysage culturel, ça manquait. Les Flammes, c’est une cérémonie pour l’industrie musicale. Le festival, c’est plus pour le grand public”, expose à l’AFP Yoan Prat, directeur du festival et co-fondateur de Yard, média et agence de communication derrière la création des Flammes.

“Dans l’absolu, on peut accueillir entre 22 000 et 23 000 festivaliers par jour. Je pense qu’on va être à 20 000”, poursuit le responsable. “On est à 85% de remplissage, c’est en dernière minute que tu finis de remplir ta jauge. 50% se remplissent sur les 15 derniers jours, ce qui est stressant en tant qu’organisateur”, ajoute Yoan Prat.

Gunna vient de la prolifique scène rap d’Atlanta. Peu connu du grand public, il a “une grosse légitimité sur son créneau, il a su se renouveler”, précise le directeur du festival. Son titre “Fukumean” approche les 800 millions de streams sur Spotify, plateforme musicale leader du marché, et le morceau “Drip too hard” en collaboration avec Lil Baby frôle le milliard et demi d’écoutes. Rema est lui aussi “très pertinent sur sa cible, la jeunesse, il incarne la force de la musique nigériane sur le public”. Shay vit “énormément bien sur scène”, déroule Yoan Prat. “On a peu l’habitude de voir ça en France, tout est millimétré sur scène”. Son show sera participatif: via un concours ouvert au public, des danseurs pourront se produire à ses côtés.
D’autres rappeurs comme Kalash, Gradur, Kerchak, issus de la scène hexagonale, complètent le plateau.

Nos artistes du Val-de-Marne

Axel Delapaix, le slameur de Villeneuve-Saint-Georges, sort son premier album

Slameur et beatmaker producteur dans les années 90, Axel Delapaix renoue avec le studio et la plume pour son premier album, “Face au ciel”.

Fin 2022, celui qui a commencé le rap aux côtés de MC Solaar dans les quartiers nord de Villeneuve-Saint-Georges, a retrouvé l’inspiration. “Je n’avais pas écrit depuis 2001. Un matin, après avoir réalisé une prod (mélodie d’une chanson) toute la nuit, j’ai ouvert mes rideaux et en voyant le ciel, les mots sont revenus. Après ça, l’inspiration venait de manière spontanée, que ce soit dans un bar ou dans un autre endroit” explique l’artiste. Pour ce premier album inspiré de sa vie personnelle, Axel Delapaix jongle entre les thèmes de l’amour, du rêve et du bien-être. Avec “Face au ciel”, il souhaite inspirer les personnes qu’il accompagne au quotidien dans le cadre de son travail.

“Il y a une vraie fibre artistique à Villeneuve”

Malgré 23 ans à l’écart des studios, le Villeneuvois n’a jamais quitté le monde de la scène : le slameur s’occupe de l’animation et de la programmation culturelles de la ville, “on peut dire que je suis MC* pour Villeneuve… Il y a d’ailleurs une vraie fibre artistique dans cette ville, donc je suis souvent amené à suivre les jeunes artistes d’ici.”

Découvrir le clip de Face au ciel d’Axel Delapaix, tourné dans le Val-de-Marne.

Jeux olympiques

Un documentaire sur Henri Didon, à l’origine de la devise des Jeux olympiques

Proviseur au collège Albert-le-Grand d’Arcueil, Henri Didon, persuadé de l’importance du sport dans l’éducation, organisa en 1891 des compétitions sportives au sein de l’établissement. C’est à la fin de l’une d’elles, qu’il prononça la devise devenue celle des premiers Jeux olympiques de 1896, « Plus vite, plus haut, plus fort ». En décembre 2023, l’Evêque de Créteil rappelait le sens de la devise olympique :  « Pour le dominicain, “plus vite” se rapporte à l’esprit, aux études ; “plus haut” se rapporte à l’élévation de l’âme, en chemin vers Dieu et “plus fort” se rapporte au corps, entretenu par le sport. »

Ce dimanche 7 juillet, sur France 2, l’émission catholique le Jour du seigneur diffusera à 10h30, un documentaire sur le Père Henri Didon. Intitulé « Henri Didon, l’esprit olympique » et réalisé par Florence Gaillard, le documentaire relate la vie du frère dominicain, son lien avec Pierre de Coubertin et soulève la question de la place du sport aujourd’hui, pour les jeunes et dans l’éducation. 

Citoyenneté

Le second tour des élections législatives anticipées se tient ce dimanche 30 juin. Les bureaux de vote sont ouverts entre 8h et 20h.

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Rédaction : Emmanuelle Milon, Idriss Riquet, Cécile Dubois

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